LeBriefdu 23 janvier 2023
noyb conteste la condamnation de WhatsApp à 5,5 millions d'euros pour violation du RGPDCrédits : 3D_generator/iStock

Le commissaire irlandais à la protection des données (DPC) a infligé une sanction de 5,5 millions d'euros à l'encontre de WhatsApp pour ses manquements au RGPD et la somme de se mettre en conformité d'ici à six mois, suite à ses précédentes amendes de 390 millions d'euros ciblant Facebook et Instagram.

Cette décision fait de nouveau fois suite à la série de plaintes similaires déposées par l'ONG noyb, dirigée par le célèbre activiste autrichien Max Schrems, « qui contestait la manière dont les plateformes de Meta se conformaient au règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'UE », relève Euractiv.

Schrems estimait en effet que cette approche n'était rien de moins qu'un « contournement du RGPD » car elle ne permet pas l' « opt out ».

La DPC a conclu que les plateformes de Meta enfreignaient certes les exigences de transparence requises par le RGPD, mais n'a pas remis en question sa façon de procéder.

Ce qui fait bondir noyb, dans un communiqué intitulé « La DPC fait un doigt d'honneur au CEPD » (le Comité européen de la protection des données, qui regroupe les CNIL européennes) à mesure que la DPC « rejette la demande du CEPD d'enquêter sur des questions telles que le partage de données au sein de Meta », comme l'explique Max Schrems :

« Nous sommes étonnés de voir comment la DPC ignore simplement le cœur de l'affaire après une procédure de 4,5 ans. La DPC ignore également clairement la décision contraignante du CEPD. Il semble que la DPC ait finalement rompu tous les liens avec les autorités partenaires de l'UE et aux exigences de la législation européenne et irlandaise. »

Les contenus échangés sur WhatsApp sont certes chiffrés, mais pas les métadonnées : « WhatsApp sait toujours avec qui vous discutez le plus et à quelle heure. Cela permet à Meta d'avoir une compréhension très précise du tissu social Meta utilise ces informations pour, par exemple, cibler des publicités qui intéressaient déjà des amis. Il semble que le DPC ait maintenant tout simplement refusé de se prononcer sur cette affaire, malgré 4,5 ans d'enquêtes » : 

« Cette affaire porte sur une simple question juridique. Meta affirme que le "contournement" s'est produit avec la bénédiction de la DPC. Pendant des années, la DPC a fait traîner la procédure et a insisté pour que Meta puisse contourner le RGPD. C'est la quatrième fois consécutive que la DPC irlandais renverse le RGPD. »

Recyclage des batteries de véhicules électriques : 70 millions d’euros de l'Europe pour Eramet

La société rappelle qu’elle veut « mettre au point la première unité de recyclage des batteries lithium-ion en boucle fermée sur le sol européen ».

Elle ajoute que le recyclage de batteries électriques se fait aujourd'hui principalement à l’étranger, alors que cela « représente un enjeu de souveraineté dans un contexte de dépendance et de concurrence pour l’accès aux matières premières ».

Avec son projet ReLieve, en partenariat avec Suez, « Eramet favorise donc la sécurisation des approvisionnements en métaux nécessaires à la fabrication des batteries électriques en Europe, et participe à l’économie circulaire ».

La Commission européenne soutient le projet avec « une subvention d’un montant de près de 70 millions d’euros ».

Un démonstrateur préindustriel est en construction à Trappes, son démarrage est prévu pour l’été 2023. « En parallèle, Eramet étudie la construction d’une usine de recyclage dans le nord de la France ».  

NAS QNAP TS-1655 : 16 emplacements, 2x 2,5 Gb/s avec un Atom C5125 (8 cœurs/8 threads)

NAS QNAP TS-1655 : 16 emplacements, 2x 2,5 Gb/s avec un Atom C5125 (8 cœurs/8 threads) - Le fabricant vient d’annoncer un nouveau NAS « hybride ». Il propose en effet 16 emplacements avec la répartition suivante : 12 en 3,5" et 4 en 2,5". 

Il est animé par un Atom C5125 avec 8 cœurs et 8 Go de mémoire, extensibles jusqu’à 128 Go (4 emplacements). Deux emplacements M.2 2280 PCIe 3.0 x2 sont également de la partie. La connectique comprend deux ports à 2,5 Gb/s, pas moins de trois emplacements PCIe 3.0 x4 et quatre USB 3.2 Gen 1. La fiche technique se trouve par ici.

Logiciels espion : Israël refuse l'extradition d'un juge pourtant recherché par InterpolCrédits : atakan/iStock

Israël refuse de livrer au Mexique un de ses anciens juges, impliqué dans l’acquisition du logiciel espion Pegasus, ainsi que dans le simulacre d’enquête sur la « disparition » (et mort) de quarante-trois étudiants en 2014, relève Le Monde : 

« Il est en effet avéré que l’ancien juge Tomas Zeron, dont le rôle avait déjà été essentiel dans l’acquisition de Pegasus par les autorités mexicaines, a tout fait pour saboter l’enquête sur ce crime de masse, le logiciel ciblant les familles et les défenseurs des victimes pour mieux les espionner. Malgré un mandat d’arrêt international, M. Zeron a pu trouver refuge en Israël, dont le gouvernement refuse de l’extrader vers le Mexique. »

Nos confrères rappellent que le Mexique avait espionné « quelque 15 000 personnes [...] de 2014 à 2017 » au moyen de Pegasus, dont tous ceux qui avaient osé contester la version officielle, « qu’il s’agisse de proches des victimes, de journalistes d’investigation ou de militants associatifs ».

Tomas Zeron, qui dirigeait à l'époque le FBI mexicain, a depuis fait l'objet d'un mandat d'arrêt international émanant d'Interpol, pour dissimulation de preuves, modification de lieu du crime, torture et disparition forcée : 

« Selon le New York Times, Israël refuse de donner suite aux demandes mexicaines afin de sanctionner le soutien de Mexico à une commission d’enquête de l’ONU sur les violences dans les territoires palestiniens occupés. »

Le Mexique a en effet voté à l’ONU en faveur d’une saisine de la Cour internationale de justice sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens, et M. Zeron « a sans doute toutes les raisons de se croire intouchable dans son exil doré à Tel-Aviv », avance Le Monde.

Alphabet supprime à son tour 12 000 postes

Dans un billet, Sundar Pichai, PDG de Google, a annoncé la mauvaise nouvelle : 12 000 personnes vont perdre leur emploi. C’est malheureusement une constante ces derniers temps.

Les raisons invoquées sont strictement les mêmes que chez Microsoft la semaine dernière, au point que l’on se demande si ces entreprises n’ont pas travaillé ces formules ensemble : deux années de croissance énorme, poussant à des embauches pour tenir le rythme, puis une chute presque aussi brutale.

Les 12 000 suppressions de postes interviennent dans quasiment tous les domaines couverts par Alphabet et partout dans le monde. 

Comme pour Meta et Microsoft, on retrouve les six mois de couverture médicale et d’aide au réemploi, les seize semaines de salaire auxquelles s’ajoutent deux semaines pour chaque année d’ancienneté, ou encore les bonus de 2022 maintenus et les congés payés.

Les personnes concernées reçoivent actuellement les emails fatidiques. À compter de réception, il leur restera 60 jours de travail payés chez Google.

Satya Nadella, Sundar Pichai ou encore Mark Zuckerberg, en dépit de ces mauvaises décisions, gardent leur poste.

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