L’année 2012 aura été pour MegaUpload riche en rebondissements. Alors que le procès pour infraction au copyright n’a toujours pas commencé, son fondateur Kim Dotcom annonce que la nouvelle version du service est pratiquement terminée.
2012 avait très mal commencé pour MegaUpload. Le FBI avait interrompu le service de partage le 19 janvier avant d’effectuer une saisie des serveurs pour une collecte de preuves. MegaUpload était alors accusé d’infractions répétées au copyright des oeuvres protégées qui transitaient par ses tuyaux, de connaître l’illégalité des données ainsi brassées et d’en avoir profité pour remplir ses coffres. Dans le même laps de temps, le fondateur de la société, Kim Dotcom, était arrêté brutalement après l’envoi par le gouvernement néo-zélandais d’un commando anti-terroriste dans sa résidence, près d’Auckland.
Depuis, les avocats de Dotcom luttent pour que leur client ne soit pas extradé vers les États-Unis, puisqu’il est toujours assigné à résidence. Depuis sa « retraite » pourtant, Dotcom prépare la version 2.0 de MegaUpload, dont il avait averti le 13 août qu’elle serait totalement « sûre et imbattable ».
I know what you are all waiting for. It's coming. This year. Promise. Bigger. Better. Faster. 100% Safe & Unstoppable.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) Août 13, 2012
Or, dans un tweet récent, il a clairement indiqué que le code de cette nouvelle mouture était « fini à 90 % ».
Quick update on the new Mega: Code 90% done. Servers on the way. Lawyers, Partners & Investors ready. Be patient. It's coming.
— Kim Dotcom (@KimDotcom) Septembre 22, 2012
Mieux, il précise que les serveurs sont en route. Les « avocats, partenaires et investisseurs sont prêts » ajoute-t-il pour créer bien entendu le sentiment que tout est paré pour le lancement prochain.
MegaUpload 2.0 ne sera en tout cas plus une solution centralisée comme l’a été la première mouture. On peut donc imaginer un mécanisme décentralisé s’appuyant sur un grand nombre de serveurs « sources » mais disposés, cette fois, dans de nombreux pays. Un maillage qui rendrait la coupure du service beaucoup plus complexe, et c’est sans doute précisément ce que voulait signifier Dotcom fin août en parlant de « massive global network ».