Selon des ingénieurs de Facebook, en cas de publication d'un statut plutôt négatif, le bouton « Like », le fameux « J'aime », pourrait être remplacé par « Sympathize », qui peut être traduit par « Je compatis » ou encore « Je te soutiens ». L'usage du conditionnel est toutefois ici de mise car Facebook n'a pas encore décidé si ce bouton sera intégré ou non.
Aujourd'hui, et ceci depuis plusieurs années, les statuts sur Facebook dépassent le cadre du simple texte. Outre la publication de contenus différents (images, vidéos...) ou encore la possibilité d'y préciser le lieu de mise en ligne, on peut aussi cocher spécifiquement que l'on regarde ou écoute un groupe en particulier (parmi une liste proposée par Facebook), que l'on lit un livre bien précis ou encore que l'on s'amuse à un jeu bien déterminé. Il est aussi possible de spécifier son humeur : heureux, excité, etc.
Parmi les différentes humeurs sélectionnables, certaines sont de façon évidente négatives : triste, fatigué, déprimé, désolé, malade, mal, terriblement mal, coupable, a honte, peiné, très en colère, etc. Or si vous publiez un statut avec l'une de ses humeurs, vos contacts sur Facebook n'auront le choix que de cliquer sur J'aime ou de ne rien faire. Un choix qui n'en est pas un, et qui crée des situations où l'on va donc aimer le statut de quelqu'un annonçant une mauvaise nouvelle, qu'elle soit d'une faible importance (un ongle cassé) ou pas.
Si depuis un grand nombre d'années, les utilisateurs du réseau social demandent un bouton « Je n'aime pas » (Dislike) afin de mieux coller aux contenus des statuts, Facebook n'a pour le moment jamais évolué sur ce point. Mais cette situation pourrait toutefois appartenir bientôt au passé. Selon le Huffington Post, le bouton « Sympathize », créé lors d'un hackathon, a reçu un très bel accueil de la part les employés de Facebook. Son concept est simple : remplacer « Like » dès lors que l'humeur est négative.
Un tel bouton va-t-il pour autant arriver très bientôt ? Non assure Dan Muriello, ingénieur logiciel chez Facebook depuis 2009. Si le concept plait, aucune décision n'a pour le moment été prise. Toutefois, notre confrère note judicieusement que le bouton « J'aime » ou encore la Timeline sont nés lors d'un hackathon. Un porte-parole de Facebook a d'ailleurs rappelé que ces hackathons servent de baset à l'innovation. Cela ne signifie néanmoins pas que tout ce qui est fait lors de ces évènements internes est exploité sur le site. La demande est toutefois si forte pour ce type de bouton qu'il ne serait pas étonnant de le voir arriver tôt ou tard sur le réseau social. D'autant plus que la nouvelle de ce bouton a déjà fait le tour des sites d'informations à travers le globe, preuve de l'intérêt porté sur ce sujet.