Un fournisseur de VPN lance son « Transparency Report »

Rasta requêtes

Depuis jeudi dernier, le fournisseur de VPN Proxy.sh met à la disposition du public un « Transparency Report ». À la clé : les demandes reçues de la part de tiers, par exemple en raison d’atteintes au copyright. Mais à la différence de la plupart des autres rapports publiés jusqu’ici par certains géants du Net, la société prend le soin de préciser les suites données à chaque requête, de même que ses motivations. 

proxy dmca

 

Google, Twitter, Microsoft... Nombreux sont les géants du Net à proposer aujourd’hui un rapport de transparence (ou en anglais « Transparency Report »). En clair, il s’agit d’informations que ces entreprises mettent en ligne à la vue de tous à propos de requêtes dont elles sont l’objet du fait de leurs activités. Twitter publie par exemple des données concernant le nombre de demandes d’identification de ses utilisateurs. Google communique de son côté sur les demandes de déréférencement qu’il reçoit de la part des ayants droit, lesquels souhaitent que certaines URL n’apparaissent plus au sein de son moteur de recherche, etc.

 

Le procédé est doublement avantageux pour ceux qui publient ce genre de rapport : non seulement ils redorent leur blason en s’affichant en apôtres de la transparence, mais en plus ils laissent s’installer chez ceux qui leur adressent les requêtes l’idée selon laquelle celles-ci seront exposées à la vue de tous (avec les risques que cela comporte - notamment en cas d’erreur).

Proxy.sh inaugure son « Transparency Report »

En fin de semaine dernière, c’est le fournisseur de VPN (ou réseau privé virtuel) Proxy.sh qui a inauguré son « Transparency Report ». Cette entreprise installée aux Seychelles et proposant ses services à ceux qui souhaitent davantage de protection au travers de leur utilisation d’Internet a en effet annoncé jeudi qu’elle mettrait dorénavant en ligne l’ensemble des notifications qu’elle recevrait. Surtout, Proxy.sh a promis de préciser les suites données à chaque demande, ainsi que les motivations ayant guidé ses choix.

 

Pour l’heure, à peine dix requêtes ont été mises en ligne. De fait, l’on est bien loin des plus de 6 millions d’URL signalées à Google comme étant illicites par les ayants droit, et ce pour la seule semaine du 7 octobre 2013. Quoi qu’il en soit, force est de constater qu’il s’agit uniquement de demandes liées à des questions de copyright. Viacom fait en effet valoir au travers de cette requête qu’une adresse IP fournie par Proxy.sh a servi à télécharger illégalement, via un client BitTorrent, un épisode de la série South Park. Dans cette autre requête, une société se plaint du partage illicite d’un film à caractère pornographique.

 

proxy.sh dmca

 

La réponse adressée par Proxy.sh à ces plaignants est toujours la même : elle indique avoir fermé les ports ayant servi aux échanges notifiés. Ceci n’est guère surprenant, puisqu’il s’agit de la ligne de conduite que promet d’adopter l’entreprise dans ce cas de figure. « Nous avons toujours été clairs : nous ne collaborerons jamais avec des tiers à partir du moment où cela implique de fournir des données vous concernant, sauf si vous menez des activités néfastes pour les êtres humains » insiste à cet égard la société, accusée il y a quelques semaines de ne pas assurer suffisamment la protection de ses clients.

 

Selon TorrentFreak, il s’agit du premier fournisseur de VPN à proposer un tel rapport. Selon nos confrères, d’autres concurrents seraient sur le point de suivre à leur tour cette voie vers davantage de transparence. 

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