Spotify affirme verser entre 0,006 et 0,0084 dollars par écoute aux ayants droit

Spotify affirme verser entre 0,006 et 0,0084 dollars par écoute aux ayants droit

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Xavier Berne

Publié dans

Économie

05/12/2013 5 minutes
51

Spotify affirme verser entre 0,006 et 0,0084 dollars par écoute aux ayants droit

Combien touchent les artistes lorsqu’une de leurs chansons est écoutée sur une plateforme de streaming ? Afin de donner des éléments de réponse à cette question plus complexe qu’elle n’y paraît, Spotify vient de se lancer dans un exercice de transparence finalement assez limité. La société suédoise, grande concurrente de Deezer, affirme que le taux moyen de redistribution à destination des ayants droit (producteurs, éditeurs, etc.) est généralement compris entre 0,006 et 0,0084 dollars « par stream » (écoute). Explications.

spotify

 

Si l’on savait jusqu’ici que Spotify, la célèbre plateforme de streaming musical, réalisait du chiffre d'affaire soit par le biais de la publicité (notamment lorsqu’il s’agissait d’écoutes gratuites), soit par le biais des abonnements versés par ceux ayant opté pour des formules payantes, l’on ne savait en revanche pas exactement comment elle rémunérait les ayants droit dont les œuvres sont disponibles au travers de ses services.

 

Dans un long billet publié mardi, l’entreprise suédoise donne davantage d’informations sur son modèle économique. Spotify commence en effet par expliquer qu’en mars 2013, elle comptait 24 millions d’utilisateurs : 18 millions ayant opté pour sa formule gratuite, et 6 millions ayant préféré sa formule payante à 9,99 euros par mois. Ce nombre d’utilisateurs est d’ailleurs en constante augmentation depuis 2009. « Pour chaque nouvel utilisateur Spotify, nous augmentons nos revenus et, par la même occasion, le montant des royalties que nous versons à l'industrie [musicale, ndlr] » poursuit la société. En l’occurrence, elle affirme avoir payé à ce jour 1 milliard de dollars de royalties, dont 500 millions uniquement pour l’année 2013.

 

spotify étude

 

Mais dans quelle mesure ces royalties sont-ils reversés ? Selon Spotify, ce sont environ 70 % de ses revenus qui servent à rémunérer les différents ayants droit : « labels, éditeurs, distributeurs, et, à travers certains distributeurs numériques, des artistes indépendants ». Ce n’est qu’à travers ces intermédiaires que la plus grande majorité des artistes est rémunérée pour l’écoute de ses œuvres sur Spotify. De nombreux éléments entrent en ligne de compte pour le calcul de ces royalties : le chiffre d’affaire réalisé mensuellement par Spotify, le nombre d’écoutes générées par les œuvres des ayants droit en question (et ce en prenant en considération le pays d’écoute, la formule de l’utilisateur, payante ou gratuite,...), la façon dont ont été négociés les droits avec Spotify, etc.

En moyenne, entre 0,006 et 0,0084 dollars par flux pour les ayants droit

« Chaque fois que quelqu'un écoute une chanson sur Spotify, cela génère un paiement. Mais Spotify ne calcule pas les royalties à partir d’un taux fixe "par flux" » explique l’entreprise. Autrement dit, tout ceci est très variable, et l’on est bien loin d’un système où chaque ayant droit percevrait mécaniquement X centimes d’euro pour chaque écoute. Spotify s’avance néanmoins en donnant une fourchette : « Récemment, ces variables ont conduit à un taux moyen de redistribution "par flux" compris entre 0,006 et 0,0084 dollars ». La plateforme de streaming assure qu’il s’agit là d’un taux moyen, mais que celui-ci est « considérablement plus élevé » si l’on prend uniquement le cas de rémunérations issues des formules payantes. A contrario, cela signifie que les taux moyens de redistribution issus uniquement du streaming gratuit, financé par la publicité, sont encore moindres... L’on regrettera que Spotify ne donne pas plus de précisions à ce sujet.

Et les artistes dans tout ça ? 

Il est au final bien difficile de savoir d’après ces chiffres combien touchent ensuite les artistes, et non pas leur maison de disque ou leur éditeur. Rappelons toutefois qu’une étude publiée en février dernier par l’ADAMI évaluait à 0,0001 euro la somme reversée en fin de compte aux artistes pour un flux gratuit, contre 0,004 euro pour un flux « premium ». L’organisation dénonçait alors le rapport inégal entre artiste et producteur : 1 euro pour l’artiste / 18 euros pour le producteur. 

 

Hier, Jean-Paul Bazin, directeur général gérant de la SPEDIDAM, a ainsi tenu à insister sur le fait que les rémunérations issues du streaming (et de la musique dématérialisée en général) étaient extrêmement faibles : « Du côté des artistes-interprètes (musiciens, choristes...) c'est simple, ils touchent 0 euro en provenance de la musique dématérialisée ». La société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes a ainsi rappelé que si l’artiste principal d’une chanson « perçoit des sommes dérisoires » en provenance des plateformes de streaming, « les artistes-interprètes quant à eux ne touchent rien ».

 

Lors de notre dossier relatif au label indépendant Talitres (voir ici), son responsable Sean Bouchard nous expliquait que le taux de reversement était de 0,08 centime d’euro sur les abonnements Premium de Deezer, contre 0,0015 centime par écoute pour les offres gratuites. L’intéressé se voulait malgré tout pragmatique : « À l’heure actuelle, mon point de vue est relativement simple. Il est de dire que plus que des plateformes qui vont générer des revenus pour les labels, ce sont des plateformes qui nous permettent de communiquer, d’avoir un acte de promotion et de relais pour nos artistes. Ce sont des sites qui peuvent nous permettre, outre le streaming qui ne rapporte presque rien du tout, d’engendrer des actes d’achat ou des gens qui viennent aux concerts. Pour moi, ce sont plus des plateformes promotionnelles qu’autre chose ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

En moyenne, entre 0,006 et 0,0084 dollars par flux pour les ayants droit

Et les artistes dans tout ça ? 

Commentaires (51)


depuis le temps que ça chouine que les vilains producteurs ont la part belle dans le numérique, la spedidam ne sait toujours pas faire signer des contrats corrects à ses artistes ? Ils servent à quoi? Uniquement à ponctionner pour eux-même une partie des non-sommes reçues?



edit: en même temps si ils prétendent défendre les musiciens et choristes, qui sont payés au cachet à l’enregistrement et ne touchent rien sur les ventes, le 0 se comprend de leur côté…


Toujours les mêmes qui manges le gros du gâteau.



Vivement l’infarctus…


C’est normal que ce soit les producteurs qui touchent le plus d’argent, c’est eux qui ont financé l’artiste et ses enregistrements. Je ne comprends pas cette éternelle rengaine.


Finalement les pays musulmans extrémistes (je dis bien extrémiste, comme les talibans par exemple) ont raison d’interdire la musique. C’est plus égalitaire puisque personne n’a rien <img data-src=" />



Qu’en dit M. Pascal Nègre ?


En gros, avec leur chiffre, au bout de 75h d’écoute dans le mois, ils versent plus que ce que l’abonné paie.

Les gros consommateur de musique sont donc clairement pas rentables.


salut

“copie à refaire” !!! <img data-src=" />

(c’est TOUT leur système de RE-distribution)








coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



C’est normal que ce soit les producteurs qui touchent le plus d’argent, c’est eux qui ont financé l’artiste et ses enregistrements. Je ne comprends pas cette éternelle rengaine.







Personne ne remet en cause la rémunération des producteurs. Ce qui est plus problématique c’est le rapport de 118 entre artistes et producteurs. Certes l’artiste n’aurait pas ou moins de visibilité sans producteurs mais le producteur n’aurait pas de revenu sans artistes. C’est du donnant-donnant, dans le cas de rapport de 118 on se dirige presque sur une clause leonine <img data-src=" />





L’organisation dénonçait alors le rapport inégal entre artiste et producteur : 1 euro pour l’artiste / 18 euros pour le producteur.





Je me souviens il y a quelques années, j’avais entendu dire Pascal Negre, ce saint homme, dire qu’il fallait arrêter de dire que les artistes étaient riches car il ne touchait que 1€ par CD et donc que très rare sont les artistes très riches. Mais a coté aucun invité n’avait demandé comment ca se faisait qu’un artiste ne touche que 1€ sur les 20€ d’un CD.



Donc le rapport de 118 est scandaleux mais dans la lignée décédée des CD








wanou2 a écrit :



C’est du donnant-donnant, dans le cas de rapport de 118 on se dirige presque sur une clause leonine <img data-src=" />





Clause léonine c’est quand le contractant supporte des risques disproportionnés par rapport à ses espérances de gain. Ce n’est pas vraiment le cas ici : si le disque fait un flop, l’artiste a perdu un peu de temps (et encore, peut-être qu’une rémunération fixe lui est garantie quel que soit le succès du disque), la maison de disque a perdu beaucoup d’argent.



deleted








Pr. Thibault a écrit :



Clause léonine c’est quand le contractant supporte des risques disproportionnés par rapport à ses espérances de gain. Ce n’est pas vraiment le cas ici : si le disque fait un flop, l’artiste a perdu un peu de temps (et encore, peut-être qu’une rémunération fixe lui est garantie quel que soit le succès du disque), la maison de disque a perdu beaucoup d’argent.







Oui dans le cas d’un artiste a lancer (= son tout premier single, ou disque), mais par la suite, revenir a un mode plus clasique de donnant-donnant, c’est ce qu’ils ne veulent surtout pas entendre.

Et pourtant, ca serait la seule solution pour rester logique dans ce mode de financement, un peu a la facon des business angels qui investissent dans une start-up puis reprennent leurs billes au bout de 3 a 5 ans, la laissant vivre sa vie.



La on a des artistes qui se font financer leurs debuts, se retrouvent pieds et poings lies par la sacem en passant, et ne peuvent pas, ou tres difficilement, reussir a sortir de la maison de disques d’origine, tant qu’ils vendent des disques.

Un ex etait les Massilia Sound System, qui expliquaient que pour un CD vendu, ils touchaient moins d’un euro, mais que a partir de 5000 CDs.. Pourtant c’est pas des jeunes dans le milieu !



Par contre, la maison elle-meme ne se prive pas pour les laisser tomber quand ils ne sont plus consideres comme bankable (Cf Higelin il y a qqs annees, par ex)…



Et attention: 0,0001 euro ou 0.04 ce n’est pas PAR artiste. C’est pour l’ensemble des artistes. Si vous êtes un groupe de trois créateurs, vous divisez part trois ! <img data-src=" />








Pr. Thibault a écrit :



Clause léonine c’est quand le contractant supporte des risques disproportionnés par rapport à ses espérances de gain. Ce n’est pas vraiment le cas ici : si le disque fait un flop, l’artiste a perdu un peu de temps (et encore, peut-être qu’une rémunération fixe lui est garantie quel que soit le succès du disque), la maison de disque a perdu beaucoup d’argent.







Il me semblait que c’était le rôle de l’entrepreneur de prendre des risques. On m’aurait donc menti ?



Un rapport de 1 à 18 c’est quand même corsé alors que les risques sont moindres sur le numériques (pas de pressage, pas de logistique, moins de marge distribution, …) sur sur le physique ou le rapport est plus faible.









millcaj a écrit :



Et attention: 0,0001 euro ou 0.04 ce n’est pas PAR artiste. C’est pour l’ensemble des artistes. Si vous êtes un groupe de trois créateurs, vous divisez part trois ! <img data-src=" />







ben euh, là c’est quand même logique … sinon ils ont qu’à se mettre à 500 par album :p





contre 0,004 euro pour un flux « premium ».





Moi je trouve ça beau que l’état n’est pas réussi à mettre d’impôts sur l’air que l’on respire mais qu’il ai réussi à mettre une tva sur chaque son qui parviennent à nos oreilles. Cela donne les mp3 (stromae album mp3 de 5€ /13 chansons et donc avec 0,004 euro pour un flux « premium » : on est à 96 écoutes pour toutes écoutes, même dans le vide, même à moitié, avec erreur de téléchargement … etc.



Certain dirait que ce n’est pas cher, que c’est donné (ou presque puisque l’on est propriétaire de rien à la sortie, même pas d’une licence), que cela ne rapporte plus rien et que c’est donc pour cela qu’il faut par ailleurs pomper l’ensemble de l’industrie informatique pour faire baisser le nombre d’écoute par album à 50 voir 25 …



On vit vraiment une époque formidable ou l’impôt est vraiment facile !!



PS : je ne pense pas que la solution soit d’écouter stromae 100, 50 ou même 25 fois, il passe déjà en boucle à la radio et c’est franchement pas facile d’éviter son enthousiasme …








wanou2 a écrit :



Il me semblait que c’était le rôle de l’entrepreneur de prendre des risques. On m’aurait donc menti ?





Non le rôle de l’entrepreneur c’est de gagner de l’argent. Si t’a une chance sur 18 de gagner, bah tu facture 18 fois le prix pour pouvoir gagner de l’argent et couvrir ton risque.



Ceci dit, c’est pas tellement le risque qui est couvert. Si on regarde la répartition (source:http://www.numerama.com/magazine/d/3/8051-prix-des-cd-ou-va-votre-argent.html mais il y en a d’autres sources et avec des résultats similaires). La prise de risque, elle va dans la marge, et c’est seulement 17% de ce que touche le producteur. Le plus gros coût c’est la promotion. Et ensuite les frais généraux.



C’était pour les CDs, donc les frais de productions et de distributions ont considérablement diminué depuis, tout comme le prix d’un album, une nouveauté ça tourne autour de 10/12€ (sauf exceptions).



Après 5 ans auto produit Reznor est revenu vers un Label, ça lui laisse plus de temps pour se concentrer sur la musique et lui évite tout le marketing et autres distribution.



http://www.theguardian.com/media/2012/oct/24/trent-reznor-label


Y’a pas si longtemps sur France Inter, y’avait une interview de Stephan Eicher (peu importe si on le trouve cool ou pas :) ); et il disait à propos de Spotify : “j’ai fait le compte à la fin de l’année avec l’argent de Spotify j’ai de quoi acheter un jeu de cordes pour ma guitare”…



Je dis pas ça pour dire qu’il faut avoir pitié de tel ou tel artiste, je dis simplement que parfois on pourrait croire que “le système fonctionne” et qu’avec Spotify la vie est trop cool…sauf que ça marche pas. (Exception faite, peut-être, des très très très “gros” artistes) (bref je confirme la dernière partie de la news :) )








mrjay42 a écrit :



Y’a pas si longtemps sur France Inter, y’avait une interview de Stephan Eicher (peu importe si on le trouve cool ou pas :) ); et il disait à propos de Spotify : “j’ai fait le compte à la fin de l’année avec l’argent de Spotify j’ai de quoi acheter un jeu de cordes pour ma guitare”…



Je dis pas ça pour dire qu’il faut avoir pitié de tel ou tel artiste, je dis simplement que parfois on pourrait croire que “le système fonctionne” et qu’avec Spotify la vie est trop cool…sauf que ça marche pas. (Exception faite, peut-être, des très très très “gros” artistes) (bref je confirme la dernière partie de la news :) )





Faut pas voir Spotify comme une solution pour se faire un max de blé, mais plus une radio à la prog personnalisé, et un outil de découverte, donc non ils ne se feront pas un max de blé avec mais c’est un outil de com assez puissant au final pour les artistes, ça permet d’en découvrir et ensuite si on aime on achète le CD et on va les voir en concert <img data-src=" />



un peu de Grauzone, le premier group d’Eicher

https://www.youtube.com/watch?v=cTuTc_liKS4



https://www.youtube.com/watch?v=Ie9zMOTwQ0E









mrjay42 a écrit :



Y’a pas si longtemps sur France Inter, y’avait une interview de Stephan Eicher (peu importe si on le trouve cool ou pas :) ); et il disait à propos de Spotify : “j’ai fait le compte à la fin de l’année avec l’argent de Spotify j’ai de quoi acheter un jeu de cordes pour ma guitare”…



Je dis pas ça pour dire qu’il faut avoir pitié de tel ou tel artiste, je dis simplement que parfois on pourrait croire que “le système fonctionne” et qu’avec Spotify la vie est trop cool…sauf que ça marche pas. (Exception faite, peut-être, des très très très “gros” artistes) (bref je confirme la dernière partie de la news :) )







<img data-src=" />



Ouais mais un jeu de cordes à 5 euros pour l’artiste permet au promoteur de se payer une guitare premier prix

quelques jeux de cordes et le promoteur s’achète une bonne Takamine ou une Martin



<img data-src=" />









cyrilleberger a écrit :



Non le rôle de l’entrepreneur c’est de gagner de l’argent. Si t’a une chance sur 18 de gagner, bah tu facture 18 fois le prix pour pouvoir gagner de l’argent et couvrir ton risque.







Heu… il me semblait que c’était le but de tout agent économique de gagner de l’argent. Le but de l’entrepreneur est de gagner plus d’argent qu’un non entreprenant en prenant des risques !







cyrilleberger a écrit :



Ceci dit, c’est pas tellement le risque qui est couvert. Si on regarde la répartition (source:http://www.numerama.com/magazine/d/3/8051-prix-des-cd-ou-va-votre-argent.html mais il y en a d’autres sources et avec des résultats similaires). La prise de risque, elle va dans la marge, et c’est seulement 17% de ce que touche le producteur. Le plus gros coût c’est la promotion. Et ensuite les frais généraux.



C’était pour les CDs, donc les frais de productions et de distributions ont considérablement diminué depuis, tout comme le prix d’un album, une nouveauté ça tourne autour de 10/12€ (sauf exceptions).







17% de marge d’exploitation c’est loin d’être ridicule, on approche les 20% requis de certains fonds spéculatifs ! (je parle bien de marge d’exploitation pas nette qui est forcément inférieure)



Oui 0,006 et 0,0084 dollars mais pour une ou deux oreilles ?








mrjay42 a écrit :



Y’a pas si longtemps sur France Inter, y’avait une interview de Stephan Eicher (peu importe si on le trouve cool ou pas :) ); et il disait à propos de Spotify : “j’ai fait le compte à la fin de l’année avec l’argent de Spotify j’ai de quoi acheter un jeu de cordes pour ma guitare”…



Je dis pas ça pour dire qu’il faut avoir pitié de tel ou tel artiste, je dis simplement que parfois on pourrait croire que “le système fonctionne” et qu’avec Spotify la vie est trop cool…sauf que ça marche pas. (Exception faite, peut-être, des très très très “gros” artistes) (bref je confirme la dernière partie de la news :) )







En même temps, il n’a aucune chanson sur Spotify à ce que je vois. Pas étonnant qu’il ne gagne rien :-/



Ce qui est important chez Spotify c’est de miser sur la viralité. Si tu crois que les gens vont t’écouter juste parce que tu es là, ça ne marchera pas. Il faut faire un peu de promotion, faire en sorte d’être sur des playlists populaires, discuter avec ses fans pour qu’ils envoient ta musique aux autres. Si tu ne fais rien, tu n’auras rien, et ça c’est pas surprenant du tout.

Aussi, si sa musique était diffusée qu’en France, ça ne touchera que très peu de monde. Il faut viser le monde entier pour toucher plus de monde…



Ça serais bien d’avoir un aperçu du nombre d’écoute d’un titre “commercial” (genre ceux top 50 qu’on entends partout) et ceux moins connu (récents mais pas forcement des daubes) pour ce faire une idée. (Sur youtube ça peu vite monter en tt cas)



A 0.006 sa donne quand même 6k€ par million d’écoutes (par album ou par titre ?!)

Apres combien de benef net pour Spotify ? (2x, 10x, 200x plus ….!?)








Rokin a écrit :



Ça serais bien d’avoir un aperçu du nombre d’écoute d’un titre “commercial” (genre ceux top 50 qu’on entends partout) et ceux moins connu (récents mais pas forcement des daubes) pour ce faire une idée. (Sur youtube ça peu vite monter en tt cas)



A 0.006 sa donne quand même 6k€ par million d’écoutes (par album ou par titre ?!)

Apres combien de benef net pour Spotify ? (2x, 10x, 200x plus ….!?)





En lisant la news tu aurais eut ce renseigenment : 70 % de ses revenus qui servent à rémunérer les différents ayants droit









coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



C’est normal que ce soit les producteurs qui touchent le plus d’argent, c’est eux qui ont financé l’artiste et ses enregistrements. Je ne comprends pas cette éternelle rengaine.







Imaginons que tu soies un cuisiner hors pair et que tu saches me faire des plats qui feraient passer les meilleurs cuistots du monde pour des gamins qui jouent dans un bac à sable et que je t’engage dans mon grand restaurant. Donc tu continues à acheter la matière première toi même et cetera. Maintenant supposons que tu fasses une pièce montée pour un mariage ( le genre de pièce montée genre Hollywood ). La pièce montée a couté au couple environ 400 euros au total ( avec glaçage, décorations etc…).



Maintenant imagine que, alors que je n’ai fait que t’engager pour cuisiner dans mon restau et uniquement ça, que sur les 400 euros j’en gardais que 22 pour toi et que j’empochais le reste, alors que je n’ai fait que te fournir l’outillage de cuisine et un endroit ou le faire tandis que tu as choisi et acheté les matières premières, passé du temps à concevoir et réaliser le gâteau pour en faire une démonstration de ton savoir-faire, est-ce que tu accepterais ça ou bien tu voudrais me faire rôtir vivant ? Est-ce qu’il est juste que alors même que je suis le propriétaire du restaurant, que j’encaisse beaucoup d’argent par le biais des clients et tout ce qui suit, que j’encaisse quasiment tout alors que - pardonne moi l’expression - je n’ai rien glandé ?



En gros dans le milieu musical avec les ayant droits c’est ce qui se passe. Un artiste sur un morceau par une maison d’édition peu importe laquelle, touche 47 centimes par CD . Bien sur ils fournissent le matos et tout, et évidemment cela justifie une rémunération, mais clairement pas dans des proportions aussi absurdes. <img data-src=" />









ItalianDragon a écrit :



Est-ce qu’il est juste que alors même que je suis le propriétaire du restaurant, que j’encaisse beaucoup d’argent par le biais des clients et tout ce qui suit, que j’encaisse quasiment tout alors que - pardonne moi l’expression - je n’ai rien glandé ?



:







Le mec a juste apporté les fonds pour ouvrir le resto et pouvoir embaucher des gens, ainsi que faire la promotion de ce dernier pour que des clients viennent ; non c’est vrai il a rien glandé <img data-src=" />









Tim-timmy a écrit :



ben euh, là c’est quand même logique … sinon ils ont qu’à se mettre à 500 par album :p







Je pointais le problème du montant effectivement touché qui, statistiquement, sera encore inférieur à celui annoncé car la majorité des oeuvres ont deux créateurs en moyenne. Merci d’avoir compris… euh en fait non :)









Rokin a écrit :



Ça serais bien d’avoir un aperçu du nombre d’écoute d’un titre “commercial” (genre ceux top 50 qu’on entends partout) et ceux moins connu (récents mais pas forcement des daubes) pour ce faire une idée. (Sur youtube ça peu vite monter en tt cas)



A 0.006 sa donne quand même 6k€ par million d’écoutes (par album ou par titre ?!)

Apres combien de benef net pour Spotify ? (2x, 10x, 200x plus ….!?)







Sur Spotify, tu as des statistiques sur le nombre d’écoutes de chaque morceau du top 10 des artistes.



Quand tu vois les artistes français de renom avec très peu de followers (j’ai du mal à trouver plus de 10000), ça explique peut être pourquoi ça ne marche pas fort pour eux.

Je compare ça a des artistes indie qui viennent de se lancer, qui ont 10000 followers, ont sur leur premier album autant d’écoutes que d’autres bien plus connus en France. Vraiment, c’est pas surprenant que les artistes français râlent.



Si tout les artistes français boudent le service, il ne se développera pas autant en France et ils passeront à l’oubliette pendant que les étrangers se développeront et auront tout le revenu. Il faut savoir évoluer avec son temps, et c’est pas pour rien que des groupes comme Pink Floyd ou Metallica sont venus sur Spotify depuis l’année dernière!



Et puis cela dépend du contrat de l’artiste, Zazie expliqué une fois quelle vende zéro ou un million d’album elle sera payer le même prix. Donc après c’est pareille pour le streaming l’artiste n’en ferra pas la couleur.








Orphis a écrit :



Sur Spotify, tu as des statistiques sur le nombre d’écoutes de chaque morceau du top 10 des artistes.



Quand tu vois les artistes français de renom avec très peu de followers (j’ai du mal à trouver plus de 10000), ça explique peut être pourquoi ça ne marche pas fort pour eux.

Je compare ça a des artistes indie qui viennent de se lancer, qui ont 10000 followers, ont sur leur premier album autant d’écoutes que d’autres bien plus connus en France. Vraiment, c’est pas surprenant que les artistes français râlent.







C’est exactement ça.



Je dirai même plus que Spotify ne doit pas être vu comme une source de revenus pour les artistes mais comme un fabuleux outil de promotion.



Il suffit de voir ce qui a été mis en place : système de following, mise en avant des concerts…



Sur Spotify les artistes en vie (tant physique qu’artistique) se font connaître et gagnent de l’argent grâce aux concerts où se rendent les gens qui les ont connu via Spotify, ou via la vente de CD/DVD si ils ne sont pas rattachés à un gros major.



Et le problème des vieux artistes c’est qu’ils sont dans le système de gagner de l’argent avec la vente des CD/DVD et avec leur promotion faite dans les médias traditionnels à renforts de gros sous.



Donc qu’ils ne gagnent rien avec Spotify est normal. Mais si ils se bougeaient, ils pourraient attirer de nouveaux auditeurs qui viendraient à leurs concerts.



J’ai moi même découvert des artistes “anciens”, suite à quoi il m’est arrivé d’acheter un de leurs CD pour l’offrir. Sans Spotify, je ne les aurai probablement jamais connu.









Killerjeff a écrit :



…aucun invité n’avait demandé comment ca se faisait qu’un artiste ne touche que 1€ sur les 20









salut




  • il es LA, le problème –&gt; “aucuns” !!!<img data-src=" />

    .. SURTOUT, ne pas embarrasser (fâcher) son invité, alors on noie la discussion

    avec des Q.. “people” :

    “au Festival de Cannes, on vous a vu au bras “de …”, qu’en est-il de votre relation” ?



Et du coté de Qobuz ? Quelqu’un à une idée du niveau de rémunération ?








Killerjeff a écrit :



Je me souviens il y a quelques années, j’avais entendu dire Pascal Negre, ce saint homme, dire qu’il fallait arrêter de dire que les artistes étaient riches car il ne touchait que 1€ par CD et donc que très rare sont les artistes très riches. Mais a coté aucun invité n’avait demandé comment ca se faisait qu’un artiste ne touche que 1€ sur les 20€ d’un CD.



Donc le rapport de 118 est scandaleux mais dans la lignée décédée des CD





1€ par CD ok



Certes mais tu oublis en plus du producteur, l’editeur, le distributeur , la promo, donc oui ils se font du blé mais pas 118 <img data-src=" />









Orphis a écrit :



Sur Spotify, tu as des statistiques sur le nombre d’écoutes de chaque morceau du top 10 des artistes.



Quand tu vois les artistes français de renom avec très peu de followers (j’ai du mal à trouver plus de 10000), ça explique peut être pourquoi ça ne marche pas fort pour eux.

Je compare ça a des artistes indie qui viennent de se lancer, qui ont 10000 followers, ont sur leur premier album autant d’écoutes que d’autres bien plus connus en France. Vraiment, c’est pas surprenant que les artistes français râlent.



Si tout les artistes français boudent le service, il ne se développera pas autant en France et ils passeront à l’oubliette pendant que les étrangers se développeront et auront tout le revenu. Il faut savoir évoluer avec son temps, et c’est pas pour rien que des groupes comme Pink Floyd ou Metallica sont venus sur Spotify depuis l’année dernière!







Déjà, faut dire qu’une fois qu’on enlève 95% des popstars, star-ac qui sont juste propulsé 6 mois le temps de faire un album archi commercial sans intérêt et ceux morts depuis 30 ans il reste plus beaucoup d’artistes FR <img data-src=" />



Blague à part (oui je sais, il en faut pour tout les goûts) j’y connais rien dans le domaine mais comme dit au dessus faut plus voir sa comme un moyen supplémentaire de revenu et essayer de se faire mieux connaitre je suppose.



Derrière il y as encore les CD, les MP3 démat, les contrats radio/TV, les concerts, d’autres sites de streams légaux genre deezer etc… tout ça cumulé, ils ne doivent pas trop être à plaindre niveau finance quand même (même si ça reste regrettable que des majors puissent s’engraisser sur leur dos).



Marrant les commentaires qui trouvent les système normal…

Je voudrais bien voir combien sont prêt à travailler quasi gratuit, parce que le gentil investisseur/patron l’aide à avoir de la “visibilité”…



Entre 3 et 7% pour un CD, 18 fois moins qu’un producteur, (312 000 écoutes sur spotify pour gagner l’équivalent de la vente d’un seul LP!). Les proportions de rémunérations entre Spotify/producteurs/éditeurs et artistes sont ridicules. Ils investissent et donnent de la visibilité certes, mais n’auront rien à vendre si les artistes n’étaient pas là. Point.



Que ceux qui trouvent ce système qui fait de l’argent pour tous sauf le producteur est correct se fassent payer en visibilité, je veux bien une photo de leur frigo ensuite…



J’hallucine un peu là… <img data-src=" />



Allez aux concerts près de chez vous, pas seulement ceux à 80 euros l’entrée, et discutez avec les groupes, y’a de quoi revenir un peu sur terre sur la vie qu’on mène pour défendre notre musique.


Et pendant ce temps là, les télés et radios paient respectivement 5% et 6% de leurs recettes à la SACEM (contre 70% pour Spotify), ce qui pour une radio comme Fun Radio correspond à 0,0553 euros la minute, à diviser par le nombre d’auditeurs moyen ; je n’ai pas trouvé le nombre d’auditeurs moyens, mais c’est 3.513.000 auditeurs par jour, 1.512.000 pour la matinale, donc on peut supposer sans trop de risque qu’il y a au moins 500k auditeurs en moyenne ; avec une durée moyenne de chanson d’environ 3 minutes, ça nous fait donc une redevance moyenne par chanson de 0,0553*3500000 = 3.318e-06 €, soit 500 fois moins que Spotify (et encore je pense que j’ai été particulièrement conservateur sur le nombre d’auditeur moyen), et malgré tout les vampires que sont les majors continuent de se plaindre que ces services ne “rapportent pas assez” et à les envoyer dans le mur… (et prétendaient à un moment que les services comme Spotify ne payaient pas assez par rapport aux radios parce qu’un passage radio c’était ~0,005 euros, en oubliant qu’un passage radio, il y avait des milliers d’auditeurs).


Je rajouterai aussi pour ceux qui défendent les majors parce que c’est eux qui font les investissements et prennent les risques : lorsque Grégoire (le premier artiste MyMajorCompany) a sorti sont premier album, MMC avait communiqué sur les chiffres, qui étaient particulièrement à l’avantage de l’artiste par rapport aux majors “classiques”, et ça donnait en gros :





  • le détaillant type FNAC touchait l’album à un prix HT d’environ 10 € (vendu 22 ou 23 € TTC ensuite)

  • le distributeur (Warner - oui dans la musique et les jeux-vidéos, ce sont les éditeurs qui sont les distributeurs, ce qui leur permet de contrôler le marché : si tu ne passes pas par eux et leurs commissions de voleurs, tu n’es pas en magasin) gardait 50% du prix de gros HT d’environ 10 € (leur seul et unique boulot, c’était de presser les galettes et les distribuer aux magasins, et ils faisaient porter le coût des invendus sur MMC), et reversait le reste à MMC

  • Sur sa part (50% du prix de gros HT, soit ~5€), MMC en gardait 50% (au moins eux avaient une vraie valeur ajoutée avec le marketing et la promo, mais ça reste une proporition énorme), en reversait 30% aux investisseurs, et 20% à l’artiste.





    On avait donc sur le prix de gros HT de 10 € :



  • 50% (soit 5 €) pour le distributeur qui ne prenait aucun risque et avait un coût de revient de production d’1 centime pour les galettes, et quelques centimes de plus pour la distribution

  • 25% (soit 2,50 €) pour l’éditeur (MMC) qui se chargeait de la promotion

  • 15% (soit 1,50 €) pour les investisseurs, qui sont ceux qui prennent tous les risques (les autres n’en ont quasiment aucun, MMC un peu s’ils investissent beaucoup en promo et qu’après c’est un flop)

  • 10% (soit 1 €) pour l’artiste, qui est la matière première du produit et sans qui il n’y a rien.





    Et il faut se dire que cette répartition est très largement à l’avantage de l’artiste par rapport aux contrats avec les éditeurs “classiques”.



    Il y a vraiment encore des gens pour justifier le parasitage des majors ?








ItalianDragon a écrit :



Imaginons que tu soies un cuisiner hors pair et que tu saches me faire des plats qui feraient passer les meilleurs cuistots du monde pour des gamins qui jouent dans un bac à sable et que je t’engage dans mon grand restaurant. Donc tu continues à acheter la matière première toi même et cetera. Maintenant supposons que tu fasses une pièce montée pour un mariage ( le genre de pièce montée genre Hollywood ). La pièce montée a couté au couple environ 400 euros au total ( avec glaçage, décorations etc…).



Maintenant imagine que, alors que je n’ai fait que t’engager pour cuisiner dans mon restau et uniquement ça, que sur les 400 euros j’en gardais que 22 pour toi et que j’empochais le reste, alors que je n’ai fait que te fournir l’outillage de cuisine et un endroit ou le faire tandis que tu as choisi et acheté les matières premières, passé du temps à concevoir et réaliser le gâteau pour en faire une démonstration de ton savoir-faire, est-ce que tu accepterais ça ou bien tu voudrais me faire rôtir vivant ? Est-ce qu’il est juste que alors même que je suis le propriétaire du restaurant, que j’encaisse beaucoup d’argent par le biais des clients et tout ce qui suit, que j’encaisse quasiment tout alors que - pardonne moi l’expression - je n’ai rien glandé ?



En gros dans le milieu musical avec les ayant droits c’est ce qui se passe. Un artiste sur un morceau par une maison d’édition peu importe laquelle, touche 47 centimes par CD . Bien sur ils fournissent le matos et tout, et évidemment cela justifie une rémunération, mais clairement pas dans des proportions aussi absurdes. <img data-src=" />







Et qu’est ce qui t’empêche d’aller voir ailleurs ? Ah oui les mecs qui sont produits par les majors profitent de campagnes de pubs de plusieurs millions de dollars, assez pour faire vendre des palettes entières de la plus merdique des chansons…









Rokin a écrit :



Déjà, faut dire qu’une fois qu’on enlève 95% des popstars, star-ac qui sont juste propulsé 6 mois le temps de faire un album archi commercial sans intérêt et ceux morts depuis 30 ans il reste plus beaucoup d’artistes FR <img data-src=" />







Year Of No Light, Glorior Belli, Blut Aus Nord, Impureza, Aosoth <img data-src=" />









Gorkk a écrit :



[*]le distributeur (Warner - oui dans la musique et les jeux-vidéos, ce sont les éditeurs qui sont les distributeurs, ce qui leur permet de contrôler le marché : si tu ne passes pas par eux et leurs commissions de voleurs, tu n’es pas en magasin)







J’ai un gros doute là dessus, y a un (pauvre) rayon metal à la FNAC, je ne pense pas qu’ils passent par Warner.









Gorkk a écrit :



Il y a vraiment encore des gens pour justifier le parasitage des majors ?







Ca fait 10 ans qu’on entends ce discours et pourtant y a aucun super label hyper gentil avec les artistes qui n’a émergé… conclusion, y a pas d’alternative, ce modèle est justifié.



De toutes façon, tant que les artistes vendront plus grâce à la campagne marketing que par leur propre talent, ça continuera comme ça… et ça c’est uniquement la faute du consommateur de base qui n’achète que ce qu’on lui propose à la TV entre une pub pour du jambon et une pour du shampooing…



Bref, c’est pas prêt de changer pour la masse, perso, je m’en tamponne



Je suppose qu’ici personne ne travail pour une boite qui vend leur presta bxp plus cher qu’il n’est payé pour celle ci <img data-src=" /><img data-src=" />








Pochi a écrit :



J’ai un gros doute là dessus, y a un (pauvre) rayon metal à la FNAC, je ne pense pas qu’ils passent par Warner.





Pourquoi tu parles de metal qui passerait par Warner quand je te parles de Grégoire le premier artiste MMC ?



Mais les autres passent tous aussi par les majors pour la distribution, simplement parce qu’ils n’ont pas le choix, à part les quelques indépendants qui sont distribués uniquement dans les petites boutiques (à des volumes où très souvent le deal c’est “je t’échange 5 cds à moi à vendre contre d’autres cds”).



Quand tu regardes d’ailleurs, la majorité des labels “indépendants” sont en fait des sosu-labels de Sony, Warner, etc.







Pochi a écrit :



Ca fait 10 ans qu’on entends ce discours et pourtant y a aucun super label hyper gentil avec les artistes qui n’a émergé… conclusion, y a pas d’alternative, ce modèle est justifié.





Il n’y a pas d’alternative viable aujourd’hui simplement parce qu’il y a abus de position dominante du cartel en place ; et depuis 10 ans ils graissent la patte aux politiques pour verrouiller ce qui aurait permis aux concurrents plus honnêtes de faire quelque chose.









Pochi a écrit :



Year Of No Light, Glorior Belli, Blut Aus Nord, Impureza, Aosoth <img data-src=" />







Et dans un autre domaine marvin, le singe blanc, zerö, papier tigre, gablé, marilyn rambo, headwar, et une belle tripotée de groupes en tous genres qui font le renouveau de la scène rock en général…









Elwyns a écrit :



Le mec a juste apporté les fonds pour ouvrir le resto et pouvoir embaucher des gens, ainsi que faire la promotion de ce dernier pour que des clients viennent ; non c’est vrai il a rien glandé <img data-src=" />







Je disais ça sur le plan préparation du gâteau dans mon exemple. J’ai mal formulé, j’aurais du dire “alors que j’ai rien glandé au niveau de la préparation du gateau” <img data-src=" />

Quant au reste c’est une chose on ne peut plus normale et qui encore une fois ne justifie en aucun cas de raquer tout le pactole pour soi uniquement,en laissant comme dans mon exemple, le cuistot sans un kopek.









Pochi a écrit :



Et qu’est ce qui t’empêche d’aller voir ailleurs ? Ah oui les mecs qui sont produits par les majors profitent de campagnes de pubs de plusieurs millions de dollars, assez pour faire vendre des palettes entières de la plus merdique des chansons…









Le problème c’est que de nos jours les artistes, à moins qu’ils passent un temps non négligeable à fouiner pour trouver la perle précieuse, ignorent complètement le fait qu’il y a des façons bien plus justes de faire. C’est d’ailleurs là que réside le problème : les gens de nos jours connaissent que dalle aux alternatives et du coup sont dans la logique du “je fais comme les autres”. Si par contre ils étaient au courant alors là les majors seraient morts depuis belle lurette.









Gorkk a écrit :



Pourquoi tu parles de metal qui passerait par Warner quand je te parles de Grégoire le premier artiste MMC ?



Mais les autres passent tous aussi par les majors pour la distribution, simplement parce qu’ils n’ont pas le choix







Pour justement te montrer que l’alternative existe, que le choix existe et est fonctionnel. Pour la rentabilité c’est moins certain et dans tout les cas moins rentable que la major, mais c’est pas ce qui est recherché, n’est ce pas ? hein ?







Gorkk a écrit :



Il n’y a pas d’alternative viable aujourd’hui simplement parce qu’il y a abus de position dominante du cartel en place ;

et depuis 10 ans ils graissent la patte aux politiques pour verrouiller ce qui aurait permis aux concurrents plus honnêtes de faire quelque chose.







Mais verrouiller quoi ? Y a des lois qui t’obligent à passer par une Major ? Faut arrêter de jouer les victimes, les labels Metal (et certainement plein d’autres stules) sont exactement cette fameuse alternative depuis bien avant que les majors deviennent méchantes au yeux du grand public. <img data-src=" />









ItalianDragon a écrit :



Le problème c’est que de nos jours les artistes, à moins qu’ils passent un temps non négligeable à fouiner pour trouver la perle précieuse, ignorent complètement le fait qu’il y a des façons bien plus justes de faire. C’est d’ailleurs là que réside le problème : les gens de nos jours connaissent que dalle aux alternatives et du coup sont dans la logique du “je fais comme les autres”. Si par contre ils étaient au courant alors là les majors seraient morts depuis belle lurette.







Oui tu rejoins mon point de vu, la majorité des artistes et des consommateurs n’ont aucune éducation musicale et ne font que consommer bêtement ce qu’ils voient à la TV. C’est triste m’enfin ça n’empêche pas l’alternative d’exister, ce dont je suis bien content (mais ça fait pleurer mon banquier…)









Pochi a écrit :



Mais verrouiller quoi ? Y a des lois qui t’obligent à passer par une Major ? Faut arrêter de jouer les victimes, les labels Metal (et certainement plein d’autres stules) sont exactement cette fameuse alternative depuis bien avant que les majors deviennent méchantes au yeux du grand public. <img data-src=" />





Relis mon message : la plupart des labels “indépendants”, et y compris pour ceux de métal (en particulier ceux qui sont distribués dans les principaux magasins comme la FNAC) ne sont déjà en réalité pas indépendants (ce sont des filiales des majors) ; de plus, pour leur distribution, sauf exceptions ils passent aussi par la branche “distribution” des majors, simplement parce qu’ils n’ont pas le choix : c’est ça ou ne pas être en magasin.



Comme j’ai cherché à te l’expliquer, les majors contrôlent complètement la distribution physique (et c’est pareil dans le jeu vidéo), ce qui tue toute alternative (le net permet de contourner, mais chaque année une nouvelle loi achetée par les majors viennent leur redonner du contrôle dans ce domaine).



Le cas de Gégroire et MMC a justement montré que le discours des majors sur le fait que c’étaient normal qu’ils prennent beaucoup parce qu’ils prenaient tous les risques était pipeau, et que c’était exclusivement pour cacher qu’ils profitaient allégrement de leur monopole de fait de distribution (puisque c’est la partie distribution sans risque qui prend tous les profits dès que ce ne sont plus eux sur toute la chaîne), et qu’ils achetaient des lois pour reproduire ce monopole dans le numérique.









Gorkk a écrit :



Relis mon message : la plupart des labels “indépendants”, et y compris pour ceux de métal (en particulier ceux qui sont distribués dans les principaux magasins comme la FNAC) ne sont déjà en réalité pas indépendants (ce sont des filiales des majors) ; de plus, pour leur distribution, sauf exceptions ils passent aussi par la branche “distribution” des majors, simplement parce qu’ils n’ont pas le choix : c’est ça ou ne pas être en magasin.







Oui pour la distribution, mais c’est faux pour la filiation.



La grosse erreur c’est de penser qu’en dehors de la FNAC, il n’y a point de salut, c’est faux (ex: Adipocere).

D’autant plus qu’avec le net, à peu près n’importe quel label peut vendre en ligne ses productions.

Merde j’ai même acheté des CD via internet directement auprès de certains groupes (Como Muertos ou Taranis… envoyé depuis la Hongrie !)

Après que ce soit plus rentable pour les labels de lâcher des sous au distributeur qui pourra les mettre à la FNAC, c’est juste un calcul financier.







Gorkk a écrit :



Comme j’ai cherché à te l’expliquer, les majors contrôlent complètement la distribution physique (et c’est pareil dans le jeu vidéo), ce qui tue toute alternative (le net permet de contourner, mais chaque année une nouvelle loi achetée par les majors viennent leur redonner du contrôle dans ce domaine).

Le cas de Gégroire et MMC a justement montré que le discours des majors sur le fait que c’étaient normal qu’ils prennent beaucoup parce qu’ils prenaient tous les risques était pipeau, et que c’était exclusivement pour cacher qu’ils profitaient allégrement de leur monopole de fait de distribution (puisque c’est la partie distribution sans risque qui prend tous les profits dès que ce ne sont plus eux sur toute la chaîne), et qu’ils achetaient des lois pour reproduire ce monopole dans le numérique.







Qu’est ce qui a obligé MMC à passer par les majors ? A part l’envie d’en vendre des palettes à la FNAC ?

Y a aucune loi à mon avis qui les empêchais de produire leur CD et de le vendre eux-même, via leur site, s’ils ont les backers, ils ont déjà un public d’acheteurs potentiles.

La seule raison pour laquelle les labels passent par les majors c’est que ça leur rapporte plus que ça ne coûte.