En mars, l’Arcep annonçait deux mesures pour « favoriser l’accès des industriels et d’autres utilisateurs "verticaux" ». L’une d’elles était « l’ouverture d’un guichet d’expérimentations dans la bande 3,8 – 4,0 GHz ». Il devait fermer ses portes le 31 décembre, mais il est finalement prolongé d’un an.
Le but de ces expérimentations est pour rappel de « permettre, aux industriels, de s’approprier les technologies liées à la 5G et, aux acteurs publics, de construire le cadre réglementaire approprié à ces besoins ».
Pour le régulateur, le premier bilan est positif avec « 25 autorisations d’utilisation de fréquences » déjà délivrées, dans des secteurs variés : industrie, énergie, santé ou encore événementiel. Un tableau de bord permet de suivre les expérimentations.
Le guichet restera donc ouvert jusqu’au 31 décembre 2023. Les modalités d’attribution « sont reconduites à l’identique ; en particulier, les autorisations pourront être délivrées pour une durée de trois ans maximum ».
Le gendarme des télécoms en profite pour rappeler que la bande des 26 GHz « reste disponible pour des expérimentations […] Les acteurs intéressés peuvent continuer à solliciter une attribution de fréquences dans la bande 26 GHz en vue de mener des expérimentations techniques sans fins commerciales, qui leur permettront d’utiliser jusqu’à 800 MHz de spectre, pour une durée allant jusqu’à trois ans ».