Twitter compte bien rester indépendant et parle de son entrée en bourse

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Nil Sanyas

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Économie

26/09/2012 3 minutes
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Twitter compte bien rester indépendant et parle de son entrée en bourse

Si Twitter entrera certainement un jour en bourse, ce n'est pas pour tout de suite. Le climat actuel a, semble-t-il, refroidit le patron de Twitter, même s'il se défend d'être influencé par les mauvais résultats en bourse de Facebook. Twitter souhaite de plus rester une entreprise indépendante.

 

Valorisé à près de 10 milliards de $ l'an passé, le réseau social Twitter fait l'objet depuis deux ans de nombreuses rumeurs quant à sa future entrée en bourse. Or ces dernières années, de nombreuses sociétés du Web ont tenté l'aventure, avec bien peu de réussite.

De nombreuses déconvenues depuis 2011

Facebook, entré en bourse il y a quelques mois à peine, est le plus emblématique des difficultés des start-ups du web à réussir au NASDAQ, le marché boursier high-tech des États-Unis. Mais le réseau social n°1 au monde, dont l'action a perdu la moitié de sa valeur depuis son introduction, n'est pas le seul à essuyer un échec. 

 

La fameuse webradio américaine Pandora, entrée en bourse l'an passé, a connu une belle progression les premiers jours jusqu'à atteindre 20 $ l'action début juillet 2011. Aujourd'hui, l'action du site musical ne vaut plus que 10,2 $, un niveau proche de son plus bas historique (8,06 $) et bien inférieur à son introduction.

 

Zynga, le fameux éditeur de jeux vidéo sociaux (FarmVille, CityVille, Blackjack, Mafia Wars, FishVille, PetVille, etc.), est pour sa part entré en bourse fin 2011. Après une hausse non négligeable du titre jusqu'au début du mois de mars, l'action n'a cessé depuis de s'écrouler. Aujourd'hui, l'action de Zynga est valorisée à 2,85 $. Elle valait près de 10 $ en introduction, et s'est approchée des 15 $ en mars... Depuis fin juillet, l'action n'a pas dépassé les 3,25 $.

L'exception LinkedIn

LinkedIn, l'autre grand réseau social, mais orienté vers les professionnels (et concurrent du Français Viadeo), est en quelque sorte l'exception qui confirme la règle. Entrée en bourse en mai 2011 avec une action à 93 $, la société a vécu des hauts et des bas, avec une action à moins de 60 $ fin novembre 2011 et un record à près de 125 $ il y a moins de deux semaines. Aujourd'hui, l'action de LinkedIn vaut plus de 117 $.

 

Hormis le cas LinkedIn, les récentes entrées en bourse des sociétés pure web sont donc loin d'être de grands succès, c'est un euphémisme. Dick Costolo, le patron de Twitter, a d'ailleurs affirmé il y a quelques heures à CNBC qu'il n'était pas question d'entrer en bourse pour l'instant et que la décision sera prise lorsque le moment s'y prêtera. Or à l'heure actuelle, Costolo préfère se concentrer sur la croissance de son activité et de ses utilisateurs. Lorsque le besoin d'argent arrivera, une entrée en bourse sera alors envisagée.

 

Sa décision est-elle liée aux mauvais résultats des start-ups web en bourse ? Le PDG de Twitter a nié ce fait, affirmant que « rien d'extérieur à la société n'a de rapport avec ce que je pense sur la date à laquelle mettre l'entreprise en bourse ».

Le patron de Twitter a de plus insisté plusieurs fois sur le fait que Twitter comptait bien rester une société indépendante, même dans cinq ans. Il n'est donc pas question d'un rachat (par Google ou Facebook par exemple) dans les mois et années à venir à en croire DIck Costolo.

 

Écrit par Nil Sanyas

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De nombreuses déconvenues depuis 2011

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Commentaires (11)




Facebook, entré en bourse il y a quelques mois à peine, est le plus emblématique des difficultés des start-ups du web à réussir au NASDAQ, le marché boursier high-tech des États-Unis. Mais le réseau social n°1 au monde, dont l’action a perdu la moitié de sa valeur depuis son introduction, n’est pas le seul à essuyer un échec.





On lit, on entend, on parle partout de cet échec de Facebook. Il est où l’échec, à part pour les investisseurs et/ou les petits porteurs.



Facebook, grâce à cette introduction, a réussi une levée de fonds faramineuse basée sur une valorisation complètement surévaluée.

D’un point de vue Facebook, le succès est total. L’argent est en caisse. Maintenant ils retournent tranquillement vers une valorisation moins extravagante.


Tsss… Ça va mal finir, comme d’hab… <img data-src=" />




Le patron de Twitter a de plus insisté plusieurs fois sur le fait que Twitter comptait bien rester une société indépendante



Il aura qu’à faire comme Xavier Niel, garder 52% des actions, à moins qu’il ne soit obligé de les acheter ce qui représenterais une forte somme

Valorisé à près de 10 milliards de $ l’an passé

et je ne pense pas qu’il ait les moyens <img data-src=" />



Quelqu’un pourrait-il me dire si une société qui se lance en bourse doit payer pour acheter/garder ses actions ? Par exemple : je met 49% de mes actions en vente, le reste appartient à la société (si cela est possible)


Ça se sentait de toute façon avec la fermeture de plus en plus voyante du réseau, on voit que Twitter s’est pris en charge niveau business (sur le mobile, déjà bien en avance sur FB par ex), et tous ses récents mouvements vont dans le sens d’une entrée en bourse. D’ailleurs j’aime pas trop la direction qu’ils prennent en ce moment <img data-src=" />








ITI a écrit :



Quelqu’un pourrait-il me dire si une société qui se lance en bourse doit payer pour acheter/garder ses actions ? Par exemple : je met 49% de mes actions en vente, le reste appartient à la société (si cela est possible)







Ce que tu fais en réalité lors du lancement en bourse c’est de procéder à la création d’actions supplémentaires, et tu dilue donc la pouvoir des actionnaires initiaux. Ces derniers ont la possibilités, en primeur, d’acheter des actions nouvelles pour compenser leurs pertes de pouvoir de vote en assemblés.



Si tu vends tes parts ce n’est pour nulle autre chose qu’empocher la valeur financière correspondante (et dès lors le gain ou la perte éventuelle par rapport à la valeur d’achat).



Le 26/09/2012 à 17h 42

Indépendant, entrée en bourse ? ahem.









pafLaXe a écrit :



Indépendant, entrée en bourse ? ahem.







Je me suis dit la même chose. Ils auront beau avoir 51% au départ, ça ne durera pas éternellement.









t-la a écrit :



On lit, on entend, on parle partout de cet échec de Facebook. Il est où l’échec, à part pour les investisseurs et/ou les petits porteurs.



Facebook, grâce à cette introduction, a réussi une levée de fonds faramineuse basée sur une valorisation complètement surévaluée.

D’un point de vue Facebook, le succès est total. L’argent est en caisse. Maintenant ils retournent tranquillement vers une valorisation moins extravagante.





<img data-src=" /> Cépafo



Et vivement qu’ils se plantent ces cons, à trop cracher sur tout ceux qui ont contribué à leur succès (clients tierces)








t-la a écrit :



On lit, on entend, on parle partout de cet échec de Facebook. Il est où l’échec, à part pour les investisseurs et/ou les petits porteurs.



Facebook, grâce à cette introduction, a réussi une levée de fonds faramineuse basée sur une valorisation complètement surévaluée.

D’un point de vue Facebook, le succès est total. L’argent est en caisse. Maintenant ils retournent tranquillement vers une valorisation moins extravagante.







oui je suis d’accord avec toi. Je rigole bien de tout ceux aussi qui ont critiqué Morgan Stanley pour l’introduction raté. “La maison ne perd jamais”



peter macaloai a écrit :



Ce que tu fais en réalité lors du lancement en bourse c’est de procéder à la création d’actions supplémentaires, et tu dilue donc la pouvoir des actionnaires initiaux. Ces derniers ont la possibilités, en primeur, d’acheter des actions nouvelles pour compenser leurs pertes de pouvoir de vote en assemblés.



Si tu vends tes parts ce n’est pour nulle autre chose qu’empocher la valeur financière correspondante (et dès lors le gain ou la perte éventuelle par rapport à la valeur d’achat).









Certes mais si tu ne met en vente que disons 40% de l’entreprise, les actionnaires initiaux gardent le “contrôle”



faut pas aller en bourse petit oiseau bleu :



les vilains chasseurs sous prétextes de vouloir réguler l’espèce vont se jeter sur toi et te faire du mal !



fuis petit oiseau reste dans ton petit parc naturel !





métaphore mise à part : twitter en bourse = actionnaire ne voulant que profit immédiat = oiseau vite plumé



ps: je suis pas bourré au contraire, j’ai pas pris mon irish ce matin <img data-src=" />