Selon Codemasters, la distribution physique des jeux n'a pas d'avenir

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Nos confrères de Games Industry ont eu l'occasion de s'entretenir avec David Darling, le fondateur de Codemasters au sujet de la place de plus en plus importante prise par le marché dématérialisé. Selon lui, la distribution physique est une cause perdue.

GRID2 Crash

 

Le studio Codemasters a été fondé en 1986, à une époque où la notion de contenus dématérialisés n'existait pas. À l'époque, les consoles de jeux fonctionnaient à l'aide de cartouches, si bien que l'entreprise disposait de sa propre chaîne de fabrication de cartouches afin d'éviter de coûteux aller-retour avec les constructeurs. « On avait pour habitude d'écrire des jeux pour NES, d'envoyer les données au Japon, où ils étaient manufacturés. Les cartouches étaient alors renvoyées par bateau en Europe, où depuis notre entrepôt, nous en renvoyons certaines au Japon pour être vendues », explique David Darling, le fondateur du studio, pas vraiment nostalgique de cette époque.

 

En effet, l'homme pense qu'aujourd'hui la distribution physique de jeux vidéo vit ses derniers instants. « Il n'y a aucun intérêt à distribuer des médias physiques alors qu'Internet existe », martèle-t-il. « Avec des plateformes comme iOS, dès que votre jeu est prêt, il vous suffit de l'envoyer à Apple, qui le rendra disponible sur tous ses serveurs autour du monde. Les gens peuvent accéder à votre jeu en l'espace de quelques secondes. Pour moi les jeux physiques, c'est démodé » ajoute-t-il.

 

Cependant, si les plateformes mobiles et leurs jeux ne pesant que quelques mégaoctets sont parfaitement adaptés à une distribution entièrement dématérialisée, il n'en est pas forcément de même pour les titres AAA sur consoles. Avec la prochaine génération de machines, on peut facilement imaginer que les titres dépasseront les 25 Go en téléchargement. Les abonnés à la fibre ou les veinards disposant d'une connexion VDSL n'y verront certainement aucun inconvénient, mais même dans les pays les plus développés, certaines zones n'ont pas accès à de tels débits. En France par exemple, le débit moyen en téléchargement n'est que de 5,2 Mb/s. À cette vitesse il faut tout de même près de onze heures pour télécharger un tel jeu au complet. Quoi qu'en pense David Darling, le tout dématérialisé n'aura sa place qu'une fois la fracture numérique comblée.

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