Après une période de bêta, le système d'exploitation open source Open WebOS est passé en version finale 1.0 durant le weekend, respectant ainsi le calendrier qui avait été défini en début d'année. Certains portages sont d'ores et déjà de la partie, notamment sur un Galaxy Nexus, et les développeurs indiquent les voies sur lesquelles ils travaillent pour les prochaines versions de cet OS.
Pour rappel, le projet Open WebOS est né il y a un peu plus de neuf mois lorsque HP a indiqué qu'ils ne développeraient plus de terminaux mobiles (tablettes ou smartphones) basés sur le système d'exploitation WebOS. Le constructeur a alors mis son code source à la disposition de la communauté, ainsi qu'un planning détaillant la livraison des différents éléments et il a été particulièrement bien suivi jusqu'ici.
Open WebOS passe donc en version 1.0 et l'on peut retrouver le code source au sein de ce GitHub. Les développeurs indiquent qu'il comprend 75 modules (contre 54 sur la bêta) et que cela représente pas moins de 450 000 lignes de code. Un émulateur fonctionnant sous Ubuntu est aussi disponible, et il est possible de développer des applications via Enyo 2, un framework commun aux plateformes fixes et mobiles et s'appuyant sur Javascript.
Une version 1.0 et les premiers portages sont déjà là
De plus, et outre la version mobile d'Open WebOS, une version pour PC de bureau est aussi de la partie. Voici d'ailleurs une démonstration sur un PC tout-en-un tactile d'HP :
Mais ce n'est pas tout puisqu'avec l'arrivée de cette première version finale, c'est aussi un portage sur un Galaxy Nexus qui a été réalisé. Si pour le moment tout ne semble pas très fluide, l'accélération matérielle n'étant pas prise en charge, voici une seconde vidéo de ce que cela donne :
Le développement continu
De plus, l'équipe en charge du projet indique que le développement d'Open WebOS continue et ajoute que certains modules seront pris en charge dans le futur. C'est le cas de Webkit 2.0, de QT5, l'ajout de composants open source au niveau de la partie audio, d'une couche BlueZ pour le Bluetooth ou ConnMan pour la partie réseau.
Reste maintenant à savoir si d'autres portages auront lieu et si des développeurs vont prendre le temps de développer des applications pour ce système d'exploitation, au futur pour le moins incertain. En effet, sans aucune annonce de la part de fabricants de matériel exploitant ce système d'exploitation, il nous semble difficile de penser que des investissements soient réalisés.
