Marc Merrill, le président et cofondateur de Riot Games a eu un réveil difficile ce dimanche. En effet, l'homme a vu son compte Twitter piraté, et saupoudré de quelques fuites concernant un jeu de cartes en ligne basé sur l'univers de League of Legends.
Les jeux de cartes à collectionner en ligne semblent aiguiser l'appétit de nombreux éditeurs. Entre Duel of Champions chez Ubisoft, Hearthstone de Blizzard, ou encore Scrolls du côté de Mojang, les joueurs n'ont que l'embarras du choix. Si l'on en croit les récentes fuites apparues sur le fil Twitter de Marc Merrill, le cofondateur de Riot Games, l'éditeur de League of Legends planche également sur le sujet, mais semble réticent à se lancer.
En effet, un certain Jason s'est infiltré sur le compte du président de Riot Games et a menacé de dévoiler près de 200 Mo d'images concernant un jeu baptisé League of Legends : Supremacy, à moins que Marc Merrill ne l'en empêche. Une menace qui ne sera pas mise à exécution, puisque seule une capture de l'écran de connexion (ci-dessus) sera diffusée.
Selon notre pirate du dimanche, qui disposerait du code source du client et du serveur de jeu, le titre serait entièrement prêt. Il affirme également que Riot ne l'a pas lancé commercialement, car « ils ne veulent pas que vous jouiez à ce jeu ».
Riot ne dément pas l'existence du jeu, mais le qualifie de prototype
Quelques heures plus tard, Marc Merrill a repris le contrôle de son compte Twitter, et n'a pas démenti l'existence de League of Legends : Supremacy. Par contre il a plutôt qualifié de « vieilles images issues d'un prototype » les quelques captures d'écran qui ont fuité. Il ajoutera ensuite que l'éditeur travaille sur quelques nouvelles idées pour son jeu, mais que nombre d'entre elles ne verront jamais le jour comme des cinématiques, des comics ou ce genre de choses.
Yup, someone got onto my Twitter account. Yup, someone shared some old screens from one of the many prototypes we've experimented with.
— Marc Merrill (@MarcMerrill) October 13, 2013
Pour l'anecdote, sachez que Marc Merrill n'utilisait pas le système de double authentification proposé par Twitter et s'était contenté d'un « vieux mot de passe », facilitant ainsi le travail du pirate. On s'amusera tout de même du fait que le dernier retweet du président de Riot Games, daté de quelques jours déjà, propose également une autre théorie, tout aussi valable. De là à penser que tout ceci était organisé, il n'y a qu'un pas.