Valve a annoncé avoir rejoint officiellement la Linux Foundation. Une étape importante pour cette société qui capitalise désormais sur le jeu sous Linux, après avoir présenté ses Steam Machines et son système d’exploitation dédié, SteamOS.
Valve n’a plus besoin de cacher l’intérêt que suscite Linux. Le système libre est maintenant à la base de SteamOS, une plateforme totalement tournée vers le jeu. L’entreprise a décidé de capitaliser sur sa boutique Steam et d’en faire le portail d’accès de ses consoles et procède pour cela à des améliorations, comme la possibilité de commencer à jouer à un titre qui n’est pas fini d'être téléchargé.
Cet intérêt pour Linux revêt aujourd’hui une forme plus officielle puisque Valve est désormais membre à part entière de la Linux Foundation. Le responsable Mike Sartain explique ainsi : « Rejoindre la fondation Linux n’est que l’une des nombreuses manières dont Valve investit dans le développement du jeu sur Linux. À travers ces efforts, nous espérons contribuer aux outils qui permettent aux développeurs de créer de nouvelles expériences sur Linux, encourager les constructeurs matériels à donner une priorité au support pour Linux et enfin fournir une plateforme ouverte et élégante pour les utilisateurs Linux ».
Le fait de rejoindre la fondation n’est pas seulement un acte « politique » visant à donner plus de visibilité à ses produits. En tant que membre, Valve peut influer sur le développement général de Linux et participer aux décisions qui sont prises sur les axes d’évolution. Toutefois, Valve ne précise pas combien elle a payé car les entreprises qui entrent dans la fondation payent un montant allant de 5 000 à 500 000 euros, offrant alors une adhésion de type bronze, argent ou or.
Actuellement, la section Linux des jeux proposés sur Steam contient 253 titres. Bien que le chiffre soit en constante augmentation, on remarque à l’examen de la liste qu’elle contient essentiellement des jeux de studios indépendants. Un des aspects importants du développement de la plateforme sera donc d’attirer de plus gros éditeurs possédant des titres connus, aptes à attirer un large public.