Bruxelles détaille ses mesures pour favoriser l'utilisation du cloud

Bruxelles détaille ses mesures pour favoriser l’utilisation du cloud

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Xavier Berne

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Droit

28/09/2012 3 minutes
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Bruxelles détaille ses mesures pour favoriser l'utilisation du cloud

Pour stimuler l'économie de l'Union européenne, la Commission entend favoriser l'utilisation de solutions informatiques dites dans le « cloud ». Elle a d'ailleurs détaillé hier un plan en ce sens.

commission bruxelles

 

Selon Bruxelles, le stockage de données à distance est une méthode « plus rapide, moins chère, plus flexible et potentiellement plus sûre que les solutions informatiques sur site ». Elle permet par exemple de réduire les coûts d’échelle et d’augmenter la productivité, dans la mesure où 80 % des organisations qui choisissent cette solution réduisent leurs coûts d'au moins 10 % à 20 %. Mais cette technique ne peut porter ses fruits que si les entreprises et le secteur public adoptent ce type de solution en nombre, note la Commission. Cette dernière a ainsi détaillé hier une série de mesures :

  • Faire un tri dans la jungle des normes techniques de façon à assurer l'interopérabilité, la portabilité des données et la réversibilité pour les utilisateurs de services en nuage. Les normes nécessaires devraient être définies d'ici à 2013;
  • Soutenir les systèmes de certification à l'échelle de l'UE pour les prestataires de services en nuage fiables;
  • Élaborer des conditions contractuelles types « sûres et équitables » pour les contrats d'informatique en nuage, notamment pour les accords sur les niveaux de service;
  • Créer un partenariat européen en faveur de l'informatique en nuage associant les États membres et les entreprises pour pouvoir disposer du pouvoir d'achat du secteur public (soit 20 % de l'ensemble des dépenses informatiques), afin de faire prendre forme au marché européen de l'informatique en nuage, d'améliorer les perspectives de croissance jusqu'à un niveau concurrentiel des prestataires européens de services en nuage et d'offrir des services d'administration en ligne moins chers et de meilleure qualité.

La Commission espère que cela conduira à terme à la création de deux millions et demi de nouveaux emplois en Europe, et de participera au PIB de l'Union à hauteur de cent soixante milliards d'euros par an d'ici à 2020. « L'informatique en nuage peut changer la donne de notre économie, a déclaré Neelie Kroes, commissaire européenne en charge de la stratégie numérique des 27. Sans action à l'échelle de l'UE, nous resterons cloisonnés dans les bastions nationaux et nous passerons à côté de milliards d'euros d'économies. Nous devons atteindre une masse critique et fixer un ensemble de règles unique pour toute l'Europe. Nous devons travailler de front à réduire les risques perçus de l'informatique en nuage ». 

 

Rappelons qu’en France, l’informatique « dans le nuage » est également soutenue par les pouvoirs publics, mais pose certaines questions juridiques, liées par exemple à la copie privée.

Écrit par Xavier Berne

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Commentaires (15)


C’est une très bonne chose, je ne suis pas ingénieur mais quand je vois la jungle des offres, ça doit être un casse tête pour les DSI de choisir <img data-src=" />





Bruxelles détaille ses mesures pour favoriser l’utilisation du cloud





Rien à cirer, je n’en veux pas, ce sera mon seul commentaire <img data-src=" />


+1 et honnêtement si ça sert surtout à ceux qui crée le cloud et qui vendent leur services quelle société accepterait de mettre ses données à l’extérieur et d’en perdre le contrôle (copie, lue par un tier, piratage industriel etc)


Grâce aux “artistes”, le cloud va faire un peu comme le nuage de Tchernobyl: il va s’arrêter à la frontière. <img data-src=" />








ragoutoutou a écrit :



Grâce aux “artistes”, le cloud va faire un peu comme le nuage de Tchernobyl: il va s’arrêter à la frontière. <img data-src=" />





On s’en fout, le cloud à la française on l’a arrêté fin juin dernier. <img data-src=" />









Industriality a écrit :



C’est une très bonne chose, je ne suis pas ingénieur mais quand je vois la jungle des offres, ça doit être un casse tête pour les DSI de choisir <img data-src=" />





Pas du tout, pour un DSI c’est facile: “Pas de nuage ici.”





et de participera au PIB de l’Union à hauteur de cent soixante milliards d’euros par an d’ici à 2020.



Il sort d’où ce chiffre, sérieusement ? Faut arreter avec les chapeau là…



Sinon, le cloud, oui mais surement pas pour tout. Comme toutes les solutions informatiques, celle-ci a ses avantages et ses inconvénients, il est illusoire d’y voir un Saint Graal, il n’y en a pas en informatique.



L’hébergement sur site a de beau jour devant lui.








Superambre a écrit :



+1 et honnêtement si ça sert surtout à ceux qui crée le cloud et qui vendent leur services quelle société accepterait de mettre ses données à l’extérieur et d’en perdre le contrôle (copie, lue par un tier, piratage industriel etc)







C’est marrant, ce fut ma première réaction pour le SaaS et le Cloud. Je suis surpris chaque jour du nombre de groupes qui confient leurs données (Cloud) et leurs applications (SaaS) à d’autres boites. Même et surtout des grosses.



On en arrive à des situations délirantes où l’éditeur d’un logiciel dispose des données de son client et d’un contrôle totale de l’application, qu’il peut décider de lui retirer quand ça lui chante. J’ai même eu l’occasion de constater que les dérives existent déjà : un client d’une société éditrice d’une solution en mode SaaS décide de changer de solution. Il souhaite donc évidemment récupérer ses données hébergées chez le fournisseur de service avant de partir chez le concurrent. “Pas de problème, monsieur” lui répond-on, “ça fait 5000 €” <img data-src=" />

Pour récupérer ses données ? srlsy ? <img data-src=" />









davidbidji a écrit :



“Pas de problème, monsieur” lui répond-on, “ça fait 5000 €” <img data-src=" />

Pour récupérer ses données ? srlsy ? <img data-src=" />







J’espère qu’il avait des copies des données ailleurs, et surtout chez lui ?



Je connaissais le chou de Bruxelles, pas le cloud’Bruxelles<img data-src=" />


De toutes façons le cloud c’est déjà has been.



Les marketeux technocrates sont passés à Big Data.








baldodo a écrit :



De toutes façons le cloud c’est déjà has been.



Les marketeux technocrates sont passés à Big Data Brothers.







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Zut, j’ai reposté <img data-src=" />



Ils sont en train de nous expliquer que l’externalisation c’est génial, que ça va permettre à l’Europe d’expier sa période coloniale en favorisant ses anciens larbins ?



Je pensais que c’était notoire.








Jarodd a écrit :



J’espère qu’il avait des copies des données ailleurs, et surtout chez lui ?





S’ils les demandent, c’est pas bon signe. <img data-src=" />



Le cloud, ok à une condition : En redondance avec un chiffrement des données, et par un cryptage fait soi-même, sans que les données en clair ne sortent, via une moulinette bien connue et sous contrôle.



Parce que les offres que j’ai vu “vous inquiétez pas pour la sécurité, on chiffre tout chez nous”… facepalm



Le gars reçoit les données en clair avec le risque de copie et d’interception (FAIL), chiffre tout (supposément) avec un algo à la sûreté inconnue et la clef juste à côté sinon les données seraient plus récupérables (2x combo FAIL), puis déchiffre systématiquement les infos pour les renvoyer en clair à chaque demande vu que le client est étranger au chiffrement (3x MASTER ULTRA COMBO EPIC FAIL). C’est pire que les gars qui stockent les données importantes en clair ! Au moins eux ils gaspillent pas de la puissance de calcul et du stockage de clef pour rien… -_-



PS: C’est un vieil article, mais là c’est trop fallait que je réponde. <img data-src=" />