Le Royaume-Uni se dote d’une unité spécialisée contre le piratage en ligne

Mais toujours pas d'Hadopi

Depuis la fin de la semaine dernière, une unité de police spécialisée dans la lutte contre les contrefaçons est à l'oeuvre outre-Manche. Un outil supplémentaire qui devrait permettre d'assurer aux ayants droit le respect de leurs titres de propriété intellectuelle.  

police uk royaume uni

 

Les autorités britanniques ont inauguré vendredi dernier une nouvelle unité de police : la « Police Intellectual Property Crime Unit » (PIPCU). Son objectif ? Lutter spécifiquement contre les atteintes à la propriété intellectuelle, et notamment contre celles ayant lieu sur ou grâce à Internet. « Nous viserons prioritairement les criminels professionnels enfreignant les droits de propriété intellectuelle pour générer des gains illicites » a expliqué Oliver Shaw, le superviseur de l’unité, à la BBC. Cette sorte de brigade spéciale dispose d’un budget de 2,5 millions de livres pour les deux prochaines années, soit un peu moins de 3 millions d’euros.

 

Si les contrefaçons traditionnelles seront bien évidemment chassées par cette unité, les sites permettant de partager illégalement des fichiers tels que des films, de la musique,... seront également dans son collimateur. La BBC explique ainsi que la PIPCU compte s’appuyer sur des partenariats avec d’autres agences telles que le FBI pour faire avancer ses enquêtes. Aussi, les dix-neuf agents de l’unité pourront demander aux fournisseurs d’accès à Internet de bloquer un site vendant des produits jugés illicites. Les annonceurs mettant de la publicité sur des sites ayant des activités considérées comme illégales seront également contactés afin qu’ils retirent leurs bannières et cessent les paiements.

 

L’inauguration de cette unité a été applaudie des deux mains par les ayants droit britanniques, à commencer par la British Phonographic Industry, qui a tenu a exprimer son « soutien total » à la PIPCU. On retiendra surtout que tout ceci survient alors que les industries musicales et audiovisuelles britanniques ont réussi depuis quelques mois à faire plier de nombreux sites aux activités considérées comme « pirates », soit en optant pour des ultimatums, soit en mettant leurs menaces à exécution. La justice a ainsi eu l’occasion de décider du blocage de nombreux sites tels que The Pirate Bay, EZTV ou FirstRow. Les ayants droit ne manquent d’ailleurs pas d’imagination et d’initiatives dans ce domaine, puisqu’ils ont également demandé aux FAI de mettre en place une riposte graduée 100 % privée - un peu comme celle en vigueur aux États-Unis - en attendant que les autorités mettent en place celle votée en 2010.

 

S’agissant de la France, nous vous conseillons notre dossier spécial : « La lutte contre la cybercriminalité au Fort de Rosny-sous-Bois ».

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