Dernièrement, un illustre inconnu avait déposé un projet sur Kickstarter concernant la création d'une web série basée sur l'univers de Final Fantasy VII. Cela ne semble pas être du goût de Square Enix, qui a fait retirer le projet de la plateforme grâce à une procédure DMCA (celle qui permet aux ayants droit d'obtenir d'un hébergeur le retrait d'un contenu dont ils estiment qu'il porte atteinte à leur copyright).
Les plateformes de crowdfunding ne sont pas un espace de non-droit, voilà en substance le message que vient de faire passer l'éditeur Square-Enix en demandant le retrait d'un projet sur Kickstarter, basé sur l'une de ses propriétés intellectuelles. En effet, un particulier cherchait à récolter des fonds pour financer une web série autour de l'univers du jeu Final Fantasy VII.
Selon l'éditeur, ce projet enfreint à de multiples reprises et de façon très claire ses droits. La société explique en effet que cette web série est étiquetée comme un projet non officiel géré par des fans, qui n'ont explicitement aucun droit sur la marque Final Fantasy. De plus, la description de la série explique ouvertement que des personnages et événements prenant place dans Final Fantasy VII seront repris.
Au vu du titre du projet et de sa description, il est évident que celui-ci ne pouvait qu'enfreindre les droits de Square-Enix sur la licence Final Fantasy. Mais qu'importe, cela n'a pas empêché Kickstarter de le diffuser sur sa plateforme, posant ainsi une nouvelle fois la question du sérieux des plateformes de financement participatif au moment de choisir les projets proposés aux internautes. En sachant que la plateforme s'adjuge une coquette commission si le projet est financé, et la garde quelle que soit son issue, elle a tout intérêt à pousser un maximum de projets sur le devant de la scène, comme nous l'expliquons dans notre dossier sur le crowdfunding dans l'univers des jeux vidéo.
Commentaires (106)
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c’est le coté obscur d’une idée pourtant bonne au départ…
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Cette idée était bidon et l’issue était prévisible et méritée.
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Enfin la, ils sont clairement dans leur droit.
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Pour moi la vraie question c’est : les auteurs de cet web-séries comptaient-ils se faire des brouzoufs Gils avec leur projet ?
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Ah la la impossible de réconcilier fan et droit d’auteur " />
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Je suis plutôt d’accord avec la position de Square Enix. Nous ne somme pas dans de la parodie ou “une référence à”.
Le projet voulait mettre en scene et/ou completer l’histoire, en se servant de l’argent de fan pour lancer un projet.
Il s’agit pour SquareEnix de leurs scénario, de leurs personnages et c’est à eux que reviens de faire vivre, de compléter l’histoire ou de choisir les gens apte à le faire.
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Pour une fois, je suis plutôt d’accord avec SE.
Les FF ont quand même un background bien foutu, des personnages avec une certaine profondeur, etc … A leur place ça me ferait quand même bien chier qu’un pélo se pointe, pompe mon idée de A à Z et se fasse quelques thunes avec …
Surtout que le bonhomme en question n’a même pas pris la peine de contacter SE pour leur demander une possible utilisation de la licence.
Bref, faut pas pousser mémé dans les orties non plus … Surtout en demandant à d’autres personnes de financer le projet …
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J’avais lu le projet, et il y avait une partie indiquant qu’ils étaient en contact avec SE et que justement, SE était d’accord pour ce fan project. Qui croire ? Peut être un retournement de veste ? On en sait rien, mais bon je me disais bien qu’il allait y avoir une couille " />
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dommage… le cancer des bonnes idées le copyright
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Ceux qui voulaient faire cette web serie auraient du demander à S.E leur accord d’abord. Un projet qu’ils font financer en plus.
Ça se fait pourtant, il y a des fanwork sur DBZ sur le web, mais je crois qu’ils ont l’accord de l’éditeur. " />
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Et sinon, ils nous font quand un bon remake de FF VII ? Parce que c’est bien beau d’évacuer le sujet dès qu’on l’aborde, mais à moins d’être aveugles ils voient bien que c’est attendu par un bon milliard de personnes et que ça aurait autrement plus d gueule (et de succès) qu’un énième FF 13-2-bis-Lightning’s Fury-le retour de la vengeance…
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Bientôt des petites affichettes au Comiket “infraction au droit d’auteur, stand fermé” ?
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Pour moi la vraie question c’est : les auteurs de cet web-séries comptaient-ils se faire des brouzoufs Gils avec leur projet ?
c’est quand même pas aussi simple.
Dans le monde de la création, on a tendance, notamment chez les particuliers; à penser qu’on a le droit d’exploiter n’importe quelle license du moment qu’on fait pas d’argent sur le dos des créateurs, mais c’est plus compliqué.
Combien de séries ont été désservies par des mods/add ons non officiels, pourtant parti d’une bonne volonté, mais qui par leurs médiocrité ou l’absence de projet ont eut un impact sur le titre principal?
C’est pas tout d’etre fan d’un truc, et d’avoir une idée. Il est normal que les éditeurs soit prévenue, et d’ailleurs la règle en la matière c’est de le faire. Contacter square enix France ou autre, pour leurs demander une autorisation, en argumentant n’est pas forcement si compliqué, mais peu le font, car SE impose obligatoirement un cahier des charges à respecter, ce qui ne plait pas au développeurs.
Encore faut il que ce projet apporte de la valeur ajoutée au titre principal, sinon quel intéret et que les compétences soient présente pour le mener à bien.
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Dommage que le mec ne prenne contact avec Square Enix que maintenant et pas avant le projet (ou alors il a pris contact et comme bien souvent, pas de réponse)
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It’s fun to stay at the DMCA
Je me demande bien pourquoi j’ai confondu avec ça… " />" />" />
——————————>>[_] (reparti dans la matrice prendre ses gouttes d’acide)" />
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En sachant que la plateforme s’adjuge une coquette commission si le projet est financé,
Si je me souviens bien de l’actu précédente à propos de kickstarter, la commission est de de l’ordre de 10 % ?
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Il suffit de regarder ce qui c’est passé avec Saint Seiya Hades. La Toei avait abandonné l’idée de faire la suite, il a fallut qu’un fan en fasse un trailler pour faire changer d’avis.
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Autant d’habitude quand le débat porte sur le volet patrimonial du droit d’auteur, je suis un peu à contre courant mais je comprends bien les points de vue, autant sur le droit moral …
C’est quand même la moindre des choses que de laisser l’auteur protéger son univers.
Je vais quand même pas nous replonger dans les heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité pour montrer ce que peut donner une mauvaise adaptation.
L’auteur décide ce qu’on peut faire avec son œuvre, point.
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En substance vous dites : « C’est normal. »
Et en substance je réponds : « Non, c’est avant tout politique, idéologique, philosophique. »
Ce que tu dis est parfaitement juste et défendable.
Je ne sais pas si c’est politique, ideologique ou philosophique, mais ce que je sais, c’est qu’il est humain pour un créateur de ne pas accepter que d’autres puisse modifier leurs travail.
Il y a des artistes qui le font tres bien, et pour qui l’émulsion provoquée par cette méthode permet de transcender l’oeuvre, cependant un artiste à je pense, tout a fait le droit d’avoir une opinion différente sur la gestion de son oeuvre.
Et à la rigueur c’est tout.
Si la volonté est là, c’est pas un problème de l’encadrer par quelque chose de crédible et de cohérent, c’est pas comme si les industries et les politiques n’avaient jamais eu à réfléchir à des trucs autrement plus complexes.
D’autre part, on parle quand même là de “petites” créations.
J’entends par là qu’il s’agit ici de laisser la liberté à chacun de s’exprimer,
de faciliter la création, et pas de sortir un blockbuster au cinéma.
Ce système dont tu parles existe déja, sous forme de license ou droit d’utilisation, et de nombreuses entreprises te permettent d’exploiter leurs créations gratuitement. En contrepartie, elles exigent souvent d’avoir un droit de regard sur l’oeuvre, notamment en terme qualitatif, et sur l’absence de commercialisation.
Pour cela c’est pas bien compliqué et demande souvent uniquement un projet de qualité viable, avec une demande formelle à l’éditeur.
Ici visiblement SE n’a pas eté averti, n’a eut aucune information sur le projet, et désormais ont leurs reproches, de ne pas avoir fait l’effort d’aller voir ces auteurs amateurs pour discuter et se renseigner?
Non mais sérieusement, tu crois qu’une entreprise de cette taille n’a que ca à faire? Cela ne serait pas plutot aux créateurs amateurs d’aller vers eux pour expliquer le projet.
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