Revue de presse : Gran Turismo 6, ses micro-transactions et son IA

Et ses 100 circuits

C'est le grand jour pour Gran Turismo 6. Le jeu de course développé par Polyphony Digital et publié par Sony sort enfin de sa cachette et se montre au grand jour. Pour rappel celui-ci est disponible uniquement sur PlayStation 3, et devrait logiquement être le dernier épisode de la série sur cette console. En a-t-il assez sous le capot pour marquer les esprits ? Mettez le contact, nous partons pour un tour de circuit avec nos confrères.

Gran Turismo 6

Gran Turismo, une franchise mythique

Sony et Microsoft ont tous les deux leur jeu de course exclusif à leurs consoles. D'un côté, on retrouve la série Forza Motorsport, qui a su gagner ses lettres de noblesse au fil du temps et s'imposer comme une référence sur consoles, et de l'autre, Gran Turismo dont le premier épisode sorti en 1998 sur PlayStation qui deviendra le titre le plus vendu sur la première console du géant nippon, avec 10,85 millions d'exemplaires écoulés dans le monde.  

 

Forcément, quand une franchise a un tel pédigree, et que le volet précédent a laissé quelques joueurs sur leur faim, la faute à une intelligence artificielle aux réactions trop prévisibles et trop rarement agressive, on s'attend à ce que la suite soit parfaite à tous les niveaux. Si l'on s'en tient aux avis de nos confrères, Gran Turismo 6 essaye de s'en approcher, sans jamais réellement y parvenir. 

Le mode carrière s'offre une nouvelle jeunesse

Le mode carrière du jeu présente un aspect bien différent de celui des volets précédents et sort du carcan dans lequel il était enfermé depuis plus de 10 ans. Au départ, seuls 3 championnats « Novice » sont proposés au joueur. Pour débloquer le palier suivant, il ne faut plus accumuler une certaine quantité de points d'expérience, mais des étoiles, distribuées lors de chaque course. Participer à un événement vous octroiera une étoile, terminer sur le podium une deuxième, et la victoire vous en offrira trois. 

 

Si les permis étaient devenus complètement facultatifs dans Gran Turismo 5, le sixième épisode les remet sur le devant de la scène. Une fois un certain nombre d'étoiles collectées, le jeu vous proposera de passer un nouveau permis, et cette étape est indispensable pour pouvoir débloquer de nouvelles épreuves. Il reste à voir si leur difficulté est correctement dosée afin que certains ne se retrouvent pas devant un mur après seulement quelques heures de jeu. On se rassurera toutefois en apprenant qu'aucune micro-transaction ne propose de passer cette étape contre menue monnaie.

 

Gran Turismo 6

 

En parlant d'argent, il reste le nerf de la guerre. Acheter le moindre véhicule vous coutera plusieurs milliers, voire dizaines de milliers de crédits, que vous amasserez lors de vos courses. Les voitures les plus chères peuvent même atteindre les 20 millions de crédits. Les plus pressés peuvent éventuellement se délester de quelques euros pour remplir leurs caisses virtuelles, un point plutôt gênant que nous avons abordé plus largement hier.

 

Autre changement notable, le vendeur de véhicules d'occasion a tout simplement disparu. Désormais, la boutique de chaque constructeur propose directement l'ensemble de ses modèles. D'un côté, cela permet aux joueurs de pouvoir plus facilement obtenir le véhicule de leur choix sans devoir attendre qu'il apparaisse dans un tableau à vérifier entre chaque course, mais cela a pour conséquence de rendre la navigation dans les boutiques assez pénible.

 

En effet, difficile de s'y retrouver au milieu d'une centaine de Mazda ou de Nissan, surtout quand certains doublons gonflent artificiellement le nombre de véhicules. Un point qui n'a pas échappé à nos confères d'IGN : « Vous connaissez la différence entre une Daihatsu Copen Detachable Top de 2002 et une Daihatsu Copen Active top de 2002 ? Parce que moi je ne sais pas. A-t-on réellement besoin d'avoir les deux ? Et le simple fait que Nissan a peint une Skyline en "Violet Minuit" ne signifie pas que vous devez la compter en double, Polyphony ».

 

Gran Turismo 6

Toujours pas de gestion réaliste des dégâts, mais l'IA aurait appris à freiner tard

Comme sur les volets précédents, la gestion des dégâts n'est prise en charge que de manière superficielle. Ainsi si quelques rayures pourront apparaître sur votre carrosserie, la tôle ne se froissera pas, et percuter violemment un mur n'influera pas sur les performances de votre bolide.

 

Par contre, l'intelligence artificielle semble avoir fait quelques progrès et est désormais capable de venir vous poser quelques problèmes ce qui est plutôt une bonne chose étant donné que c'était encore loin d'être le cas dans Gran Turismo 5, la plupart des courses ressemblant à des processions. Il faudra par contre veiller à ses trajectoires en piste puisque contrairement à de nombreux titres, dont Forza Motorsport 5, Gran Turismo 6 ne vous permet pas de revenir quelques secondes en arrière afin d'éviter une sortie de route.

 

Voilà qui résume dans les grandes lignes l'opinion de nos confrères sur le jeu, si vous souhaitez avoir plus de détails ou bien feuilleter tout cela par vous-même, nous vous avons regroupé ci-dessous une large sélection de tests en français et en anglais : 

 

En français :

En anglais :

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