Internet Explorer 6 est devenu l’incarnation d’un pan de l’histoire du web que beaucoup, surtout du côté des développeurs, rêvent de voir disparaître. Mais avec le passage sous la barre des 5 % d’utilisation, le destin du navigateur est presque accompli, au grand soulagement de beaucoup.
Internet Explorer doit son succès hors norme à son intégration au sein du système d’exploitation Windows. Pour une grande majorité d’utilisateurs, il n’était plus nécessaire d’aller chercher un logiciel tiers puisqu’il leur était servi sur un plateau. Dès lors, l’âge d’or d’Internet Explorer a commencé et a atteint son paroxysme avec la version 6, présente au sein de Windows XP. Pourtant, Microsoft s’est endormi sur ses lauriers, forçant les développeurs à progresser dans leurs créations en contournant les limites. On connait la suite : l’arrivée de Firefox, puis de Chrome, tour à tour responsables d’un effritement considérable de la part de Microsoft dans ce domaine.
Aujourd’hui, Internet Explorer 6 représente moins de 5 % de part de marché dans le monde selon Net Applications. Un effondrement qui est dû à plusieurs facteurs. Tout d’abord, l’impact de Firefox et de Chrome, dont les parts de marché n’ont fait que croître, au point d’ailleurs que le navigateur de Google est premier dans plusieurs pays désormais. Ensuite, le propre renouvellement d’Internet Explorer chez Microsoft, dont le rythme s’accélère d’ailleurs : la version 11, intégrée à Windows 8.1, sort à peine un an après la version 10.
L’un des facteurs principaux est également le propre cycle d’évolution de Windows. En effet, au fur et à mesure que les nouvelles versions du système sortent, la mouture fournie d’Internet Explorer est plus récente. Vista était par exemple fourni avec la version 7, tandis que Windows 7 intégrait Internet Explorer 8. Ceux qui ont suivi nos récentes actualités noteront toutefois qu’il existe un écart conséquent entre le nombre de machines sous Windows XP restant (estimée à 25 à 30 %) et la part d’Internet Explorer 6, signe que même les vieilles machines ont d’autres navigateurs plus récents.
Plus généralement, on note dans les statistiques qu’Internet Explorer reprend globalement du poil de la bête, avec une part mondiale de 57,80 %. Selon Ars Technica, il y a une raison simple à ce retour : la part des appareils mobiles a diminué dans la navigation globale, mettant ainsi plus en avant les ordinateurs et donc Internet Explorer.
Notez cependant que le fait qu’Internet Explorer 6 passe sous la barre des 5 % ne devrait rien changer du côté des développeurs web. Beaucoup ont déjà abandonné depuis longtemps son support et le mouvement s’est largement accéléré avec le HTML5.
Commentaires (44)
#1
Crève charogne !
Mainteant ie7 et 8 devrait le suivre rapidement dans la tombe… (Malheureusement 2017 et 2020 sigh)
#2
Champomy pour tout le monde !! " />
N’empeche vivement la mort d’xp que 6/7/8 passe au cimetière aussi " />
#3
En fait il faut un IECountDown.com tout court.
A part IE10 et IE11, tout ce qui est sortie avant est a éviter et est insupportable pour un developpement Web , même intranet. C’est un gaspillage d’argent continue y compris pour l’argent publique.
ChromiumFrame est une très bonne solution a ce problème au passage .
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Va-t-en avec Bille Gates " />
" /> Gné
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c’est marrant vu le nombre de client qui nous demande du recettage pour ie 6
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#8
Le drapeau Américain sera en berne lorsqu’il aura disparu totalement ? " />
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Ca ne veut rien dire, il y a 4 ans Chrome était à moins que ça, je crois en l’avenir d’IE 6, gardez confiance, un navigateur qui se lance instantanément, qui affiche les sites correctement pour peu que leurs concepteurs aient fait un effort de compatibilité (c’est aux sites d’être codés pour les browsers et non l’inverse), et j’en passe.
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Principalement à cause de la Chine : ils sont 22% à être sous IE6, et 22% de 1,4 milliards ça fait beaucoup de monde !
http://www.ie6countdown.com/
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il y a encore pas mal d’IE 6 et 7 en entreprise. Dans des (très) grands groupes.
Ils me pourrissent encore la vie, et n’apparaissent jamais dans ces stats faites à partir de statistiques de site web grand publique.
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Ie8 et ie9 sont pourri en css avec les standards, mais de toute façon ce qui ne va pas c’est le versionning limité par systèmes et la non maj automatique comme ff et chrome… A la base c’est une idée pourri qui pénalise internet tout court quand un navigateur est en situation de monopole !
Et honnêtement j’en ai plus rien a faire que mes visiteurs aient pas plein de détails css visibles quand ils sont sous ie, tant qu’ils ont les divs visible ça passe pour moi, et ça leur donne une raison de changer de navigateur quand plein de sites sont inadaptés…
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Faut sortir une nouvelle version d’HTTP, ça fera le ménage ! " />
J’ai essayé des vieux navigateurs (IE3, Netscape, Amaya…) et ils ne marchent plus du tout, même pas un problème d’interprétation du HTML, juste que les serveurs ne répondent plus en HTTP 0.9, et ces navigateurs ne gèrent pas les versions supérieures " />
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M’enfou je suis sous IE5 " />
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Jamais eu de problème pour visionner les sites web autant avec ie 6 qu’avec ie 7,8,9 ou chrome, après le casse tête c’est pour les développeurs et créateur de site internet mais les technologies des navigateurs font leur temps avec le succès que l’on connais.
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Dire qu’on fait partie de ces 5% au taf " />
Des machines qui ont plus de 5 ans, un OS qui va “mourir” dans 6 mois et des serveurs à la ramasse…y a pas à dire on est à la pointe du progrès. Enfin, c’est pas comme si on était un service SIG dans une agglo de 18 communes " />
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5%, on y est presque les gars " />
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la plupart des serveurs sont sur Linux mais c’est vrai que vu comment Windows montent sur la partie serveur, on surprend maintenant des gens se vanter que tel boite à des serveurs sur Linux alors qu’il y a 10 ans, c’était une évidence.
Dans 10 ans, on se félicitera que 20% des serveurs sont sur Linux alors que la part était de 90% au début des années 2000
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c’est vrai pour la messagerie, c’est vrai que Windows/exchange est apprécié des grosses boites. En revanche, pour gérer des gros servers de base de données, des data center… Linux et autres AS 400 sont privilégié.