Jouer régulièrement aux jeux vidéo augmenterait le volume de notre cerveau

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Quand certains médias parlent de la pratique des jeux vidéo comme une addiction néfaste, des chercheurs allemands sont parvenus à mettre en évidence un lien entre le fait de jouer régulièrement, et l'augmentation du volume de certaines zones du cerveau.

mémoire oubli cerveau

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Le très sérieux Max Planck Insititute for Human Developement de Berlin vient de mener une étude sur les effets de la pratique des jeux vidéo sur le cerveau humain. À l'aide de 46 cobayes, l'équipe de l'institut est parvenue à déterminer que jouer régulièrement pouvait être plutôt bénéfique pour le développement de notre matière grise.

 

Les scientifiques ont réparti leurs volontaires en deux groupes de 23 personnes. Le premier était composé de gens ne jouant pas du tout aux jeux vidéo, tandis qu'il était demandé au second groupe de jouer au moins 30 minutes par jour à Super Mario 64, le tout sur une période de deux mois. La moyenne d'âge des participants était la même dans les deux cas : 24 ans.

 

Régulièrement, les équipes de l'institut mesuraient la croissance du cerveau des volontaires en leur faisant passer des IRM. Il est alors apparu que certaines zones de ce dernier gagnaient en volume chez le groupe de joueurs, ce qui n'apparaissait pas chez les non-joueurs. Les parties concernées sont l'hippocampe droit, le cortex préfrontal droit ainsi que le cervelet, des zones qui interviennent dans certaines fonctions importantes comme la navigation dans l'espace, la mémoire, la planification stratégique et la motricité des mains.

Les jeux pourraient être utilisés pour traiter certaines maladies mentales

Simone Kühn, la directrice de cette étude, ainsi que son équipe estiment que ces résultats peuvent être utiles dans la pratique et amener à de nouvelles formes de thérapies pour certaines pathologies. Les jeux vidéo pourraient donc être utilisés pour traiter la schizophrénie ou le stress post-traumatique, qui ont pour point commun de réduire le volume de certaines zones du cerveau. Les maladies neurodégénératives comme Alzheimer pourraient également être concernées.

 

« La plupart des patients acceptent plus facilement les jeux vidéo que les autres traitements médicaux », assure Jürgen Gallinat, psychiatre et coauteur de l'étude. Celle-ci montre également que plus les effets sont prononcés, plus les patients ont envie de rejouer, ce qui ne peut que faciliter le traitement. Gare toutefois à une éventuelle « addiction », les bonnes choses devant toujours être appréciées avec modération.

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