LeBriefdu 27 décembre 2022
Usages industriels de la 5G : l’Arcep prolonge d’un an l’ouverture de son guichet sur les 3,8 à 4,0 GHzCrédits : sompong_tom/iStock

En mars, l’Arcep annonçait deux mesures pour « favoriser l’accès des industriels et d’autres utilisateurs "verticaux" ». L’une d’elles était « l’ouverture d’un guichet d’expérimentations dans la bande 3,8 – 4,0 GHz ». Il devait fermer ses portes le 31 décembre, mais il est finalement prolongé d’un an

Le but de ces expérimentations est pour rappel de « permettre, aux industriels, de s’approprier les technologies liées à la 5G et, aux acteurs publics, de construire le cadre réglementaire approprié à ces besoins ».

Pour le régulateur, le premier bilan est positif avec « 25 autorisations d’utilisation de fréquences » déjà délivrées, dans des secteurs variés : industrie, énergie, santé ou encore événementiel. Un tableau de bord permet de suivre les expérimentations.

Le guichet restera donc ouvert jusqu’au 31 décembre 2023. Les modalités d’attribution « sont reconduites à l’identique ; en particulier, les autorisations pourront être délivrées pour une durée de trois ans maximum ». 

Le gendarme des télécoms en profite pour rappeler que la bande des 26 GHz « reste disponible pour des expérimentations […] Les acteurs intéressés peuvent continuer à solliciter une attribution de fréquences dans la bande 26 GHz en vue de mener des expérimentations techniques sans fins commerciales, qui leur permettront d’utiliser jusqu’à 800 MHz de spectre, pour une durée allant jusqu’à trois ans ».

Cambridge Analytica : Meta paye 725 millions de dollars pour mettre fin à une plainte en nom collectif

« Cette action de groupe devant la justice a été déclenchée à la suite des révélations en 2018 selon lesquelles Facebook avait laissé Cambridge Analytica accéder aux données de 87 millions d’utilisateurs », rappelle Reuters

« Les 725 millions proposés par l'accord constituent le montant le plus élevé jamais atteint dans un procès en nom collectif sur les données privées et jamais payé par Facebook pour mettre fin » à ce type de poursuite, expliquent les avocats de la défense, comme le rapporte La Tribune

« Meta n'a reconnu aucune infraction et ne devrait pas être condamné, selon les termes de cet accord qui doit encore être approuvé par un juge », ajoutent nos confrères. 

TikTok : sa maison mère admet avoir espionné des journalistes

ByteDance, la maison mère chinoise de TikTok, a admis avoir accédé aux données de journalistes américains pour traquer leurs sources sur des informations à leur propos, explique L’AFP. Des employés de ByteDance ont fouillé les comptes d’un journaliste du Financial TImes et d’une ancienne journaliste de BuzzFeed.

L’agence de presse a pu accéder à un email du conseiller général de l’entreprise confirmant cette information. ByteDance a notamment cherché à savoir si les IP des journalistes permettaient de savoir s’ils étaient au même endroit que leurs sources.

Emily Baker-White, la journaliste qui travaillait pour BuzzFeed à l’époque, révélait déjà sur le site de Forbes en octobre avoir découvert cet espionnage. Cette affaire rajoute une couche aux récriminations que les États-Unis font à l’application. Une proposition de loi bi-partisane est en cours pour empêcher ByteDance d’opérer sur le territoire américain.

Les regrets de Right to repair sur les futures règles européennes sur les batteriesCrédits : D3Damon/iStock

Ce collectif regroupe plusieurs entités, notamment HOP, iFixit, The European Environmental Bureau (EEB) et BackMarket. Il affirme avoir « pu voir le texte approuvé, même s’il n’a pas encore été publié ». Si les avancées vont dans le bon sens, Right to repair regrette plusieurs manquements.

Tout d’abord, la question du prix pour les opérateurs indépendants et les utilisateurs finaux : « Jusqu’à présent, la législation de l’UE ne traite toujours pas du caractère abordable de la réparation ».

Il regrette aussi « les exemptions pour les produits utilisés dans des conditions humides : la directive n’exigera pas de conceptions avec des batteries remplaçables par l’utilisateur pour des appareils tels que les brosses à dents électriques ». 

« Cependant, il est important de noter que même pour les produits concernés par ces exemptions, les batteries devront être remplacées par des réparateurs professionnels indépendants », ajoute Right to repair. 

« Pour les moyens de transport légers, les batteries ne devront être enlevées que par des professionnels indépendants (et non par les utilisateurs finaux), mais les exigences incluent les cellules de batterie, ce qui signifie que les batteries deviendront également réparables ».

Enfin, le collectif s’attend à une entrée en vigueur d’ici « mi-2026 ou potentiellement même 2027 – techniquement dans 4 ans ! », un délai relativement long que regrette le collectif. 

Le CNRS revient sur la « chasse aux exoplanètes »

Dans un nouvel épisode de Zeste de Science, Maxime Labat explique qu’on « est à un des moments les plus passionnants de l’histoire des sciences : les astronomes étaient en train de découvrir des planètes à la pelle, des exoplanètes ».

« Il y a un quart de siècle [en 1995, ndlr], on découvrait la toute première exoplanète, située en dehors de notre système solaire. Et depuis, on en a découvert plus de 5 000 ! Le prochain défi ? Étudier leurs atmosphères pour, peut-être, découvrir une nouvelle Terre... »

Rétrospective de l’année au CEA et au CNRS

Le CEA propose un « top 10 des actualités qui ont marqué l'année ». On y retrouve les 10 ans de la découverte du boson de Higgs, le télescope spatial James Webb, un questionnement sur les énergies dont nous avons besoin (sur fond de rapport du Giec), la formation dans le nucléaire, etc.

Du côté du CNRS, les thématiques restent un peu les mêmes : « Des premières images du télescope James Webb à la publication des trois volets du nouveau rapport du Giec, l'année a été extrêmement riche dans tous les domaines de la science ».

Il ne s’agit pas d’un top 10, mais d’une quarantaine d’actualités marquantes les unes à la suite des autres.

Boris Ravignon est le nouveau PDG de l’ADEME

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie rappelle qu’il est diplômé de l’ESSEC (1998) et de l’ENA (2002). Il remplace Arnaud Leroy. 

Il devient en 2005 conseiller technique « études et prospective » du Ministre de l’Intérieur. et rejoint le cabinet du Président de la République en 2008. Il est alors « en charge du développement durable, des transports et de l’aménagement du territoire et participera, notamment, au Grenelle de l’Environnement ».

Maire de Charleville-Mézières puis Président d’Ardenne Métropole il est élu vice-président de la Région Grand Est en 2021, « mandat dont il démissionnera début 2023 suite à sa nomination en tant que Président de l’ADEME. 

« Le rôle de l’Agence est essentiel pour mettre en place les solutions vers une société neutre en carbone et plus sobre. Je suis très fier et honoré de mettre mon énergie au service des chantiers engagés par l’ADEME pour accompagner toujours plus d’acteurs à relever le défi du climat et de la préservation des ressources », explique Boris Ravignon.

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