Google va changer quelque peu les informations affichées sur ses pages Images. Dans les semaines à venir, il va être possible d’accéder aux métadonnées des contenus afin de connaître le nom des créateurs, ayants droit et des informations relatives aux revendications de « copyright ».
Cette mesure s’inscrit dans la collaboration entre l’entreprise américaine, le Council of European Professional Informatics Societies (CEPIC) et le consortium International Press Telecommunications Council.
« Lors les utilisateurs voient une image dans les résultats, ils peuvent cliquer sur Crédit Image pour découvrir le nom de l’auteur et les informations relatives au crédit, à partir des médatonnées IPTC » annonce l’IPTC, qui rappelle que la plupart des éditeurs de logiciels de photo prennent en charge la norme du même nom. Une norme qui comprend de nombreux champs de données : nom du créateur, ayant droit, crédit…
« Il est traditionnellement difficile de connaître le créateur des images disponibles sur le Web, ainsi que les détenteurs des droits. Ces informations font souvent partie des métadonnées et sont essentielles pour protéger le droit d’auteur et la licence relatifs aux images » ajoute Google dans une entrée de blog.
D’autres informations seront injectées dans les semaines à venir comme les « copyright notice » qui permettent de revendiquer la propriété intellectuelle d’un contenu.
Cette modification, qui traduit un certain apaisement entre les parties en présence, devrait également faciliter l’évaluation de la rémunération des sociétés de gestion collective dans le cadre de la proposition de directive sur le droit d’auteur. À l’article 13 Ter de la version votée par les eurodéputés, il est prévu que les services de référencement d’images protégées par le droit d’auteur « concluent des contrats de licence justes et équilibrés avec les titulaires de droits qui le demandent afin de leur garantir une juste rémunération ».
En France, une redevance similaire a déjà été votée avec la loi Création de 2016. Seulement, le texte est resté lettre morte, puisque dépendant de la publication d’un décret n’ayant jamais vu le jour.