Le maire de Paris, via son propre compte Twitter, a annoncé l'arrivée sur le sol parisien des bureaux français de la société Twitter dès l'an prochain.
Chez @twitter à San Francisco avec @jack Dorsey. Nous parlons de l'implantation de leur bureau à @paris au printemps 2013 cc @twitter_fr
— Bertrand Delanoë (@BertrandDelanoe) Septembre 27, 2012
Publié jeudi dernier, ce tweet du compte officiel de Bertrand Delanoë résume donc la situation. Présent à San Francisco pour quelques jours en vue d'une coopération entre Paris et San Francisco, le maire de Paris a profité de l'occasion pour se rendre au QG de Twitter. Delanoë a notamment discuté avec le PDG de Twitter de l'implantation de la start-up US sur le sol français. Outre la précision quant à l'arrivée de ces bureaux au printemps prochain, aucun autre détail n'a été révélé. Jack Dorsey, le patron de Twitter, s'est contenté de remercier le maire pour sa venue et qu'ils se reverront à Paris.
Deux photos ont été publiées par l'équipe du maire de Paris afin d'immortaliser la rencontre.
La pique du fondateur d'Overblog
Si les retours positifs ont été nombreux quant à la nouvelle coopération entre Paris et San Francisco, ou encore à propos de l'arrivée de Twitter sur le sol français, certains ont profité de l'occasion pour rappeler que la France était bien loin d'aider les start-ups françaises.
Frédéric Montagnon, le cofondateur d'Overblog, la fameuse plateforme de blog française, a ainsi apostrophé Bertrand Delanoë en lui demandant de travailler plutôt à mettre en place des conditions favorables pour les start-ups locales plutôt que d'attirer les sociétés étrangères.
.@bertranddelanoe Vous feriez mieux de travailler à créer les conditions de la croissance des entreprises françaises... #oseo #charges #...
— Frédéric Montagnon (@fred_montagnon) Septembre 27, 2012
Montagnon a ajouté par la suite vouloir en parler sérieusement et être à la disposition du maire parisien.
Le cofondateur d'Overblog est particulièrement remonté par la dernière loi des finances et l'alignement de l'imposition des revenus du capital sur ceux du travail. Selon Jean-David Chamboredon, patron du fonds des entrepreneurs internet ISAI et administrateur de France Digitale, cet alignement va conduire « un entrepreneur cédant son entreprise après 10 ans de labeur, d'incertitudes, de hauts et de bas, de semaines de 70 heures... à payer 45% (taux marginal de l'IRPP) +15,5% (CSD/CRDS) soit plus de 60% sur la plus-value de cession. Nous sommes ici dans le dogme anti-capitaliste, l'anti-économique, le « brisage de rêve », la démotivation quasi-sadique, le "je-ne-sais-quoi-qui-donne-la nausée"... »
Pour de nombreux entrepreneurs français, la situation actuelle risque de freiner la création de nouvelles start-ups en France et de pousser les actuels entrepreneurs à passer certaines frontières...