LinkedIn dévoile de bons résultats et compte toujours plus de membres

LinkedIn dévoile de bons résultats et compte toujours plus de membres

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Nil Sanyas

Publié dans

Économie

05/08/2013 3 minutes
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LinkedIn dévoile de bons résultats et compte toujours plus de membres

Si Facebook fait couler beaucoup d'encre de par son succès d'audience, son compatriote orienté vers les professionnels n'est pas en reste non plus. Dans son dernier bilan pour le deuxième trimestre 2013, LinkedIn a ainsi dévoilé un très léger bénéfice net, mais surtout un chiffre d'affaires en forte hausse, porté par un nombre croissant de membres premium.

linkedin

Les tarifs en gras des abonnements Premium sont hors taxe.

Un réseau très discret

Très discret médiatiquement, LinkedIn est un réseau social qui ne cesse de croître dans le monde, ceci depuis de nombreuses années. Et preuve que la société est aujourd'hui un acteur majeur du Net, sa valeur en bourse dépasse désormais les 26 milliards de dollars. C'est plus que certains constructeurs automobiles et que certains grands opérateurs télécoms. C'est plus que Vivendi, qui compte tout de même Universal Music, Canal+ et SFR en son sein, et trois fois plus que Bouygues, qui dispose tout de même d'une société majeure comme TF1.

 

Selon son dernier bilan, LinkedIn compte désormais 238 millions de membres, ce qui en fait le réseau social pour professionnels le plus important au monde, devant le Français Viadeo, mais aussi l'un des réseaux les plus gros tous secteurs confondus. Mais surtout, contrairement à Facebook, Twitter ou encore Google+, LinkedIn peut compter sur une arme importante : ses membres Premium.

 

En effet, pour accéder à l'intégralité des services offerts par LinkedIn, tels les contacts sans intermédiaire, les consultations de profils détaillés, des filtres de recherche plus avancés, vous devez vous abonner. Il existe trois types d'abonnements : Business, Business Plus et Executive. Et ces abonnements sont loin d'être gratuits, puisqu'ils oscillent entre 18,39 et 66,36 euros TTC par mois, ceci en cas de souscription annuelle. Mois par mois, sans engagement, les tarifs grimpent entre 22,08 et 88,50 euros TTC par mois.

 

Grâce à ses abonnés, LinkedIn a ainsi réalisé un chiffre d'affaires de 73 millions de dollars uniquement lors du deuxième trimestre 2013, en hausse de 68 % en un an. Ces abonnés représentent ainsi 20 % de son chiffre d'affaires total, à savoir 363,7 millions de dollars (+59 %). Le reste du chiffre d'affaires est principalement généré par ses services de recrutements et ses solutions marketing, destinés aux entreprises. Quant à son bénéfice net, il n'a été que de 3,7 millions de dollars. C'est certes un bilan relativement faible, mais la société réalise de lourds investissements et peut au moins se vanter de ne pas creuser ses dettes, contrairement à d'autres entreprises du même secteur.

Et très dépendant des États-Unis

linkedin

 

Enfin, LinkedIn ne cache pas qu'il reste encore très dépendant des États-Unis, où il réalise 62 % de son chiffre d'affaires total, contre seulement 38 % dans le reste du monde donc. Ce n'est toutefois pas si étonnant dès lors que le réseau social compte plus de 84 millions de membres outre-Atlantique, contre 21 millions en Inde, 13 millions au Brésil, 12 millions au Royaume-Uni, 7 millions au Canada et seulement... 5 millions en France. Notez néanmoins que la France est l'un des pays les plus importants pour LinkedIn en Europe derrière le Royaume-Uni, à égalité avec l'Italie et l'Espagne, et surtout devant l'Allemagne, où le réseau social Xing, d'origine allemande, cartonne.

Écrit par Nil Sanyas

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un réseau très discret

Et très dépendant des États-Unis

next n'a pas de brief le week-end

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Commentaires (9)








slasher-fun a écrit :



Mais LinkedIn ne croit pas qu’une jolie femme puisse être développeuse







C’est surtout le rendement des autres développeurs (masculins et en chien pour la plupart) qui en pâtit quand une jolie femme comme ça est recrutée <img data-src=" />



Dans le milieu des cabinets de recrutement, LinkedIn s’est largement imposé avec des tarifs encore largement supérieurs à ceux énoncés dans l’article. Il faut dire que l’idée de partage de ses informations personnelles est beaucoup moins dérangeante lorsqu’il s’agit d’éléments professionnels. Du coup, LinkedIn écrase toutes les CVthèques en terme de chiffres avec une information maintenue à jour par le futur candidat.



Je reste étonné du succès de LinkedIn en France lorsque je constate à quel point Viadeo semble, à l’image de Xing, lui faire de l’ombre.


bénéfice de 3.7 million de \(

capitalisation de 26 milliard de \)




J’achète <img data-src=" />

en seulement 7027 ans c’est rentabilisé <img data-src=" />








slasher-fun a écrit :



Mais LinkedIn ne croit pas qu’une jolie femme puisse être développeuse







Quoi ça existe ce genre de jolies filles dans le développement ? Elle existent autrement que dans les fantasmes de geek rêves ? Incroyable !! <img data-src=" />

Je m’inscrit de suite sur le site <img data-src=" />



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ToMMyBoaY a écrit :



Je reste étonné du succès de LinkedIn en France lorsque je constate à quel point Viadeo semble, à l’image de Xing, lui faire de l’ombre.







Ouais, j’ai un compte dessus (aussi Viadeo), mais je pense à le mettre à jour que quand je cherche du boulot. <img data-src=" />









zefling a écrit :



Ouais, j’ai un compte dessus (aussi Viadeo), mais je pense à le mettre à jour que quand je cherche du boulot. <img data-src=" />







Tu n’es pas seul dans ce cas <img data-src=" />









ToMMyBoaY a écrit :



Tu n’es pas seul dans ce cas <img data-src=" />







D’ailleurs je constate que Monster ressemble maintenant beaucoup à un réseau professionnel maintenant.









zefling a écrit :



D’ailleurs je constate que Monster ressemble maintenant beaucoup à un réseau professionnel maintenant.







Pourtant, chez les employeurs, autant il est largement accepté voire conseillé de disposer d’un profil public LinkedIn, autant il est mal vu de trouver des traces de ses employés dans Monster et équivalents. On va, à tort ou à raison, penser que l’employé est sur le départ.



C’est totalement subjectif mais j’imagine que cette image historique de moteur de recherche d’emploi vs réseau social professionnel joue beaucoup dans les préjugés. Et à plus ou moins long terme, je me demande si cette image ne sera pas la clef de la survie pour un certain nombre de sites.