Après être sorti du CAC 40 l'an passé au profit de Gemalto, nous avons appris hier soir qu'Alcatel-Lucent va réintégrer le top 40 des sociétés boursières en France. Le spécialiste des réseaux de télécommunications remplacera STMicroelectronics, connu pour ses semiconducteurs et ses puces pour divers produits. Toujours en matière de high-tech, Thales intègrera le CAC Next 20, l'antichambre du CAC 40.
Le Palais Brongniart, ex-Bourse de Paris
Il y a du mouvement en bourse ces derniers temps parmi les sociétés liées aux secteurs high-tech, internet et télécom. En décembre dernier déjà, nous apprenions la sortie d'Alcatel-Lucent, remplacé par Gemalto, le spécialiste des cartes à puces. Iliad, la maison-mère de Free, en profitait pour grimper d'un échelon et intégrer le CAC Next 20, connu pour abriter toutes les sociétés susceptibles d'entrer dans le CAC 40 en cas de défaillance financière d'un de ses membres.
Ce CAC Next 20, qui comprend donc Iliad, mais aussi Dassault Systèmes et Atos, va donc perdre Alcatel-Lucent, et gagner STMicroelectronics mais aussi Thales. Ainsi en a décidé le conseil scientifique des indices (CSI) de l'opérateur boursier paneuropéen Euronext, qui décide assez régulièrement qui rentre et sort des différents CAC. Les changements seront officiellement opérés lundi 23 décembre prochain.
Rappelons que dans les secteurs qui nous intéressent, le CAC 40 compte quelques sociétés, telles Orange, Bouygues, Vivendi, EADS, Gemalto et donc bientôt Alcatel-Lucent. Néanmoins, cet indice regroupe encore de nombreuses entreprises assez anciennes. Il faut donc se tourner vers le CAC Next 20 pour retrouver des sociétés plus high-tech au sens large.
Notez que dans d'autres indices (CAC Small, Mid 60, etc.), nous pouvons retrouver des sociétés majeures comme Gameloft, Ubisoft, Sopra Group, Devoteam, Parrot, Archos, Soitec, LDLC, Lectra, GFI Informatique, Alten, Steria, Altran, Bull, Cegid, etc. Certaines d'entre elles, en cas de croissance importante lors des prochaines années, pourraient bien sortir du lot et s'approcher du CAC Next 20, avant, pourquoi pas, d'avoir des ambitions plus élevées encore.