Ce week-end se tenait la PAX Prime à Seattle, l'un des plus grands salons du jeu vidéo des États-Unis. À cette occasion, Microsoft a choisi de parler de ID@Xbox sa dernière initiative en faveur des studios indépendants, leur permettant de publier leurs jeux sur Xbox Live sans l'appui d'un éditeur tiers. Ce programme permettra aux studios d'utiliser le modèle économique de leur choix, y compris celui du free-to-play avec micro-transactions.
Microsoft multiplie les appels du pied aux studios indépendants depuis l'annonce de la sortie de sa nouvelle console : la Xbox One. En effet, la firme de Redmond a tout d'abord annoncé que la console vendue dans le commerce pourra faire office de « debug kit », ce qui devrait quelque peu limiter le budget requis pour développer sur la console. De plus, les indépendants peuvent maintenant publier leurs jeux sur Xbox Live sans devoir demander à un éditeur de le faire pour eux, ponctionnant ainsi une partie de leurs revenus.
Aussi, jusqu'à présent, les studios ne pouvaient pas tirer parti de l'ensemble des capacités « sociales » de la console, comme le Gamerscore ou les Succès, ni même de possibilités techniques comme Kinect ou SmatGlass. Des blocages que Microsoft a finalement levés lors de la Gamescom en présentant son initiative ID@Xbox.
Chris Charlia, directeur de portefeuille pour les jeux dématérialisés chez Microsoft a confirmé à nos confrères de Joystiq lors de la Pax Prime, que non seulement les limitations précédentes étaient levées, mais également celles concernant le modèle économique des titres. « ID@Xbox autorise n'importe quel modèle économique que ceux de n'importe quel autre jeu de la Xbox One ».
Ainsi les studios pourront aussi bien opter pour un modèle classique, pour un abonnement mensuel, du free-to-play, et saupoudrer l'ensemble d'autant de micro-transactions qu'il leur conviendra. Au vu du succès grandissant de ce mode de fonctionnement sur mobiles il y a fort à parier que les titres sur console ne tarderont pas à l'adopter massivement. Pour le bonheur des uns et le malheur des autres...