Alain Rocca : la légalisation des échanges non marchands, « une fumisterie »

Alain Rocca : la légalisation des échanges non marchands, « une fumisterie »

Interview du président de la plateforme de VOD UniversCiné

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

30/07/2013 1 minute
178

Alain Rocca : la légalisation des échanges non marchands, « une fumisterie »

Alain Rocca, producteur français et président d’UniversCiné, a accepté d’expliquer à PC INpact pourquoi il militait contre une éventuelle légalisation des échanges non marchands, dont l’idée revient fréquemment à l’approche des débats parlementaires relatifs à l’après-Hadopi.

universciné

 

Selon Alain Rocca, la légalisation des échanges non marchands est une véritable « fumisterie ». Alors que plusieurs parlementaires ont récemment mis en avant l’instauration d’une forme de licence globale, maintes fois évoquée dans le passé, le président de la plateforme de VOD française UniversCiné s’élève contre la « démagogie électorale » de certains élus.

 

Sur le fond, il évoque une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique ». D’après le producteur, légaliser les échanges non marchands n’aurait en outre aucun avantage : ça n'aiderait ni à endiguer le piratage, ni à soutenir la consommation légale de films. « C’est un rideau de fumée ! » tonne-t-il aujourd'hui. 

Écrit par Xavier Berne

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Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (178)


Sur le fond, il évoque une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique »



une idée dangereuse pour son compte en banque ? <img data-src=" />




Au passage, je remarque que cette thématique des échanges non marchands est aussi problématique car elle est utilisée par le politique pour faire de la démagogie électorale, visant à faire plaisir à toute une population jeune



Je suis jeune <img data-src=" />





Dans la réalité, la seule piste d’avenir pour prolonger le système que l’on connaît vers un nouvel équilibre spectateurs/producteurs, c’est d’abord de faire accepter l’idée que regarder un film sans en avoir l’autorisation des ayant droits n’est pas quelque chose de licite.



La seule piste ? Vraiment ?

La chronologie des médias, le cout de la VOD, la qualité de la VOD etc. etc. En gros une offre légale attrayante ce n’est pas une piste donc…



Ensuite l’equilibre entre spectateurs et producteurs, c’est une vaste blague…

Si le film est bon, les gens iront le voir au ciné, certains l’achéteront pour offrir voir le loueront en VOD.

Si un film est une daube, non seulement il fera un bide au ciné, mais en plus les gens ne dépenseront certainement pas un centime pour l’acheter. Il est révolu le temps où on pouvait “avoir” les gens avec une jolie pub télé/radio pour vanter la sortie d’un bon nanard en DVD <img data-src=" />




une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique »





Evidemment car c’est une solution pour la société pas pour les intérêts privés.


L’interview est très bonne. Les réponses de Alain Rocca ont du sens, mais seulement si on considère que la culture est un bien matériel comme un autre.



La marchandisation des biens culturels à grande échelle est quand même une notion extrêmement moderne.



Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer le visionnage à la minute de film ou de musique ? Les photographie au pixel ?








carbier a écrit :



Si un film est une daube, non seulement il fera un bide au ciné, mais en plus les gens ne dépenseront certainement pas un centime pour l’acheter. Il est révolu le temps où on pouvait “avoir” les gens avec une jolie pub télé/radio pour vanter la sortie d’un bon nanard en DVD <img data-src=" />







Le commerce sous toutes ses formes est une sorte d’arnaque <img data-src=" />





Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer le visionnage à la minute de film ou de musique ? Les photographie au pixel ?





Je sais qu’on vend déjà des livres (d’occasions ou d’invendus) au kilo…<img data-src=" />


Alain Rocca a le mérite de défendre son point de vue, que je partage en partie <img data-src=" />





Moi, mon métier, c’est de proposer des films de cinéma sur Internet à des gens qui ont envie de les regarder et qui acceptent de payer pour cela, afin de rémunérer tous les ayants droit qu’il y a derrière.



Et au vu du nombre d’ayants droit (vampires et légitimes), ça ne doit pas être super rentable non plus…





soit on considère qu’une œuvre audiovisuelle qui a été produite a une valeur, cette valeur permettant alors de produire de nouvelles œuvres par le revenu provenant de la consommation de cette œuvre ; soit on considère que la production d’une œuvre audiovisuelle ne lui donne pas de valeur économique. Dans ce cas là, elle peut s’échanger sans que la question de la valeur soit posée.





Sauf que ces fameux ayants droit ont tellement surestimé cette valeur qu’elle est presque en totale opposition avec la valeur réelle estimée, elle, par le public.



C’est justement parceque le temps où on s’en foutait de l’estimation d’un bien est révolu que les ayants droit devraient maintenant réestimer la valeur réelle des choses s’il veulent endiguer le piratage. Donc accepter de baisser leur marge.


Continuons sa logique capitaliste de merde jusqu’au bout et appliquons la loi de l’offre et la demande : l’offre tendant vers l’infini (puisqu’on peut copier à l’infini à coût tendant vers zéro) alors le prix de vente tend vers zéro. Je suis donc d’accord pour acheter, à condition que le prix soit de zéro.


très bonne interview et le monsieur répond clairement (surtout peu d’amalgame et explique bien pourquoi il est contre)



maintenant :popcorn: + <img data-src=" /> en lisant certains commentaires








philoxera a écrit :



Continuons sa logique capitaliste de merde jusqu’au bout et appliquons la loi de l’offre et la demande : l’offre tendant vers l’infini (puisqu’on peut copier à l’infini à coût tendant vers zéro) alors le prix de vente tend vers zéro. Je suis donc d’accord pour acheter, à condition que le prix soit de zéro.







et tu le produis comment, avec quoi ??



On s’en fera pas pour la production, on a jamais été aussi productif que dans ce monde où la gratuité se multiplie ;).



Enfin il est marrant de parler de négociation et de respect des “ayants droits” me semble que peu ou proue, tous les DVD, CD sont au même prix…



Bref, ridicule de parler intrinsèquement du prix d’une oeuvre, ce ne sont que des produits, qu’on ne nous gonfle pas avec ça sérieux…








gab69110 a écrit :



Le commerce sous toutes ses formes est une sorte d’arnaque <img data-src=" />







vas-y développe qu’on rigole un coup, stp









Glandos a écrit :



Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer […] Les photographie au pixel ?





[MODE HUMORISTIQUE=“on”]



C’est une excellente idée, et je pense qu’il conviendrait de rajouter une valeurs financière sur les couleurs. Ainsi, on pourra fixer une limite sur la marchandisation des pixels suivant la couleur que ces derniers affichent, ils seront plus ou moins cher.



[MODE HUMORISTIQUE=“off”]









Munsh a écrit :



On s’en fera pas pour la production, on a jamais été aussi productif que dans ce monde où la gratuité se multiplie ;).



Enfin il est marrant de parler de négociation et de respect des “ayants droits” me semble que peu ou proue, tous les DVD, CD sont au même prix…



Bref, ridicule de parler intrinsèquement du prix d’une oeuvre, ce ne sont que des produits, qu’on ne nous gonfle pas avec ça sérieux…







tu as vu la tête des productions actuelles …

puis production payé par : taxes (FAI/média vierge/chaine TV) + pubs









trash54 a écrit :



et tu le produis comment, avec quoi ??





La taxe pour copie privée ? <img data-src=" />



Sinon plus sérieusement,

Les films ont le cinéma,

La musique a le concert et/ou le spectacle en live,

Les séries télé ont la pub…



En outre, de plus en plus de films et/ou série font du placement de produits (plus ou moins discret) à l’intérieur même des oeuvres.



Pour les films, la musique, les séries télé, les ventes de “support” ne devraient être qu’un bonus dans le financement d’une oeuvre… (avis perso)









trash54 a écrit :



tu as vu la tête des productions actuelles …

puis production payé par : taxes (FAI/média vierge/chaine TV) + pubs





En ce qui concerne le cinéma, la fréquentation en salle ne s’est jamais aussi bien porté qu’actuellement.

Ensuite personne n’oblige les producteurs à faire des blockbusters à grands coups de centaines de millions d’effets spéciaux…

Le cout de la production cinématographique (et donc sa production) peut parfaitement être revu à la baisse tout en gardant un aspect artistique intact…



Edit: il faudrait voir le % dans le prix de vente d’un support qui revient aux artistes par rapport aux intermédiaires car la aussi, il y a aurait de quoi optimiser les choses….









carbier a écrit :



La taxe pour copie privée ? <img data-src=" />



Sinon plus sérieusement,

Les films ont le cinéma,

La musique a le concert et/ou le spectacle en live,

Les séries télé ont la pub…



En outre, de plus en plus de films et/ou série font du placement de produits (plus ou moins discret) à l’intérieur même des oeuvres.



Pour les films, la musique, les séries télé, les ventes de “support” ne devraient être qu’un bonus dans le financement d’une oeuvre… (avis perso)







oui mais




  • pour les cinémas beaucoup râlent que c’est trop cher sans chercher pourquoi

  • les concerts/spectacles idem les prix augmentent

  • séries TV ben de plus en plus de coupures pub + placement produit









trash54 a écrit :



et tu le produis comment, avec quoi ??





Avec les revenus du film précédent, pardi ! Puisque Monsieur Rocca voit le cinéma comme un produit, normal que la production/distribution suive le même chemin: un film fait un flop et engrange aucun bénéfice, et bien, nada pour financer le film suivant. <img data-src=" />



“Ce que je revendique d’abord, c’est qu’il y ait une loi qui affirme clairement que regarder un film de cinéma sans l’accord de l’ayant droit, c’est quelque chose qui n’est pas autorisé.”



Monsieur veux donc imposer par la Loi le droit de lire/voir une oeuvre sous condition d’obtention d’une autorisation des ayants-droits …



Comment dire ….. en restant poli …



Je ne verserai pas la moindre larme lors de leurs disparitions.


Je suis assez content de voir PCI proposer une interview d’une personne n’allant pas dans le sens de la ligne éditoriale.



Après on est d’accord ou pas avec lui, c’est une autre affaire.<img data-src=" />



Mais je trouve que c’est une bonne démarche journalistique.<img data-src=" />








carbier a écrit :



En ce qui concerne le cinéma, la fréquentation en salle ne s’est jamais aussi bien porté qu’actuellement.

Ensuite personne n’oblige les producteurs à faire des blockbusters à grands coups de centaines de millions d’effets spéciaux…

Le cout de la production cinématographique (et donc sa production) peut parfaitement être revu à la baisse tout en gardant un aspect artistique intact…







d’accord avec toi mais le problème c’est que pour la majorité …









trash54 a écrit :



et tu le produis comment, avec quoi ??





avec un ordinateur et des supports de sauvegarde qui sont amortis depuis très longtemps. Donc la copie ne coute rien puisque l’employé chargé de la copie à été remplacé par des programmes et machines qui elles aussi sont depuis longtemps rentabilisé et amorties.

Tu sais, nous vivons désormais dans un monde purement mécanique et robotique. Les humains ont disparues et ont été remplacés depuis longtemps.

Le feeling et toutes ces choses du même acabit sont devenues légende pour les robots d’aujourd’hui.





Note :

le commentaire de «trash54» fait référence à celui ci :





philoxera a écrit :



Continuons sa logique capitaliste de merde jusqu’au bout et appliquons la loi de l’offre et la demande : l’offre tendant vers l’infini (puisqu’on peut copier à l’infini à coût tendant vers zéro) alors le prix de vente tend vers zéro. Je suis donc d’accord pour acheter, à condition que le prix soit de zéro.












Crysalide a écrit :



Avec les revenus du film précédent, pardi ! Puisque Monsieur Rocca voit le cinéma comme un produit, normal que la production/distribution suive le même chemin: un film fait un flop et engrange aucun bénéfice, et bien, nada pour financer le film suivant. <img data-src=" />







et tu les engranges comment les revenus pardi! car bon avec les échanges non marchands ou licences globus et piratage comment ils font pour engranger des revenus



Le Monsieur oublie aussi de dire que la VoD devient une distribution privative: absence d’exception de copie privée, fichier à durée limitée asservi à un serveur, lecture du fichier restreinte à certaines plateformes, qualité (résolution, st, son etc) souvent passable, prix parfois trop élevé.



La VoD actuelle de film est une régression plus qu’autre chose.<img data-src=" />








tAran a écrit :



Sauf que ces fameux ayants droit ont tellement surestimé cette valeur qu’elle est presque en totale opposition avec la valeur réelle estimée, elle, par le public.







Estimation du public complètement dévaluée par l’apparition d’un piratage sans perte de qualité, très rapide et d’envergure (contrairement à la copie sur K7 par exemple).









trash54 a écrit :



d’accord avec toi mais le problème c’est que pour la majorité …





Je suis un “pirate” (suivant la définition des ayant droits) qui dépense beaucoup pour les produits dits culturels (ce que les ayants droits ont du mal à comprendre).

Je trouve tout à fait normal de payer pour le travail des artistes.



Par contre l’offre légale est encore trop limitée et cher et surtout cela ne sert à rien d’essayer de dire aux gens que pirater c’est mal, tant qu’on ne leur montrera pas que la majorité de ce qu’ils dépensent va aux artistes et pas aux intermédiaires.









carbier a écrit :



Ensuite l’equilibre entre spectateurs et producteurs, c’est une vaste blague…







Surtout en France où on remplit les caisses à coup de taxes sur tout et n’importe quoi et qu’on s’amuse ensuite à vider pour subventionner des films qui n’intéressent au final pas grand monde. Super équilibre !!









Crysalide a écrit :



La VoD actuelle de film est une régression plus qu’autre chose.<img data-src=" />











  • 1000



    Et puis aussi, du moins en Belgique, on ne sait pas “tout avoir”. Les deux plus grandes (seules?) plateformes de VoD, ce sont des FAI/tripleplay, à savoir Belgacom et Voo, via leur décodeur/box.



    Belgacom a des exclus pour certains films, Voo pour d’autres. L’un utilise une technologie de raccordement (ADSL/VDSL), l’autre une autre (câble). Du coup, il faut quoi? Prendre deux abonnements TV pour avoir les films en exclu de chaque côté? :/ Je me vois mal payer 35€ par mois, deux fois, pour pouvoir louer un film en VoD (les tarifs vont de… 2,99€ pour les vieux films, à 5,99€ (!!!) pour les récents)? Faut pas prendre les gens pour des cons non plus hein :/









trash54 a écrit :



et tu les engranges comment les revenus pardi! car bon avec les échanges non marchands ou licences globus et piratage comment ils font pour engranger des revenus





Ben ils iront toujours au ciné… Voir un blockbuster dont 99% de l’intérêt réside dans l’image sur un écran de TV ça perd tout son sens.



De nos jours rien de plus facile que de trouver une version pirate d’un film “connu”. Tous les gosses de 12 ans savent le faire en 3 secondes sur google. Pourtant les gens continuent d’aller au ciné… Pourquoi ça changerait s’il y a licence globale ?









trash54 a écrit :



tu as vu la tête des productions actuelles …

puis production payé par : taxes (FAI/média vierge/chaine TV) + pubs







Euh , deux arguments totalement WTF et bidon , j’ai envie de dire, si on y réfléchit bien :



Déjà les taxes françaises, dans les autres pays… euh…



Quand à parler de la “tête”, c’est sur que c’est avec la soupe au choux que tu vas m’envoyer du rêve… :).



Puis bon au final on en revient à parler production/produit plus que culture/oeuvre ;)









Pochi a écrit :



Estimation du public complètement dévaluée par l’apparition d’un piratage sans perte de qualité, très rapide et d’envergure (contrairement à la copie sur K7 par exemple).





<img data-src=" /> Estimation du public complètement réévaluée suite à la compréhension de qui empoche la majorité de l’argent.



De plus, la vue de certains artistes s’exilant pour payer moins d’impots, cela n’aide pas non plus…









tass_ a écrit :



Ben ils iront toujours au ciné… Voir un blockbuster dont 99% de l’intérêt réside dans l’image sur un écran de TV ça perd tout son sens.



De nos jours rien de plus facile que de trouver une version pirate d’un film “connu”. Tous les gosses de 12 ans savent le faire en 3 secondes sur google. Pourtant les gens continuent d’aller au ciné… Pourquoi ça changerait s’il y a licence globale ?







Du coup, ils ne se feront plus chier à éditer le DVD/BR, vu que 1) ils gagnent rien et 2) ça n’a aucun intérêt, et tu devra repayer ta place de ciné à chaque fois. Et on aura le droit à un peu de plus de surveillance dans les ciné pour éviter les screeners.









Pochi a écrit :



Du coup, ils ne se feront plus chier à éditer le DVD/BR, vu que 1) ils gagnent rien et 2) ça n’a aucun intérêt, et tu devra repayer ta place de ciné à chaque fois. Et on aura le droit à un peu de plus de surveillance dans les ciné pour éviter les screeners.





Ha bon ? Plus personne n’achète de DVD de nos jours ? Encore ce week end ma femme en a acheté 3. Pour le boîtier, pour les bonus, pour l’objet.

Pourtant elle sait très bien où les télécharger… Pourquoi changerait elle de comportement s’il y a une licence globale ?



Un parfait exemple du “juste prix” perçu par le public peut provenir de la philosophie de Gustave Parking.



Il est contre la gratuité totale car il veut montrer aux spectateurs que tout a un cout, mais il ne demande qu’une participation minime (2€ voir le lien), le reste étant à l’appréciation du public.

Mais pour bien que le public comprenne sa démarche, il leur explique ce que coute réellement un spectacle tel que le sien. Libre à chacun de donner ce qu’il veut à la fin.



Rien que cela est beaucoup plus instructif pour le public que ce genre de discours légaliste…








Munsh a écrit :



Euh , deux arguments totalement WTF et bidon , j’ai envie de dire, si on y réfléchit bien :



Déjà les taxes françaises, dans les autres pays… euh…



Quand à parler de la “tête”, c’est sur que c’est avec la soupe au choux que tu vas m’envoyer du rêve… :).



Puis bon au final on en revient à parler production/produit plus que culture/oeuvre ;)





Moi j’aime bien la soupe aux choux.<img data-src=" />









caoua a écrit :



[MODE HUMORISTIQUE=“on”]



C’est une excellente idée, et je pense qu’il conviendrait de rajouter une valeurs financière sur les couleurs. Ainsi, on pourra fixer une limite sur la marchandisation des pixels suivant la couleur que ces derniers affichent, ils seront plus ou moins cher.



[MODE HUMORISTIQUE=“off”]







Est-ce qu’on peut acheter l’exclusivité de l’utilisation de certaines couleurs ? .. ooups c’est déjà fait …<img data-src=" />









Glandos a écrit :



L’interview est très bonne. Les réponses de Alain Rocca ont du sens, mais seulement si on considère que la culture est un bien matériel comme un autre.





Même si le bien n’est pas un bien matériel, ça ne change pas grand chose au fait que sa production a un coût.

La seule différence est que le coût n’augmente que très peu avec le nombre d’exemplaires vendus ; mais ça ne change rien au fait qu’il a un coût quand même.







tAran a écrit :



C’est justement parceque le temps où on s’en foutait de l’estimation d’un bien est révolu que les ayants droit devraient maintenant réestimer la valeur réelle des choses s’il veulent endiguer le piratage. Donc accepter de baisser leur marge.





J’aime beaucoup: tu n’as pas le moindre chiffre pour estimer quoi que ce soit, mais tu en conclus qu’ils ont une marge trop importante.



Sauf que les faits ont plutôt l’air de conclure l’inverse: quand on regarde le secteur économique, on voit surtout une belle quantité de pognon filée par l’Etat à l’industrie du film français sous perfusion pour permettre à cette ‘exception culturelle’ de continuer à subsister, quitte par exemple à aller piocher dans d’autres secteurs économiques (les FAIs, …) pour trouver le pognon pour le faire.










Pochi a écrit :



Du coup, ils ne se feront plus chier à éditer le DVD/BR, vu que 1) ils gagnent rien et 2) ça n’a aucun intérêt, et tu devra repayer ta place de ciné à chaque fois. Et on aura le droit à un peu de plus de surveillance dans les ciné pour éviter les screeners.





Et cela change quoi ? Ils vont arrêter la diffusion numérique à la télé aussi ? On revient tous à l’analogique ?









carbier a écrit :



Si un film est une daube, non seulement il fera un bide au ciné, mais en plus les gens ne dépenseront certainement pas un centime pour l’acheter.







Apparemment, même si un film est une daube beaucoup de gens voudraient le voir, mais ne pas payer par contre… (ben oui c’est une daube)







Glandos a écrit :



L’interview est très bonne. Les réponses de Alain Rocca ont du sens, mais seulement si on considère que la culture est un bien matériel comme un autre.







Pas un bien matériel, mais un bien possédant une valeur économique propre.









brazomyna a écrit :



Le bien n’est pas un bien matériel, ça ne change pas grand chose au fait que sa production a un coût.





Il voulait dire “bien de consommation”. Réduire la culture à un paquet de lessive voilà tout le tort qu’on fait ces producteurs et autres petite merdes oppurtinistes membres du show business à l’Art ces dernières 30 années.









carbier a écrit :



<img data-src=" /> Estimation du public complètement réévaluée suite à la compréhension de qui empoche la majorité de l’argent.







Lol, les deux faux arguments bien hypocrites. Tu pirates parce que les artistes que tu aimes ne gagnent pas assez par la vente physique ? Pour chaque album que tu as piraté tu as fait un don supérieur à leur gain pour une vente de CD ?



Me fait pas rire, d’autant plus qu’avec le petite mention sur la fuite fiscale tu essayes encore un peu plus de justifier ton piratage : ils gagnent pas assez mais ils se barrent pour échapper au fisc !



Le seul porte-monnaie qui intéresse le pirate c’est le sien.









Munsh a écrit :



Euh , deux arguments totalement WTF et bidon , j’ai envie de dire, si on y réfléchit bien :



Déjà les taxes françaises, dans les autres pays… euh…



Quand à parler de la “tête”, c’est sur que c’est avec la soupe au choux que tu vas m’envoyer du rêve… :).



Puis bon au final on en revient à parler production/produit plus que culture/oeuvre ;)







et il te faut quoi pour t’envoyer du rêve …



perso je préfères rerereregarder la soupe au choux que de nouveau film plein d’effet spéciaux et autres



oui production d’un produit culturel (culture/oeuvre)









Jed08 a écrit :



Apparemment, même si un film est une daube beaucoup de gens voudraient le voir, mais ne pas payer par contre… (ben oui c’est une daube)





Moi qui croyait que les films les plus vus au ciné étaient aussi les plus piratés… on m’aurait menti <img data-src=" />









carbier a écrit :



Je suis un “pirate” (suivant la définition des ayant droits) qui dépense beaucoup pour les produits dits culturels (ce que les ayants droits ont du mal à comprendre).

Je trouve tout à fait normal de payer pour le travail des artistes.



Par contre l’offre légale est encore trop limitée et cher et surtout cela ne sert à rien d’essayer de dire aux gens que pirater c’est mal, tant qu’on ne leur montrera pas que la majorité de ce qu’ils dépensent va aux artistes et pas aux intermédiaires.







En même temps, les intermédiaires sont ceux qui mettent leurs couilles sur la table et ont un vrai risque financier derrière, les artistes, eux, s’en foutent un peu du cout réel de toute la chaine jusqu’au client final, tant qu’ils font leur musique ou leurs films et qu’ils ont à bouffer … et en passant si certains artistes sont multimillionnaires c’est justement parce que les intermédiaires ont très bien bossé pour eux et que leur œuvre valait le coup (ça prend les deux en même temps) …









trash54 a écrit :



et il te faut quoi pour t’envoyer du rêve …



perso je préfères rerereregarder la soupe au choux que de nouveau film plein d’effet spéciaux et autres







Plein, j’ai des goûts plutôt larges, mais je ne vais pas cracher sur une oeuvre juste parcequ’elle est vieille ou récente ;).



Je vois pas le rapport avec les effets spéciaux, si ça peut servir, j’vais pas me tapper un truc tout dégueulasse, après si c’est le seul attrait d’un film, ça sera sans moi. Mais bloquer là dessus…









Alucard63 a écrit :



Moi j’aime bien la soupe aux choux.<img data-src=" />







C’est pas une tare, loin de là, mais ça ne t’empêche pas d’aimer des choses plus récentes pour autant j’imagine ? ;)









catseye a écrit :



En même temps, les intermédiaires sont ceux qui mettent leurs couilles sur la table et ont un vrai risque financier derrière, les artistes, eux, s’en foutent un peu du cout réel de toute la chaine jusqu’au client final, tant qu’ils font leur musique ou leurs films et qu’ils ont à bouffer … et en passant si certains artistes sont multimillionnaires c’est justement parce que les intermédiaires ont très bien bossé pour eux et que leur œuvre valait le coup (ça prend les deux en même temps) …





Rooohlàlà les pauvres producteurs esclaves des méchants artistes pétés de thunes.



Pour un peu on verserait une larme tiens. Je vais aller faire un chèque à P. Nègre tu m’as convaincu, le pauvre il doit manger des pâtes tous les jours non ?









Pochi a écrit :



Lol, les deux faux arguments bien hypocrites. Tu pirates parce que les artistes que tu aimes ne gagnent pas assez par la vente physique ? Pour chaque album que tu as piraté tu as fait un don supérieur à leur gain pour une vente de CD ?



Me fait pas rire, d’autant plus qu’avec le petite mention sur la fuite fiscale tu essayes encore un peu plus de justifier ton piratage : ils gagnent pas assez mais ils se barrent pour échapper au fisc !



Le seul porte-monnaie qui intéresse le pirate c’est le sien.





Alors mon grand qui sait tout… je vais t”explique ce que je fais…

Pour la musique je pirate les CDs que j’ai déjà (plusieurs centaines) car j’ai la flemme de trouver un outil pour les ripper et les écouter sur mon smartphone…

Techniquement je télécharge de la musique que je possède, légalement je suis un pirate <img data-src=" />

Ensuite, il m’arrive de télécharger 1 ou 2 albums, que j’achète (support physique pour le stockage) par la suite.



En gros je dois dépenser plus de 1000€ par an juste pour les produits “culturels” (ciné, concerts, CD, livres, BD, etc)… mais tu as raison, un pirate, reste un pirate <img data-src=" />



Je n’ai aucun besoin de justifier mon “piratage” comme tu le dis.

Par contre, ce n’est certainement pas avec tes positions archaiques que tu vas faire avancer les choses…









tass_ a écrit :



Ha bon ? Plus personne n’achète de DVD de nos jours ? Encore ce week end ma femme en a acheté 3. Pour le boîtier, pour les bonus, pour l’objet.

Pourtant elle sait très bien où les télécharger… Pourquoi changerait elle de comportement s’il y a une licence globale ?







Tu continues à acheter des K7 maintenant que les DVD existent ? <img data-src=" />



La vraie question, c’est pourquoi elle ne changerait pas de comportement avec une licence globale ou des échanges non marchands légaux ?



Perso, avec des échanges non marchands légaux, j’arrête d’acheter 90% des mes biens culturels. Pourquoi payer ce que je peux avoir gratuitement légalement ?









catseye a écrit :



En même temps, les intermédiaires sont ceux qui mettent leurs couilles sur la table et ont un vrai risque financier derrière, les artistes, eux, s’en foutent un peu du cout réel de toute la chaine jusqu’au client final, tant qu’ils font leur musique ou leurs films et qu’ils ont à bouffer … et en passant si certains artistes sont multimillionnaires c’est justement parce que les intermédiaires ont très bien bossé pour eux et que leur œuvre valait le coup (ça prend les deux en même temps) …





Cela se saurait si les intermédiaries mettaient les couilles sur la table comme tu dis…

Entre films aseptisés pour plaire au plus grand monde et reprise à gogo pour faire du fric dans le secteur de la musique…



Et puis tu as raison, si les artistes s’en foutent autant que cela soit les producteurs qui empochent l’argent… <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



J’aime beaucoup: tu n’as pas le moindre chiffre pour estimer quoi que ce soit, mais tu en conclus qu’ils ont une marge trop importante.



Sauf que les faits ont plutôt l’air de conclure l’inverse: quand on regarde le secteur économique, on voit surtout une belle quantité de pognon filée par l’Etat à l’industrie du film français sous perfusion pour permettre à cette ‘exception culturelle’ de continuer à subsister, quitte par exemple à aller piocher dans d’autres secteurs économiques (les FAIs, …) pour trouver le pognon pour le faire.





Il y a des études qui trainent hein, entre ce que voudraient payer réellement les gens et les les tarifs proposées par l’offre légale (même que l’Hadopi en a fait une <img data-src=" />)



De plus, ce que je dis n’est pas incompatible avec ce que tu dis, à savoir que même ceux qui ont une marge importante profite des subventions de l’état <img data-src=" />



Oui, les intermédiaires (ceux qui vendent) gagent trop au détriment de la base (ceux qui jouent, écrivent,…)









Pochi a écrit :



Perso, avec des échanges non marchands légaux, j’arrête d’acheter 90% des mes biens culturels. Pourquoi payer ce que je peux avoir gratuitement légalement ?





Tu peux aller au ciné gratuitement ?

Tu peur aller à un concert gratuitement ?



Tu devrais nous donner tes combines, cela m’intéresse…



“Légalisation des échanges non marchants ”



Le débat n’est pas la… les échanges non marchants n’ont tout simplement pas à être interdit








Glandos a écrit :



L’interview est très bonne. Les réponses de Alain Rocca ont du sens, mais seulement si on considère que la culture est un bien matériel comme un autre.



La marchandisation des biens culturels à grande échelle est quand même une notion extrêmement moderne.



Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer le visionnage à la minute de film ou de musique ? Les photographie au pixel ?







Ce n’est pas plus vieux que le ministère de la culture. Donc 1959. C’est à cela qu’il a toujours servi (finalement): Promouvoir la spéculation sur l’Art. Un certain F Lepage a une très bonne conférence gesticulée sur le sujet.



Donc moderne… heu… bon… pas tant que ça.












TexMex a écrit :



Donc moderne… heu… bon… pas tant que ça.







en sachant que les premieres formes d’art remontent a la prehistoire, 50 ans c’est une paille….









Munsh a écrit :



C’est pas une tare, loin de là, mais ça ne t’empêche pas d’aimer des choses plus récentes pour autant j’imagine ? ;)





Bah j’aime bien Mulholland Drive de Lynch aussi et ça n’a rien à voir.<img data-src=" />



Il en faut pour tous les goûts. Mais le cinéma Français avec toujours les mêmes acteurs maisons dans des comédies à la cons ça me pompe aussi, je te rassure( c’est pour ça que je vais pas les voir…mais ça m’emmerde de les financer quand même… ).<img data-src=" />









Chrisrc01 a écrit :



“Légalisation des échanges non marchants ”



Le débat n’est pas la… les échanges non marchants n’ont tout simplement pas à être interdit







et pourquoi









Pochi a écrit :



Tu continues à acheter des K7 maintenant que les DVD existent ? <img data-src=" />





Ben non vu que c’est très dur de trouver des vhs et encore plus des magnétos :p

Surtout que le DVD a apporté un plus (qualité d’image, bonus, boîtiers, multi langue) par rapport aux VHS. Donc HS rien à voir.





Pochi a écrit :



La vraie question, c’est pourquoi elle ne changerait pas de comportement avec une licence globale ou des échanges non marchands légaux ?



Perso, avec des échanges non marchands légaux, j’arrête d’acheter 90% des mes biens culturels. Pourquoi payer ce que je peux avoir gratuitement légalement ?





Parce que légalement ou pas ça ne lui a jamais vraiment posé un soucis ?

Tu crois sincèrement que la peur du gendarme empêche les gens de télécharger ?









Pochi a écrit :



Lol, les deux faux arguments bien hypocrites. (…)

Le seul porte-monnaie qui intéresse le pirate c’est le sien.





+1.







carbier a écrit :



Techniquement je télécharge de la musique que je possède, légalement je suis un pirate <img data-src=" />





D’une, je ne pense pas que ce soit répréhensible, de deux, même s’il s’avère que c’est le cas, il faut quand même être d’une sacré mauvaise foi pour vouloir généraliser l’acte de piratage à une population qui a juste la flemme de ripper des oeuvres qu’elle possède déjà.







tAran a écrit :



Il y a des études qui trainent hein, entre ce que voudraient payer réellement les gens et les les tarifs proposées par l’offre légale (même que l’Hadopi en a fait une <img data-src=" />)





Je pense qu’un n’a pas besoin d’une étude pour apprendre que “ce que les gens voudraient payer” pour une Porsche est en deça des “tarifs proposés par l’offre légale”.



Ca ne change rien au fait que dans un modèle économique équilibré pour les clients comme pour les producteur, ce qui doit être payé doit être fonction des coûts de production, pas des désiratas des clients.





Oui, les intermédiaires (ceux qui vendent) gagent trop au détriment de la base (ceux qui jouent, écrivent,…)



Superbe analyse au doigt mouillé.










trash54 a écrit :



et pourquoi





Parce que une des vocations de la culture est d’être diffusée le plus largement possible ?

Par contre être rentable n’est pas une vocation culturelle.









carbier a écrit :



Tu peux aller au ciné gratuitement ?







Pourquoi j’ira au ciné, si légalement, je peux avoir les films sans attendre, sans payer, sans me faire casser les noix par les bouffeurs de pop-corns, les addicts au portable ou les mecs qui commentent les scènes du film, sans devoir me déplacer ni me soumettre aux horaires à la con du ciné ?

Pour un écran relativement guère plus grand que ma TV et un système son trop fort ?

Actuellement j’ai la carte UGC, pour le prix, je vois pas mal de films ce qui revient bien moins cher que d’acheter les DVD. Mais à catalogue égal et gratuitement (voir à prix équivalent) si je peux matter depuis chez moi, je change direct.







carbier a écrit :



Tu peux aller à un concert gratuitement ?







Tu n’écoutes un artiste qu’une fois par an ? Tu écoutes de la musique 1 fois par mois ? Tu n’écoutes que des artistes qui font des concerts à côté de chez toi ? Tu n’écoutes que des artistes encore en activité ? <img data-src=" />









Pochi a écrit :



Pour un écran relativement guère plus grand que ma TV et un système son trop fort ?





Mytho (ou alors tu vas dans des cinés de merde). Perso j’ai pas la place d’avoir un écran de 30 m de large dans mon salon…









trash54 a écrit :



et pourquoi







Et pourquoi pas ? C’est plutôt le contraire qui est étrange et à justifier… <img data-src=" />











Alucard63 a écrit :



Il en faut pour tous les goûts. Mais le cinéma Français avec toujours les mêmes acteurs maisons dans des comédies à la cons ça me pompe aussi, je te rassure( c’est pour ça que je vais pas les voir…mais ça m’emmerde de les financer quand même… ).<img data-src=" />









Aussi bon que ce soit, je n’aime pas trop l’idée de culture sponsorisée / financée par l’état, je trouve que ça tire sur le côté propagande et administratif tout ça :P









tass_ a écrit :



Mytho (ou alors tu vas dans des cinés de merde). Perso j’ai pas la place d’avoir un écran de 30 m de large dans mon salon…







proportion dans son œil un écran de 30 m de large à x m de distance c’est équivalent à son 15 pouces à 50cm de distance <img data-src=" />



qui c ‘ est ce type ?

Il a produit quoi ? que je rigole








trash54 a écrit :



proportion dans son œil un écran de 30 m de large à x m de distance c’est équivalent à son 15 pouces à 50cm de distance <img data-src=" />





Ben je vais échanger son 15 pouces contre un 3 pouces à 1 cm de son oeil et il sera content.



Non ?









carbier a écrit :



Tu peux aller au ciné gratuitement ?

Tu peur aller à un concert gratuitement ?



Tu devrais nous donner tes combines, cela m’intéresse…









Euuuhhh… des concerts gratuits, ca se trouve oui… c’est d’ailleurs un très bon exemple, ca montre bien qu’il est possible de financer les choses autrement…









brazomyna a écrit :



Je pense qu’un n’a pas besoin d’une étude pour apprendre que “ce que les gens voudraient payer” pour une Porsche est en deça des “tarifs proposés par l’offre légale”.





<img data-src=" /> Comparons ce qui est comparable, ce qui donne en premier lieu sa valeur a une Porche, c’est ça rareté <img data-src=" />





Ca ne change rien au fait que dans un modèle économique équilibré pour les clients comme pour les producteur, ce qui doit être payé doit être fonction des coûts de production, pas des désiratas des clients.



Hum, moué… Et si tu rajoutes en plus le marketing et les frais de distribution, tu multiplies le prix par combien ?





Superbe analyse au doigt mouillé.



Simple question : Tu bosses pour les ayants droits ou tu es ayant droit ?









Pochi a écrit :



Estimation du public complètement dévaluée par l’apparition d’un piratage sans perte de qualité, très rapide et d’envergure (contrairement à la copie sur K7 par exemple).





Sur ce point, je ne peux que plussoyer <img data-src=" />









tass_ a écrit :



Ben je vais échanger son 15 pouces contre un 3 pouces à 1 cm de son oeil et il sera content.





Déjà inventé.



Merci Free.









carbier a écrit :



Je suis un “pirate” (suivant la définition des ayant droits) qui dépense beaucoup pour les produits dits culturels (ce que les ayants droits ont du mal à comprendre).

Je trouve tout à fait normal de payer pour le travail des artistes.



Par contre l’offre légale est encore trop limitée et cher et surtout cela ne sert à rien d’essayer de dire aux gens que pirater c’est mal, tant qu’on ne leur montrera pas que la majorité de ce qu’ils dépensent va aux artistes et pas aux intermédiaires.



chose qu’ils auront du mal à montrer vu que ca va surtout aux intermédiaires <img data-src=" />









carbier a écrit :



Je suis jeune <img data-src=" />





Il n’y qu’un vieux pour se réjouir d’être jeune. <img data-src=" />







Yutani a écrit :



une idée dangereuse pour son compte en banque ? <img data-src=" />





Le cinéma indépendant c’est trop grand kapital, mec.



Bon, plus sérieusement, toute personne connaissant l’industrie culturelle travaille dans celle-ci et est donc intéressée par sa rentabilité (la capacité à gagner plus de pognon que ce que ça coûte - ce crime odieux). Donc toute personne ayant quelque chose d’intéressant à dire sur le sujet y a des intérêts, grosso modo.



A contrario les pirates ne connaissent rien à l’industrie mais sont très intéressés pour avoir leurs biens de consommation gratos. Donc toute personne ayant quelque chose à gagner à cette légalisation n’y connaît rien, grosso modo. Enfin à y gagner… Seulement si les pirates ont raison et que cela ne tue pas la poule dans l’oeuf, le bébé avec l’eau du bain, etcétéra.



Je suis pour la légalisation des échanges non-marchants mais un problème très concret se pose :



Faire un film coûte des millions d’euros, souvent des dizaines de millions. Beaucoup de films (parfois les meilleurs) ne sont pas du tout rentables, ou sont à la limite.



La question n’est donc pas celle de cracher sur l’argent des “méchants riches” producteurs ou artistes, mais de savoir comment les films du futur seront financés.



Le cinéma est clairement une partie de la réponse: les gens vont de plus en plus au cinémas pour profiter d’un environnement unique pour voir l’œuvre. Mais ce phénomène profite aux blockbusters qu’on voudra voir en 3D ou le mois de la sortie.



Avec les écrans plats de plus en plus grand, plus besoin d’aller au ciné pour profiter d’un film d’auteur sans 3d et sans beaucoup d’effets spéciaux. C’est aussi le type de film pour lequel on peut attendre une sortie DVD/BR/VOD.



La licence globale répond à une autre partie du problème. Mais le point crucial est de déterminer comment répartir l’argent.








tass_ a écrit :



Rooohlàlà les pauvres producteurs esclaves des méchants artistes pétés de thunes.



Pour un peu on verserait une larme tiens. Je vais aller faire un chèque à P. Nègre tu m’as convaincu, le pauvre il doit manger des pâtes tous les jours non ?







Y a ni méchants, ni esclaves … <img data-src=" /> .. grandis un peu …









catseye a écrit :



Y a ni méchants, ni esclaves … <img data-src=" /> .. grandis un peu …





Ben écoute c’est TON discours que je retranscris.

A toi de te remettre en question.









Pochi a écrit :



Pourquoi j’ira au ciné, si légalement, je peux avoir les films sans attendre, sans payer, sans me faire casser les noix par les bouffeurs de pop-corns, les addicts au portable ou les mecs qui commentent les scènes du film, sans devoir me déplacer ni me soumettre aux horaires à la con du ciné ?

Pour un écran relativement guère plus grand que ma TV et un système son trop fort ?

Actuellement j’ai la carte UGC, pour le prix, je vois pas mal de films ce qui revient bien moins cher que d’acheter les DVD. Mais à catalogue égal et gratuitement (voir à prix équivalent) si je peux matter depuis chez moi, je change direct.





N’importe quoi…

1- C’est ton problème si tu résumes le ciné à une taille d’écran, voire un nombre de pixels… <img data-src=" />

2- Cela se voit que tu n’a jamais essayé de regarder un film en qualité caméra <img data-src=" />… de plus ce n’est que dans ton esprit de mauvaise foi que les films à disposition sortiraient en même temps que dans les salles de cinéma <img data-src=" />





Pochi a écrit :



Tu n’écoutes un artiste qu’une fois par an ? Tu écoutes de la musique 1 fois par mois ? Tu n’écoutes que des artistes qui font des concerts à côté de chez toi ? Tu n’écoutes que des artistes encore en activité ? <img data-src=" />





Celle la par contre elle vaut son poids en cacahouètes…

Tu en est arrivé à t’auto-persuader qu’il te faut payer à chaque fois que tu écoutes une chanson <img data-src=" />

Sinon un artiste qui n’est plus en activité, n’exerce donc plus le métier d’artiste… pourquoi devrait-il être payé comme tel ?

Dans n’importe quel autre métier, quand tu cesses ton activité, tu touches une rente à vie de ta branche ?









carbier a écrit :



Cela se saurait si les intermédiaries mettaient les couilles sur la table comme tu dis…

Entre films aseptisés pour plaire au plus grand monde et reprise à gogo pour faire du fric dans le secteur de la musique…



Et puis tu as raison, si les artistes s’en foutent autant que cela soit les producteurs qui empochent l’argent… <img data-src=" />







Qui te dit que seuls les producteurs font du fric ? Et si c’est aussi simple que ça de faire du fric en faisant des reprises etc … mais qu’est ce que t’attends ???

Qui te dit que les artistes en font pas d’argent ou ne sont pas d’accord pour faire autant de reprises qu’ils veulent ??? Mais qui êtes vous pour penser à la place des artistes et des producteur et en plus de les juger ?? Si vous n’êtes pas d’accord avec ce fonctionnement arrêtez tout simplement d’écouter de la musique et de regarder des films ..



Et j’adore son site au Monsier. En bas, on lit “respect des standards W3C” puis à côté, “logiciels requis”: WMP, Flash, Silverlight (donc Win ou Mac en gros). Que des softs non-standards et proprio, bourrés de DRM encore moins standards mais surtout privateurs !





Même l’achat définitif est limité à une licence 3 PC et la gravage uniquement à des fins de sauvegarde (donc impossible de lire le film sur sa platine DVD de salon venue de Chine). <img data-src=" />




Dans la réalité, la seule piste d’avenir pour prolonger le système que l’on connaît vers un nouvel équilibre spectateurs/producteurs, c’est d’abord de faire accepter l’idée que regarder un film sans en avoir l’autorisation des ayant droits n’est pas quelque chose de licite.



Blablabla… On peut pas faire autrement… blabla… il n’y a pas d’autre politique possible… blabla… c’est ça ou le domaine publique soviétique… <img data-src=" />

Les ravages de TINA sur le cerveau. <img data-src=" />



Et sinon, si je veux revoir un film que j’ai acquis, je dois lui avoir l’autorisation du gentil zayant droits violé par les pédo-nazis des interwebz ?

N’oublions pas que le but final des DRM est de vous faire payer à chaque écoute/visionage.








tass_ a écrit :



Ben écoute c’est TON discours que je retranscris.

A toi de te remettre en question.







De quoi tu parles ? Quel discours que tu “retranscris”, non mais tu parles pas français ou tu sais pas lire en plus ?

J’ai jamais dit qu’il y avait des méchants ni des esclaves (toi oui), ou alors cites moi où …









catseye a écrit :



Qui te dit que seuls les producteurs font du fric ? Et si c’est aussi simple que ça de faire du fric en faisant des reprises etc … mais qu’est ce que t’attends ???

Qui te dit que les artistes en font pas d’argent ou ne sont pas d’accord pour faire autant de reprises qu’ils veulent ??? Mais qui êtes vous pour penser à la place des artistes et des producteur et en plus de les juger ?? Si vous n’êtes pas d’accord avec ce fonctionnement arrêtez tout simplement d’écouter de la musique et de regarder des films ..





T’es un marrant toi non ?

Je ne faisais que répondre à tes affirmations <img data-src=" />









catseye a écrit :



De quoi tu parles ? Quel discours que tu “retranscris”, non mais tu parles pas français ou tu sais pas lire en plus ?

J’ai jamais dit qu’il y avait des méchants ni des esclaves (toi oui), ou alors cites moi où …









catseye a écrit :



En même temps, les intermédiaires sont ceux qui mettent leurs couilles sur la table et ont un vrai risque financier derrière, les artistes, eux, s’en foutent un peu du cout réel de toute la chaine jusqu’au client final, tant qu’ils font leur musique ou leurs films et qu’ils ont à bouffer … et en passant si certains artistes sont multimillionnaires c’est justement parce que les intermédiaires ont très bien bossé pour eux et que leur œuvre valait le coup (ça prend les deux en même temps) ..







Pauvre petit intermédiaire, toi le responsable de la marchandisation et donc de la dégradation de la culture.









catseye a écrit :



De quoi tu parles ? Quel discours que tu “retranscris”, non mais tu parles pas français ou tu sais pas lire en plus ?

J’ai jamais dit qu’il y avait des méchants ni des esclaves (toi oui), ou alors cites moi où …







Tu as bien payé Tsukasa Hojo (ou autre AD) pour l’utilisation du nom de son manga ?



Ce que j’adore, c’est qu’à aucun moment il ne remet en cause le modèle existant. Il ne se dit pas qu’il y aurait des choses à améliorer et que sans cela, les gens continueront de se tourner vers la solution la plus facile : le téléchargement illégal.



Sans déconner, le week-end dernier j’ai voulu louer en VOD le film “Margin Call” sorti au ciné en mai 2012. Aucune offre sur les plate-formes françaises ! Il n’est disponible qu’à l’achat définitif.

Et après ils s’étonnent que l’on prenne de mauvaises habitudes ?!?








eliumnick a écrit :



Tu as bien payé Tsukasa Hojo (ou autre AD) pour l’utilisation du nom de son manga ?





Mais non lui c’est un intermédiaire, un héros du quotidien qui pose ses couilles sur la table pour signer des artistes trop risquées comme lady Gaga ou Sexion d’Assaut :p









carbier a écrit :



Cela se saurait si les intermédiaries mettaient les couilles sur la table comme tu dis…

Entre films aseptisés pour plaire au plus grand monde et reprise à gogo pour faire du fric dans le secteur de la musique…



Et puis tu as raison, si les artistes s’en foutent autant que cela soit les producteurs qui empochent l’argent… <img data-src=" />





Beaucoup de films, en particulier en France, ne sont pas rentables, donc les producteurs ont perdus de l’argent.



Si c’était le cas de tous les films il n’y aurait pas de film produit. Des boites de prods qui ferment car pas suffisamment de films rentables ça arrive souvent etc.



Et les films qui marchent ne sont pas forcément ceux que t’aurais mis en haut du classement, ce qui signifie que tes goûts sont différents de ceux de la population.



Pour que des films originaux et créatifs puissent continuer à être produits il faut qu’il y ait un transfert de richesse minimum vers ceux qui créent des films, c’est normal. Pas forcément à travers le système actuel, bien sûr.



Le gros problème avec ces gens là c’est qu’ils ne comprennent pas que leur potentiel public ne veut pas payer 10€ un album numérique pourri au sein d’une bibliothèque de quelques centaines d’artistes.



Ils ne comprennent pas que pour redorer leur image les gras intermédiaires doivent rogner leur marges qu’ils ne peuvent plus justifier alors qu’ils baignent déjà dans du pognon.



Ils ne comprennent pas qu’ils peuvent mieux exploiter un coût de distribution quasiment nul.



Ils ne comprennent pas qu’il existe d’autres business models qui n’impliquent pas forcément de faire payer de l’argent à l’utilisateur pour un bien ou un service.



Ils ne comprennent pas qu’un utilisateur est prêt à payer pour un service de qualité qui propose des biens de qualité, surtout quand c’est aussi rare qu’à l’heure actuelle dans ce milieu.



Ils ne comprennent pas que le frein imposé à la culture n’est pas lié au piratage mais aux contraintes imposées par les gras intermédiaires, eux-mêmes à l’origine de la démocratisation du piratage.



Tant qu’il n’y aura pas d’auto-critique et de changements réels de leur part, les gens continueront de pirater.








carbier a écrit :



Dans n’importe quel autre métier, quand tu cesses ton activité, tu touches une rente à vie de ta branche ?







Tout à fait monsieur, en tant que développeur, pour chaque utilisation des logiciels que je fournis, je demande une obole, une prière, et l’indispensable mouchoir remplit de l’expression du plaisir intense que mon oeuvre a procuré.



Rien de moins.





<img data-src=" />



La rareté d’un navet ne le rendra jamais plus rentable

La rareté d’un film de série B ne sera rentable qu’à un certain prix et du nombre de clients intéressés

Etc…

Un film à grand succès passé à de multiples reprises sera rentable que si, il est suivi de multiples téléspectateurs mais là ce sont les publicistes et la chaîne de Télé qui ont permis de diffuser le film, les gagnants, ainsi que le téléspectateur.



Les bouquets n’attirent que ceux qui y sont abonnés, si on fait une statistique d’audience, ce n’est qu’en rapport au nombre d’abonnés à ce bouquet, pas à l’entièreté nationale des téléspectateurs <img data-src=" /> (mais en fait des millions de gens ne l’auront pas vu) <img data-src=" />



La chronologie des médias, n’est qu’une supercherie qui est en train de se casser les dents tellement il y a de bouquets prioritaires. (donc un rendement limité commercialement)<img data-src=" /> (une fois diffusé aux plus grand nombre, on retrouve ces séries en vente et dans l’ordre avant la fin de diffusion sur les chaînes en clair (un manque à gagner parfois néfaste pour eux. Public incertain si la série est trop populaire que d’attendre la diffusion sur cette chaîne) <img data-src=" />



La protection pour l’exception culturelle a bon dos quand la diffusion multicanaux d’un film est un échec <img data-src=" /><img data-src=" />



La redevance Copie Privée ne sert-elle pas à ça ? mdr2:



Cada-Cada-Cada-Cada very very <img data-src=" />(tempus fugit) <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

















tass_ a écrit :



Pauvre petit intermédiaire, toi le responsable de la marchandisation et donc de la dégradation de la culture.





LOL



Comme si la “vraie” culture était celle faite dans son garage par un amateur, toute autre forme de création étant forcément souillée par la merde que représente l’argent.



Pensée typique des pays de culture catholique (bien sûr les français s’en défendent tant qu’ils peuvent et ne s’en rendent généralement pas compte).









tass_ a écrit :



Parce que une des vocations de la culture est d’être diffusée le plus largement possible ?







Depuis quand ?

Non parce que, je sais plus qui parlait de la préhistoire, il y a beaucoup plus efficace comme méthode de diffusion que de garder ses oeuvres au fond de sa caverne.

Pour l’antiquitié, j’ai pas le souvenir (façon de parlé) que le théâtre et les autres spectacles produit par des troupes professionnelles furent gratuit.

Idem pour le Moyen Age, les troubadours/bardes/ménestrels faisaient cela pour le gîte et le couvert. Pas sûr qu’ils auraient accepté de le faire gratuitement.



Bref tout cela pour dire, que depuis longtemps, ce que certains considère comme un divertissement pour d’autre c’est un moyen de vivre.









wagaf a écrit :



LOL



Comme si la “vraie” culture était celle faite dans son garage par un amateur, toute autre forme de création étant forcément souillée par la merde que représente l’argent.



Pensée typique des pays de culture catholique cathodique° (bien sûr les français s’en défendent tant qu’ils peuvent et ne s’en rendent généralement pas compte).





<img data-src=" />



° un peu viellot, mais compréhensible <img data-src=" />









wagaf a écrit :



LOL



Comme si la “vraie” culture était celle faite dans son garage par un amateur, toute autre forme de création étant forcément souillée par la merde que représente l’argent.



Pensée typique des pays de culture catholique (bien sûr les français s’en défendent tant qu’ils peuvent et ne s’en rendent généralement pas compte).







Tu peux trouver de très bons artistes auto-produits voire même non-produits.

Merci pour l’amalgame : non produit = amateur dans son garage.

Continue donc de regarder TF1..









catseye a écrit :



Qui te dit que seuls les producteurs font du fric ? Et si c’est aussi simple que ça de faire du fric en faisant des reprises etc … mais qu’est ce que t’attends ???

Qui te dit que les artistes en font pas d’argent ou ne sont pas d’accord pour faire autant de reprises qu’ils veulent ??? Mais qui êtes vous pour penser à la place des artistes et des producteur et en plus de les juger ?? Si vous n’êtes pas d’accord avec ce fonctionnement arrêtez tout simplement d’écouter de la musique et de regarder des films ..







Techniquement, si autant d’artistes font des reprises c’est que cela ne coûte pas chère à produire et permet de se faire connaître.

Lors d’une reprise, on a juste besoin de l’accord de l’auteur pour reprendre sa chanson. En contre partie, les droits d’auteur-compositeur sont intégralement reversé à l’auteur compositeur d’origine. Seuls les droits d’interprète sont gardé par l’artiste (ce qui est pas beaucoup)









Patch a écrit :



chose qu’ils auront du mal à montrer vu que ca va surtout aux intermédiaires <img data-src=" />







Les artistes n’ont qu’à s’auto-produire comme ça ils n’y aura plus d’intermédiaires.









Jed08 a écrit :



Depuis quand ?

Non parce que, je sais plus qui parlait de la préhistoire, il y a beaucoup plus efficace comme méthode de diffusion que de garder ses oeuvres au fond de sa caverne.







L’oeuvre au fond de la caverne était protégée des éléments naturels dégradant. Donc oui, c’était le meilleur moyen de diffuser l’oeuvre, puisqu’on peut les voir encore aujourd’hui. <img data-src=" />









2show7 a écrit :



La rareté d’un navet ne le rendra jamais plus rentable.





Hélas, malgré sa notoriété, les films de Ed Wood ne sont pas encore rentable. (quoique, vu ce qu’ils ont coûtés <img data-src=" /><img data-src=" />)









Erad a écrit :



Tu peux trouver de très bons artistes auto-produits voire même non-produits.

Merci pour l’amalgame : non produit = amateur dans son garage.

Continue donc de regarder TF1..





Je n’ai pas la TV et quand j’ai l’occasion je regarde plutôt Arte que TF1.



Il est plutôt question ici du cinéma ce qui est un peu différent de la musique (investissements beaucoup plus lourds). D’ailleurs le problème du financement de la musique est en train d’être réglé avec des plateformes comme YouTube ou Spotify qui prennent le pas sur le piratage.



Si des artistes s’auto-produisent avec succès, super ! Le problème est d’arriver à un système ou ce phénomène n’est pas une exception (je parle toujours du cinéma).



Certains arrivent à faire des turcs incroyables pour presque rien dans leur garage, et ce de plus en plus fréquemment. Mais pour l’instant faire un truc un minimum pro et crédible nécessite des millions.









wagaf a écrit :



LOL



Comme si la “vraie” culture était celle faite dans son garage par un amateur, toute autre forme de création étant forcément souillée par la merde que représente l’argent.





Tout à fait. Culture &lt;&gt; show business. Ce sont deux termes mutuellement exclusifs.





wagaf a écrit :



Pensée typique des pays de culture catholique (bien sûr les français s’en défendent tant qu’ils peuvent et ne s’en rendent généralement pas compte).





Rien à voir avec le catholicisme. Va parler à des indous de droits d’auteur il te regarderont bizarrement.







Jed08 a écrit :



Depuis quand ?





Depuis toujours :





Jed08 a écrit :



Non parce que, je sais plus qui parlait de la préhistoire, il y a beaucoup plus efficace comme méthode de diffusion que de garder ses oeuvres au fond de sa caverne.

Pour l’antiquitié, j’ai pas le souvenir (façon de parlé) que le théâtre et les autres spectacles produit par des troupes professionnelles furent gratuit.

Idem pour le Moyen Age, les troubadours/bardes/ménestrels faisaient cela pour le gîte et le couvert. Pas sûr qu’ils auraient accepté de le faire gratuitement.





Tu confonds un peu tout : les peintures préhistoriques étaient de l’ordre du sacré. Rien à voir. Pendant l’antiquité le théâtre pas gratuit ? Pour les citoyens (bon ça ne représentait pas grand monde) si. D’ailleurs c’était encore de l’ordre du sacré : il s’agissait de fêter Dionysos (pour la Grèce).

Au Moyen Age le spectateur payait pour voir les troubadours ? Je ne pense pas non. Je n’ai jamais dit que l’artiste ne devait pas être dédommagé (gîte + couvert ça me semble le minimum).









Jed08 a écrit :



Bref tout cela pour dire, que depuis longtemps, ce que certains considère comme un divertissement pour d’autre c’est un moyen de vivre.





Non l’Art n’est jamais un moyen de vivre. C’est vivre qui est un moyen d’exprimer son art. Qu’on en devienne riche ou qu’on crève dans le caniveau ça ne change rien à l’expression artistique.









wagaf a écrit :



Certains arrivent à faire des turcs incroyables pour presque rien dans leur garage, et ce de plus en plus fréquemment. Mais pour l’instant faire un truc un minimum pro et crédible nécessite des millions.







Déjà, laisse les turcs en dehors de tout ça ;).



Ensuite, des millions, vraiment ? T’as besoin de faire péter New York à chaque film toi ? <img data-src=" />









Zergy a écrit :



Hélas, malgré sa notoriété, les films de Ed Wood ne sont pas encore rentable. (quoique, vu ce qu’ils ont coûtés <img data-src=" /><img data-src=" />)







Un lapsus de ma part, puisqu’il ne l’aura jamais été (rentable)<img data-src=" />

<img data-src=" />



Ce débat commence à me saouler :




  • soit ils vivent en économie de marché, merchandising, DRM and co, veulent contrôler la licéité de tout regarde de leur oeuvre etc… Et ils vivent AVEC les échanges non marchands



  • soit ils arrêtent de casser les pieds de leurs spectateurs, restent à leur écoute ou produisent des objets artistiques rares et un peu moins accessibles, et je ne vois pas d’inconvénients à ce qu’ils soient sponsorisés, même par de l’impôt/taxe publique.



    Concernant les budgets, il faut prendre en compte la part des salaires indécents de ces supers acteurs dans le budget en question, les niveau de rémunérations des différents monteurs/designers effets/musiques/…

    Et le paradoxe, c’est que plus ça coûte cher, plus ça peut rapporter gros…ou pas.

    Ca s’appelle de la prise de risque, c’est pareil pour les petits entrepreneurs. Mais eux n’essayent pas de faire payer cette prise de risque à la communauté…








trash54 a écrit :



et pourquoi







Ce n’est pas le boulo de l’État , les échanges en général ce passent entre entités privées et l’État n’as pas à ce mêler du privé , chacun son boulo









Zergy a écrit :



Hélas, malgré sa notoriété, les films de Ed Wood ne sont pas encore rentable. (quoique, vu ce qu’ils ont coûtés <img data-src=" /><img data-src=" />)





C’est parce que le piratage a empêché les gens d’aller les voir au ciné lors de leur sortie :p









Pochi a écrit :



Les artistes n’ont qu’à s’auto-produire comme ça ils n’y aura plus d’intermédiaires.



c’est tout à fait possible, mais ils gardent quand même une visibilité moindre…









Chrisrc01 a écrit :



Ce n’est pas le boulo de l’État , les échanges en général ce passent entre entités privées et l’État n’as pas à ce mêler du privé , chacun son boulo







et tu vois souvent des échanges NON marchands entre deux entités privées ??



attention échange dans le sens : égalité de valeur









Munsh a écrit :



Ensuite, des millions, vraiment ? T’as besoin de faire péter New York à chaque film toi ? <img data-src=" />





Regarde le budget de films français moyens.



Il faut bien payer des salaires aux dizaines/centaines de pros nécessaire à la production d’un long métrage de qualité. Plus le matos (qui coûte très cher).









tass_ a écrit :



C’est parce que le piratage a empêché les gens d’aller les voir au ciné lors de leur sortie :p







La concurrence a peut-être était plus forte le jour de la sortie (le type seul, a pu à son aise en faire une copie <img data-src=" />) <img data-src=" />









trash54 a écrit :



et tu vois souvent des échanges NON marchands entre deux entités privées ??



attention échange dans le sens : égalité de valeur







Justement, là on parle d’échanges non marchand, quelque soit leur volume.









Jed08 a écrit :



Lors d’une reprise, on a juste besoin de l’accord de l’auteur pour reprendre sa chanson.







Euuhh… non, meme pas ! <img data-src=" />









trash54 a écrit :



et tu vois souvent des échanges NON marchands entre deux entités privées ??



attention échange dans le sens : égalité de valeur





Oui quand j’amène mon DD chez un pote.



Le Projet Blair Witch.



Coût final de production entre 50 000 dollars et 75 000 dollars.



Recettes : plus de 250 000 000 de dollars.








En_transit a écrit :



Le Projet Blair Witch.



Coût final de production entre 50 000 dollars et 75 000 dollars.



Recettes : plus de 250 000 000 de dollars.







Et oui avec de l’originalité et une idée nouvelle, pas besoin de budget énorme ^^









tass_ a écrit :



Tout à fait. Culture &lt;&gt; show business. Ce sont deux termes mutuellement exclusifs.





Absurdité. La raison pour laquelle les gens font l’effort d’aller voire une œuvre est parce que ça les diverti. On a tous besoin de divertissement. L’aspect divertissant n’est en aucun cas contradictoire avec la qualité de l’œuvre.



On faisait jouer Molière parce qu’il faisait bien rire la court à une époque ou on s’emmerdait sec.



Pour moi, l’aspect “divertissant” d’une œuvre est même cruciale à son appréciation artistique. Et honnêtement je pense que c’est le cas depuis la nuit des temps. Même quand on parle de culte, les cultes sont/étaient souvent prétextes à des fêtes et beuveries diverses.





tass_ a écrit :



Rien à voir avec le catholicisme. Va parler à des indous de droits d’auteur il te regarderont bizarrement.





L’argent n’est qu’un moyen d’échange pratique, c’est typiquement dans la culture catho et donc française de le considérer comme une sorte de mal. Comme si la richesse n’existait pas sans l’argent.









wagaf a écrit :



Regarde le budget de films français moyens.



Il faut bien payer des salaires aux dizaines/centaines de pros nécessaire à la production d’un long métrage de qualité. Plus le matos (qui coûte très cher).







si ce n’était que cela les films couteraient beaucoup moins chers.



je t’explique en mode rapide la tendance actuelle.



un producteur veut lancer un nouveau film. il va créer une nouvelle boite de prod a cette occasion, et par jeu comptable va s’endetter au maximum envers une autre boite de prod qui lui appartient.



cette technique qui existe depuis environ 10-15 ans a eu deux gros effets:

des budgets qui explosent vu que les producteurs ont truqués les cartes pour garder les billets verts en poche.

une stagnation des salaires de quasiment tous les métiers du cinéma hormis quelques ‘stars’ parce que dés le départ d’un film les boite de prod auront claqué tout leur fric.



et cette tendance a entuber l’artiste par n’importe quel moyen commence a se retrouver en maison de disque et en maison d’édition, meme si les techniques utilisées sont différentes.
















Yutani a écrit :



une idée dangereuse pour son compte en banque ? <img data-src=" />







Il défend son emploi. Il à raison…



Je ne sais pas dans quel secteur tu travailles mais tu n’auras plus forcément le même point de vue le jour où un système rendra ton travail inutile.









tass_ a écrit :



Rien à voir avec le catholicisme. Va parler à des indous de droits d’auteur il te regarderont bizarrement.





Et concernant les indous: va voir à Bollywood comment ça marche.



Je pense que tu projette des fantasmes d’occidental sur des cultures dont tu ne connais pas grand chose.









wagaf a écrit :



Absurdité. La raison pour laquelle les gens font l’effort d’aller voire une œuvre est parce que ça les diverti. On a tous besoin de divertissement. L’aspect divertissant n’est en aucun cas contradictoire avec la qualité de l’œuvre.





Ha ben on va pas être d’accord. Là tu définis le divertissement, ce qui est très éloigné de la culture ou de l’art.

Surtout de l’art, l’art ne diverti pas, au mieux il dérange. Au pire il casse les codes établis et panique.





wagaf a écrit :



On faisait jouer Molière parce qu’il faisait bien rire la court à une époque ou on s’emmerdait sec.





Oui Molière était le Patrick Sébastien de l’époque. Ca n’en fait pas un grand artiste même si on se pignole dessus depuis des siècles.





wagaf a écrit :



Pour moi, l’aspect “divertissant” d’une œuvre est même cruciale à son appréciation artistique. Et honnêtement je pense que c’est le cas depuis la nuit des temps. Même quand on parle de culte, les cultes sont/étaient souvent prétextes à des fêtes et beuveries diverses.





Adepte des teen movies et de Blink182 ? On a tout compris. Tu n’aimes pas l’effort intellectuel, tu n’aimes pas être dérangé dans ta petite vie.





wagaf a écrit :



L’argent n’est qu’un moyen d’échange pratique, c’est typiquement dans la culture catho et donc française de le considérer comme une sorte de mal. Comme si la richesse n’existait pas sans l’argent.





Oula non, sachant ce que les moines copistes se sont fait comme pognon en faisant main basse sur les arts pendant presque un millénaire, c’est mal connaître l’histoire que de dire cela.

Et alors ma réponse sur les indous ? Ce sont eux aussi des cathos ?

La richesse n’a pas besoin d’argent oui. Heureusement.









wagaf a écrit :



Et concernant les indous: va voir à Bollywood comment ça marche.



Je pense que tu projette des fantasmes d’occidental sur des cultures dont tu ne connais pas grand chose.





On parle pas des même, ceux à Bollywood se sont occidentalisés et sont plus de culture anglaise qu’indoue.

Je parle des gens dans les campagne qui font des tapis à qui on a demandé “mais pourquoi ne pas déposé les motifs” ? Concept qui leur était étranger et qu’ils ont refusé.









methos1435 a écrit :



Il défend son emploi. Il à raison…



Je ne sais pas dans quel secteur tu travailles mais tu n’auras plus forcément le même point de vue le jour où un système rendra ton travail inutile.







Sauf qu’on est dans le cadre d’une révolution technologique, au même titre que l’imprimerie avait réduit presque à néant le job des moines copistes.



Savoir enregistrer l’image et le son, c’est assez récent dans l’histoire et l’exception c’est surtout le commerce mondial de musique/films qui en a profité tant que la copie était difficile et/ou peu qualitative. Avant cela, point de stars mondiales multimillionnaires: Le spectacle vivant ne pouvait pas assurer ce train de vie et vivre de ses rentes de copie durant des décennies était impossible. Un peu comme tout job autre que rentier ou il faut assurer tous les jours.



Ils vont en revenir là. <img data-src=" />









tass_ a écrit :



Surtout de l’art, l’art ne diverti pas, au mieux il dérange. Au pire il casse les codes établis et panique.





Un film peut tout à fait déranger en étant divertissant. Je cite par ex. Requiem for a Dream.



Un film peut aussi à mon sens innover, explorer de nouveaux territoires artistiques en étant tout à fait divertissant.



Même les amateurs de films d’auteurs vont se divertir différemment en regardant 2001 ou un Bergman bien lent.









tass_ a écrit :



Oui quand j’amène mon DD chez un pote.







Pas possible si c’est pas du Tipiak !

Le contenu que tu aura légalement acquis le droit d’utilisation ne pourra pas être lu sur le matériel de ton voisin.









yl a écrit :



Sauf qu’on est dans le cadre d’une révolution technologique, au même titre que l’imprimerie avait réduit presque à néant le job des moines copistes.







A la différence que les moines copistes recopiaient à titre de travail intellectuel. Ils ne vivaient pas de la vente de leurs livres.

Les monastères abritaient d’autres moines qui avaient la tâche de produire ce qui était nécessaire pour vivre.



De plus, les livres imprimés n’étaient pas de même qualité que les livres enluminés et illustrés des moines.



Dit le mec qui utilise le DRM Windows Media …..



Non mais allooooo quoi …








wagaf a écrit :



Un film peut tout à fait déranger en étant divertissant. Je cite par ex. Requiem for a Dream.





T”as été diverti par Requiem for a Dream ? Pas moi, enfin quelques aspects sont divertissants mais ça ne représente pas la majorité, ou pas le but de l’oeuvre.





wagaf a écrit :



Un film peut aussi à mon sens innover, explorer de nouveaux territoires artistiques en étant tout à fait divertissant.



Même les amateurs de films d’auteurs vont se divertir différemment en regardant 2001 ou un Bergman bien lent.





On n’a pas la même notion de divertir alors. Pour moi divertir c’est ce qui fait passer le temps quand on n’a pas mieux à faire.









carbier a écrit :



1- C’est ton problème si tu résumes le ciné à une taille d’écran, voire un nombre de pixels… <img data-src=" />







Que t’apporte donc le ciné, autre que la taille de l’écran ?







carbier a écrit :



2- […] de plus ce n’est que dans ton esprit de mauvaise foi que les films à disposition sortiraient en même temps que dans les salles de cinéma <img data-src=" />







Ben échange non commercial légal, ça veut dire légalisation des screeners, parfois de bonne qualité, dispo le jour de la sortie. Pourquoi je me priverai, c’est légal ? Et je parle même pas des gens qui militent pour une suppression complète de la chronologie des média.







carbier a écrit :



Tu en est arrivé à t’auto-persuader qu’il te faut payer à chaque fois que tu écoutes une chanson <img data-src=" />







Pas du tout, un achat une fois c’est amplement suffisant. J’espère d’ailleurs que tu n’écoutes pas la radio qui te fait payer sous forme de pub à chaque fois que tu écoutes le même tube en boucle.



Et comment tu finances les artistes que tu n’as pas vu en concerts ? Tu n’écoutes pas leurs albums ? <img data-src=" />







carbier a écrit :



Sinon un artiste qui n’est plus en activité, n’exerce donc plus le métier d’artiste… pourquoi devrait-il être payé comme tel ?



On fait quoi pour les artistes qui créent de la musique mais ne font pas de concerts ? T’es au courant que des groupes tournent quasi à fond perdu pour faire de la pub pour vendre leurs CD ?



Ne pense pas que le monde artistique se limite à quelques gros “artistes” qui pourraient se contenter des revenus liés à leur performance live dans des stades de sports à 80€ la place, performance qui vaut plus par le nombres de danseuses et d’effet pyrotechniques que par la qualité musicale, souvent inversement proportionnelle aux millions de dollars dépensés en spots publicitaires. <img data-src=" />



[quote:4689306:carbier]Dans n’importe quel autre métier, quand tu cesses ton activité, tu touches une rente à vie de ta branche ?







Dans les métier soumis au droit d’auteur et dans la limite de ce que tu vends. Si tu vends toujours autant après 5 ans, pourquoi tu ne gagnerai pas les thunes ?









jenkins1963 a écrit :



Pas possible si c’est pas du Tipiak !

Le contenu que tu aura légalement acquis le droit d’utilisation ne pourra pas être lu sur le matériel de ton voisin.





Ce que j’écoute ne se vend pas légalement en dématérilisé, et très rarement en physique.

Bandcamp, soundcloud, les mix tape, tout cela ne te dit rien ?









Jed08 a écrit :



les livres imprimés n’étaient pas de même qualité que les livres enluminés et illustrés des moines.







Après l’imprimerie, il leur est resté l’édition d’art. Bref, ils se sont adaptés à la nouvelle donne. Ceci dit, sauf à interdire le progrès, il n’y a en général pas d’autre choix. Et même en l’interdisant, à long terme c’est toujours le seul choix.









tass_ a écrit :



Tout à fait. Culture &lt;&gt; show business. Ce sont deux termes mutuellement exclusifs.







[…]





wagaf a écrit :



Un film peut aussi à mon sens innover, explorer de nouveaux territoires artistiques en étant tout à fait divertissant.





Le problème, c’est quand le producteur ne mise que sur le divertissant… ce qui se fait de plus en plus. J’ai bien aimé cette analyse : Pourquoi Lady Gaga et David Guetta tuent la musique. Il vise assez juste à mon avis, sur la dangerosité du “show business”.









Pochi a écrit :



Ben échange non commercial légal, ça veut dire légalisation des screeners, parfois de bonne qualité, dispo le jour de la sortie. Pourquoi je me priverai, c’est légal ? Et je parle même pas des gens qui militent pour une suppression complète de la chronologie des média.





Tu dois être myope pour aimer la qualité des screeners (même les meilleurs).









Patch a écrit :



c’est tout à fait possible, mais ils gardent quand même une visibilité moindre…







Quoi tu voudrais insinuer que le méchant intermédiaire qui vole autant de thunes à l’artiste permet en fait à l’artiste d’avoir une visibilité largement plus grande ?



<img data-src=" />









tass_ a écrit :



Ha ben on va pas être d’accord. Là tu définis le divertissement, ce qui est très éloigné de la culture ou de l’art.







La culture étant un ensemble d’oeuvre partagées par un ensemble de personne, oui le divertissement peut-être de la culture. A contrario une oeuvre d’art inconnue ne fera pas partie de la “culture”.







tass_ a écrit :



Surtout de l’art, l’art ne diverti pas, au mieux il dérange. Au pire il casse les codes établis et panique.







Au mieux il dérange ? Elle te dérange toi la Joconde ? Sérieux t’as vraiment une définition de l’art toute personnelle…





Alain Rocca : la légalisation des échanges non marchands, « une fumisterie »



Je travaille en fumisterie et je ne vois vraiment pas le rapport entre un tuyau de poêle et l’offre légale… quoi que ! <img data-src=" />








tass_ a écrit :



On n’a pas la même notion de divertir alors. Pour moi divertir c’est ce qui fait passer le temps quand on n’a pas mieux à faire.





Divertir au sens ou on ne s’emmerde pas durant le visionnement ; au sens ou on arrive à oublier ses soucis quotidiens en regardant l’œuvre (qui nous diverti de nos problèmes).



Mais c’est une définition qui varie en fonction de l’éducation de chacun. Un amateur de Bergman y arrivera en regardant ses films.







tass_ a écrit :



T”as été diverti par Requiem for a Dream ? Pas moi, enfin quelques aspects sont divertissants mais ça ne représente pas la majorité, ou pas le but de l’oeuvre.





C’est un film, je trouve, facile à regarder car il est captivant, la musique aide bien aussi, et il fait réfléchir sur plein de sujets ce qui est divertissant en soit.









Glandos a écrit :



Je pense que la marchandisation doit avoir des limites. Sinon, pourquoi pas facturer … Les photographie au pixel ?







C’est déjà le cas.

Tu peu déjà payer une photo pour un usage en pro, avec une résolution différente. Plus la résolution est importante, et plus tu paie cher.







Je suis distributeur de films sur Internet : si vous pouviez voir gratuitement les films que je vous propose, pourquoi les paieriez-vous ?





Euh, c’est un vieux con ce mec ? Parce que cet argument est à côté de la plaque. Y’a des gens qui font des vidéos mises à disposition gratuitement sur internet qui gagnent bien leur vie…







Si l’on se base sur les différents chiffres qui circulent, pour l’exercice 2012, 86% des productions françaises perdent de l’argent. Comment font-ils pour continuer à produire autant de daubes ? Simple. Les aides de l’état français.



Une des premières choses à faire serait simplement de stopper ce financement qui n’apporte rien et ne fait que perfuser un secteur mort.

Au moins 86% du secteur fait de la merde. Laissez les crever. L’exception culturelle française n’existe pas, c’est un putain de mythe.





Exemple :http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/07/cinema-francais-rentable_n_2423309.html



La grande question est de savoir si certain d’entre nous (dans le cas présent artistes, acteurs mais on pourra aussi parler brevet plus tard, sport…) méritent d’être rentier ou pas. A savoir si on est payé une fois pour faire son travail (jouer un morceau de musique ou programmer une boucle ‘for’), ou si on reçoit une rente a chaque fois que notre ‘travail’ est utilisé.

La question de la rente se pose a qui elle est appliquée et ou elle s’arrête; le chercheur qui découvrent le concept du laser, le professeur de math de CP a chaque fois que vous utilisez l’addition (connaissance transmise non pas ‘découverte’), la cuisinière avec sa recette, le forumeur qui a trouvé un moyen de résoudre le problème de BSOD avec les derniers pilotes ou encore les descendants de Pythagore pour tous les angles droits? Ou mettre le limite, qui la fixe?





Délirons quelque peu, je vous prie;



Quelques chiffres; 200 millions d’euros par an pour ‘la copie privée’ (de l’ordre de ce que rapporterait aussi une licence globale de 10 euros pour les 24 millions de connexions haut débit).

200 ‘maisons de productions publique’ (MJC) a 1M piece, pour 130 communes de plus de 50 000 habitants, a raison de 2 semaines d’ enregistrement/mixage, ca permet de sortir 5200 albums par an.

Un Bibliothèque Nationale Musicale de France (BNMF = gros serveur = 200 Millions d’euros) qui repartit les années suivantes les revenus de la copie privée en fonction du succès/téléchargement.

_Avantage, on a une base d’artistes professionnels (disons 2000 artistes qui gagnent 100000 euros, soit 5 a 10x plus que le salaire français médian), et même les artistes ‘underground’ (= peu de succès) sont produit.

_Désavantage, tous les intermédiaires disparaissent.



Il faut qu’ils modernisent leur modèle économique qui n’a pas varie depuis au moins quoi ? 30 ans ? 40ans ?



Ça fait bien 10 ans que cette problématique existe et il est encore difficile en France d’avoir des offres légales intéressantes.



Les gens ne veulent rien payer ?? tsss. Prenons un exemple simple



Si on prend l’exemple des smartphones la différences est assez intéressante :




  • L’utilisateur paye jusqu’a 50€ de forfait tous les mois

  • Il achète des appareils a 600€ tous les 2 ans

  • Et peut payer 1 a 5 € pour une application qui fait “prout” de differente manière.



    Cherchez l’erreur… <img data-src=" />








yl a écrit :



Sauf qu’on est dans le cadre d’une révolution technologique, au même titre que l’imprimerie avait réduit presque à néant le job des moines copistes.









Le numérique est peut être (certainement même) une révolution technologique mais elle n’a pas à intervenir ici.



Le fait de passer au numérique et à la distribution en ligne n’empêche en rien la vente classique. Seul le canal de distribution à évolué.





Tout le reste n’est que mauvaise foi de beaucoup trop de personnes qui ne veulent plus payer leurs biens culturels. Certes, les ayant droits abusent, mais ça ne doit pas pour autant autoriser tout et n’importe quoi.



On se trompe de combat tout simplement. On à tellement pris l’habitude de vouloir avoir de l’illimité et du peu chers qu’on ne se rend même plus compte que ça cause des dégats immenses. TOUT à un prix. Dès lors qu’on raque les fonds de tiroir en tirant sur les prix on s’expose d’avantage à une hausse du chômage, une dégradation des conditions de travail et à des salaires de misère.



Alors évolution: peut être, mais en tirant le tout vers le bas: certainement pas…









Pochi a écrit :



Au mieux il dérange ? Elle te dérange toi la Joconde ? Sérieux t’as vraiment une définition de l’art toute personnelle…





Il dérange quand il est créé.

A leur époque Chuck Berry, Elvis, et cie étaient l’incarnation du Malin et leur musique satanique.

De nos jours non. La perception, les codes moraux évoluent.







wagaf a écrit :



Divertir au sens ou on ne s’emmerde pas durant le visionnement ; au sens ou on arrive à oublier ses soucis quotidiens en regardant l’œuvre (qui nous diverti de nos problèmes).



Mais c’est une définition qui varie en fonction de l’éducation de chacun. Un amateur de Bergman y arrivera en regardant ses films.





C’est un film, je trouve, facile à regarder car il est captivant, la musique aide bien aussi, et il fait réfléchir sur plein de sujets ce qui est divertissant en soit.





Oui mais je suis pas sûr que ta définition de divertissant (ie qui fait réfléchir) soit partagé par la masse :p

Ceci dit je partage ton point de vue, si par divertissant on entend “qui stimule la réflexion” alors oui l’art peut être divertissant.









Delqvs a écrit :



Le problème, c’est quand le producteur ne mise que sur le divertissant… ce qui se fait de plus en plus. J’ai bien aimé cette analyse : Pourquoi Lady Gaga et David Guetta tuent la musique. Il vise assez juste à mon avis, sur la dangerosité du “show business”.







Mouais l’analyse est quand même très partielle et très subjective quand au choix des groupes et souvent contradictoire. Comment faire la différence entre un succès “normal” et un succès “marketing” ?



Je suis certains qu’on peut appliquer la plupart de ses arguments aussi bien à un groupe “normal” qu’à un groupe “marketing” (le bon et le mauvais chasseur). Il trouve lui-même tout au long de son article des contres-exemples.



Le seul responsable de l’état du paysage musical, c’est le consommateur.

Je ne pense pas que la mode musicale soit un effet qui soit à la maîtrise entière et unique des majors. C’est le public qui, par son acte d’achat, donne son avis.



“Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas !” - Coluche



Perso, l’influence de Lady Gaga ou David Guetta sur ce que j’écoute est nulle.









tass_ a écrit :



Oui mais je suis pas sûr que ta définition de divertissant (ie qui fait réfléchir) soit partagé par la masse :p

Ceci dit je partage ton point de vue, si par divertissant on entend “qui stimule la réflexion” alors oui l’art peut être divertissant.







faut quand meme faire gaffe a bien mettre l’art de coté quand on parle de production culturelle.



si les bronzes 3 c’est de l’art, alors je suis le nouveau victor hugo….









Pochi a écrit :



Quoi tu voudrais insinuer que le méchant intermédiaire qui vole autant de thunes à l’artiste permet en fait à l’artiste d’avoir une visibilité largement plus grande ?



<img data-src=" />



tu remarqueras que je n’ai pas dit que c’étaient des méchants. uniquement qu’ils prennent la plus grosse part…









tass_ a écrit :



A leur époque Chuck Berry, Elvis, et cie étaient l’incarnation du Malin et leur musique satanique.







Aaaaah c’est vrai. J’avais presque oublié cet attentat suicide de bonnes soeurs lors d’un des concerts de Bill Haley !

Elles avaient prévu de tout faire sauter lors de la chanson Crazy Man ^^



Mais cela a échoué car Bill a pas chanté cette chanson de tout le concert, je soupçonne que le lobby judeo franc maçonnique lui a envoyé un courrier anonyme par loutre interposé l’informant de ce complot <img data-src=" />



[message totalement con à pas prendre au sérieux, qui n’a aucun but autre que raconter une connerie]









tass_ a écrit :



Il dérange quand il est créé.







Mais faut arrêter, la Joconde n’a pas dérangé, ni maintenant, ni à l’époque. Quand un mécène commande une peinture pour sa glorification personnelle, ça dérange qui ?







tass_ a écrit :



A leur époque Chuck Berry, Elvis, et cie étaient l’incarnation du Malin et leur musique satanique.

De nos jours non. La perception, les codes moraux évoluent.







Et un air joyeux de violon classique composé aujourd’hui, c’est satanique ? Ça dérange ? Ça n’est pas de l’art ?

La morale (ou la gène) étant en plus totalement subjective, ça veut dire que ce que j’aime n’est pas de l’art mais ce que je n’aime pas (me dérange), c’est de l’art ?



L’art c’est un mot qui veut tout et rien dire comme tant d’autres.









Jed08 a écrit :



Techniquement, si autant d’artistes font des reprises c’est que cela ne coûte pas chère à produire et permet de se faire connaître.

Lors d’une reprise, on a juste besoin de l’accord de l’auteur pour reprendre sa chanson. En contre partie, les droits d’auteur-compositeur sont intégralement reversé à l’auteur compositeur d’origine. Seuls les droits d’interprète sont gardé par l’artiste (ce qui est pas beaucoup)







Ok, mais ça les regarde .. on les force pas à le faire …









Pochi a écrit :



Et un air joyeux de violon classique composé aujourd’hui, c’est satanique ? Ça dérange ? Ça n’est pas de l’art ?







Des terroristes pourraient te tuer pour l’avoir écouté … et en le justifiant en plus.

Oui la musique peut déranger même l’air le plus innocent (pour toi)… idem pour la littérature, les films etc etc …. et ça date pas d’hier … tout dépend de l’idéologie qu’on y met derrière et comment certains interprètent cet air et l’associent avec certains évènements, une histoire, un personnage … par exemple …









Pochi a écrit :



L’art c’est un mot qui veut tout et rien dire comme tant d’autres.







Vous allez loin les mecs :).



Le fond du problème c’est qu’un mec parle d’un sujet qui ne le concerne pas : visiblement les échanges non marchands, il ne fait pas dedans, donc qu’il laisse d’autres s’en charger, et retourne à vendre ses films :)









Patch a écrit :



tu remarqueras que je n’ai pas dit que c’étaient des méchants. uniquement qu’ils prennent la plus grosse part…







Pour moi ce n’est pas un soucis si :

1 - c’est consenti librement par l’artiste via un contrat en bonne et due forme

2 - le nombre de ventes est plus dû à l’apport de l’intermédiaire (pub notamment) qu’au pur talent de l’artiste.



La théâtralité de la licence globale est Ubuesque, c’est comme vouloir payer Monsanto pour la modification génétique propriétaire des nappes aquifères en les polluant, ce n’est plus de l’eau, mais H2O M666



<img data-src=" />








Pochi a écrit :



Mais faut arrêter, la Joconde n’a pas dérangé, ni maintenant, ni à l’époque. Quand un mécène commande une peinture pour sa glorification personnelle, ça dérange qui ?





Ce qui dérange dans la Joconde c’est son air androgyne et surtout son sourire qui “suit” celui qui le regarde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde#Le_sourire_et_le_regard

Sinon pour info le tableau n’a jamais été vendu au mécène, ni donné, ni exposé, De VInci l’a gardé jusqu’à sa mort et son élève l’a vendu au roi de France de l’époque, François Ier… Donc la glorification du mécène tu repasseras :p





Pochi a écrit :



Et un air joyeux de violon classique composé aujourd’hui, c’est satanique ? Ça dérange ? Ça n’est pas de l’art ?





Ca dépend, est ce un morceau de violon qui est composé pour servir de piste audio à une pub whiskas ou intégré dans un opéra tragique ?





Pochi a écrit :



La morale (ou la gène) étant en plus totalement subjective, ça veut dire que ce que j’aime n’est pas de l’art mais ce que je n’aime pas (me dérange), c’est de l’art ?





Non, parce qu’on parle pas de ce qui te dérange toi (je n’ai pas parlé de morale ou de gène, ça n’a rien à voir, on parle de déranger dans le sens inciter à la réflexion, bousculer notre petite vie morne).





Pochi a écrit :



L’art c’est un mot qui veut tout et rien dire comme tant d’autres.





Si l’art a des définitions assez précises, qui changent dans le temps et dans l’espace, comme toutes les autres définitions.









catseye a écrit :



Des terroristes pourraient te tuer pour l’avoir écouté … et en le justifiant en plus.







Pas faux, mais je doute quand même que l’art se définisse uniquement par rapport aux réactions de terroristes religieux.







catseye a écrit :



Oui la musique peut déranger même l’air le plus innocent (pour toi)







Je n’écoute que des airs innocents comme Devoured by Vermin de Cannibal Corpse <img data-src=" />









Pochi a écrit :



Je n’écoute que des airs innocents comme Devoured by Vermin de Cannibal Corpse <img data-src=" />





Voilà un bon exemple de soupe commerciale dans le death :)









Pochi a écrit :



Que t’apporte donc le ciné, autre que la taille de l’écran ?





Si tu ne le sais pas, cela ne sert à rien que j’essaie de t’expliquer. <img data-src=" />







Pochi a écrit :



Ben échange non commercial légal, ça veut dire légalisation des screeners, parfois de bonne qualité, dispo le jour de la sortie. Pourquoi je me priverai, c’est légal ? Et je parle même pas des gens qui militent pour une suppression complète de la chronologie des média.





C’est bien ce que je disais: mauvais foi complète.

(un screener de bonne qualité <img data-src=" />)







Pochi a écrit :



On fait quoi pour les artistes qui créent de la musique mais ne font pas de concerts ? T’es au courant que des groupes tournent quasi à fond perdu pour faire de la pub pour vendre leurs CD ?





Quelqu’un qui ne fait pas de concerts n’est pas un artiste pour moi…

Et tous les concerts ne se résument à remplir des stades <img data-src=" />





Pochi a écrit :



Dans les métier soumis au droit d’auteur et dans la limite de ce que tu vends. Si tu vends toujours autant après 5 ans, pourquoi tu ne gagnerai pas les thunes ?





Ne jamais remettre en question une seule fois la situation actuelle semble être ta devise non ?









Pochi a écrit :



Mouais l’analyse est quand même très partielle et très subjective quand au choix des groupes et souvent contradictoire. Comment faire la différence entre un succès “normal” et un succès “marketing” ?





Oui, pas facile de rester objectif sur un sujet comme la musique, mais pour reprendre un commentaire dudit site, un succès marketing se reconnait au fait que tu es déjà heureux avant d’avoir vécu l’oeuvre. <img data-src=" />

Pour le succès normal, c’est après que tu t’en rends compte.







Pochi a écrit :



Je suis certains qu’on peut appliquer la plupart de ses arguments aussi bien à un groupe “normal” qu’à un groupe “marketing” (le bon et le mauvais chasseur). Il trouve lui-même tout au long de son article des contres-exemples.



Le seul responsable de l’état du paysage musical, c’est le consommateur.

Je ne pense pas que la mode musicale soit un effet qui soit à la maîtrise entière et unique des majors. C’est le public qui, par son acte d’achat, donne son avis.



“Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas !” - Coluche







Tout à fait, mais le consommateur est malléable dans ses choix, sinon le principe du marketing n’existerait pas. Quand on mets des millions pour vendre un disque précis, cela influence quand même des périodes artistiques. Et à part les majors, qui a intérêt à le faire ?







Pochi a écrit :



Perso, l’influence de Lady Gaga ou David Guetta sur ce que j’écoute est nulle.





Puis-je supposer que tu as développé ta critique artistique avant les années 2000 ? <img data-src=" />

Perso, je suis déjà tombé dans le panneau marketing quant à mes choix artisitques. Le cd que tu réécoutes 5 ans plus tard en te demandant pourquoi il est dans ta bibliothèque audio et en t’empressant de le jeter.



Ca m’attriste un peu que ces deux artistes seront peut-être les icones musicales des années 2000-2010…









tass_ a écrit :



Ce qui dérange dans la Joconde c’est son air androgyne et surtout son sourire qui “suit” celui qui le regarde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Joconde#Le_sourire_et_le_regard







Du gros blabla de gens qui ont du temps à perdre pour chercher des explications à la mort moi le noeud pour faire sensation et essayer de donner de l’intérêt à une peinture qui en manque cruellement à mon avis.



Et le regard qui suit, fait vraiment être fan de mysticisme à deux sous pour en parler. <img data-src=" />







tass_ a écrit :



Sinon pour info le tableau n’a jamais été vendu au mécène, ni donné, ni exposé, De VInci l’a gardé jusqu’à sa mort et son élève l’a vendu au roi de France de l’époque, François Ier… Donc la glorification du mécène tu repasseras :p







Pour ce passage, je ne parlais bien évidemment pas de la Joconde. Mais probablement qu’aucun mécène n’a jamais payé aucun artiste classique de renommée pour un portrait flatteur (tout le contraire de dérangeant). <img data-src=" />







tass_ a écrit :



Non, parce qu’on parle pas de ce qui te dérange toi (je n’ai pas parlé de morale ou de gène, ça n’a rien à voir, on parle de déranger dans le sens inciter à la réflexion, bousculer notre petite vie morne).







C’est toi qui a parlé de code moraux <img data-src=" />

Mais du coup si Patrick Sébastien bouscule ma petite vie morne, c’est de l’art ?







tass_ a écrit :



Si l’art a des définitions assez précises, qui changent dans le temps et dans l’espace, comme toutes les autres définitions.







Du coup on arrive à lui faire dire tout et n’importe quoi. CQFD. <img data-src=" />









Pochi a écrit :



Perso, l’influence de Lady Gaga ou David Guetta sur ce que j’écoute est nulle.





Ha bon ? http://www.youtube.com/watch?v=d3BgVk9HyX8

http://www.youtube.com/watch?v=1klwGJCowW4









Pochi a écrit :



Pour moi ce n’est pas un soucis si :

1 - c’est consenti librement par l’artiste via un contrat en bonne et due forme

2 - le nombre de ventes est plus dû à l’apport de l’intermédiaire (pub notamment) qu’au pur talent de l’artiste.



pour certains, c’est consenti librement, pour d’autres non (ceux qui n’ont pas les moyens et/ou les compétences d’une autoprod, ou ceux dont les maisons de disque libres se font racheter).

et pour une partie, c’est uniquement l’apport de l’intermédiaire qui le fait marcher, le talent frôlant le zéro pointé <img data-src=" />









carbier a écrit :



Si tu ne le sais pas, cela ne sert à rien que j’essaie de t’expliquer. <img data-src=" />







<img data-src=" /> Genre, t’as pas d’argument, tu te défiles.







carbier a écrit :



Quelqu’un qui ne fait pas de concerts n’est pas un artiste pour moi…







Hé beh, quelle ouverture d’esprit… <img data-src=" />

Aller, pour ta gouverne, sâche qu’il existe des musiques plutôt d’ambiance dont l’intérêt est totalement gâché par une prestation live.

Non je ne me vois pas écouter du Summoning en concert. Ils n’en font pas d’ailleurs et ils ont raison. Ca reste des artistes.







carbier a écrit :



Ne jamais remettre en question une seule fois la situation actuelle semble être ta devise non ?







Certainement pas en proposant des solutions utopiques.









Delqvs a écrit :



Oui, pas facile de rester objectif sur un sujet comme la musique, mais pour reprendre un commentaire dudit site, un succès marketing se reconnait au fait que tu es déjà heureux avant d’avoir vécu l’oeuvre. <img data-src=" />

Pour le succès normal, c’est après que tu t’en rends compte.







J’ai une demi-molle rien qu’en pensant au prochain Darkspace qui devrait sortir cette année, pourtant ce groupe est tout sauf marketing.



Je suis allé faire un tour sur le site de l’histrion.



Faites le détour, ça vaut son pesant d’or !



La location au prix de la place de cinéma ! 4,99 € (3,99 € pour les films probablement amortis ou peu demandés)

Aussi cher à l’achat qu’un DVD



Piètre qualité des fichiers - de 900 Mo pour 90 mn à 1,3 Go pour 2 h 12 ; c’est qualité divx !

Apparemment VOSTFR généralisée ; aucun autre choix possible. Une aberration à l’heure du numérique !



Contenu qui ne peut être lu que sur des ordinateurs équipés d’un sytème Microsoft ou Apple dans certains cas. Quid des tablettes, télés connectées et des nombreux autres systèmes d’exploitations susceptibles d’équiper un PC ?



Comment peut-on se plaindre quand l’offre proposée est inepte et usurière ?








Pochi a écrit :



J’ai une demi-molle rien qu’en pensant au prochain Darkspace qui devrait sortir cette année, pourtant ce groupe est tout sauf marketing.







Ce groupe a déjà acquis ton respect, ce n’est plus du domaine du marketing. Faudrait plutôt voir lors de ta première écoute de ce groupe.









Pochi a écrit :



<img data-src=" /> Genre, t’as pas d’argument, tu te défiles.





Non c’est juste une affaire de ressenti et de partage avec une salle… après a priori je suis quasiment sur qu’on ne doit pas aller voir les mêmes films au cinéma.

En fait, je suis presque triste pour toi si la seule chose qui te fait aller au ciné est la taille de l’écran <img data-src=" />









Pochi a écrit :



Non je ne me vois pas écouter du Summoning en concert. Ils n’en font pas d’ailleurs et ils ont raison. Ca reste des artistes.





Quel dommage, ça serait vraiment sympa en live. Faudrait juste un grateux de session pourtant… Ils peuvent faire du synthé et chanter en même temps. Avec de bons décors ça serait chouette.







Pochi a écrit :



J’ai une demi-molle rien qu’en pensant au prochain Darkspace qui devrait sortir cette année, pourtant ce groupe est tout sauf marketing.





Ha enfin des vrais noms et non la soupe métaleuse de base. Ceci dit de Darkspace je préfère le premier, la suite est trop “ambiant”.



Bon alors maintenant parlons de ces deux groupes : crois tu vraiment qu’ils se remboursent voire vivent voire tirent quelque chose de la vente de leurs cds ?

Crois tu vraiment qu’ils ne préfèrent pas que tu les connaisses même en n’achetant pas leurs albums ?



ps : moi j’ai plus eu une demie molle pour The Great Old Ones, Mystic Forest, Bosse-de-nage ou même le dernier Deafheaven qui est superbe même si fait par des hipsters bobos :p










Pochi a écrit :



Du gros blabla de gens qui ont du temps à perdre pour chercher des explications à la mort moi le noeud pour faire sensation et essayer de donner de l’intérêt à une peinture qui en manque cruellement à mon avis.



Et le regard qui suit, fait vraiment être fan de mysticisme à deux sous pour en parler. <img data-src=" />





Tout à fait d’accord, mais tu demandes à 95% des gens pourquoi la Joconde est célèbre et c’est toujours la même réponse : son sourire qui dérange.







Pochi a écrit :



Pour ce passage, je ne parlais bien évidemment pas de la Joconde. Mais probablement qu’aucun mécène n’a jamais payé aucun artiste classique de renommée pour un portrait flatteur (tout le contraire de dérangeant). <img data-src=" />





C’est bien pour cela que les artistes appellent cela des “oeuvres alimentaires”, ils ne disent pas vraiment que c’est de l’art.







Pochi a écrit :



C’est toi qui a parlé de code moraux <img data-src=" />

Mais du coup si Patrick Sébastien bouscule ma petite vie morne, c’est de l’art ?





Oui de codes moraux sociétaux, à ne pas confondre avec la morale de chaque individu (ça n’a généralement que peu de points communs).

Pour être bousculé par P Sébastien faut vraiment avoir le QI d’une moule.





Pochi a écrit :



Du coup on arrive à lui faire dire tout et n’importe quoi. CQFD. <img data-src=" />





Pas du tout, c’est la perception des gens qui change. Avant par exemple (jusqu’au XVIII XIXème) l’Art était lié au Beau. Très peu aujourd’hui.





Sur le fond, il évoque une solution dangereuse et qui n’aurait « pas de sens pour la production audiovisuelle et cinématographique ».





Marché du DVD+BR en france:



117 millions de DVD+BR vendus par an, sur les 12 derniers mois.

* 85% de DVD à 12 euros

* 15% de BR à 17 euros

(moyenne des prix “nouveautés” et “catalogue”)



Soit 1492 millions euros récoltés sur un an.



Il y a près de 48 millions d’internautes en France.

Ca nous fait en moyenne du 1492.10^6 / 48.10^6 = 31 euros par an et par internaute.



C’est à dire qu’il faudrait une licence globale obligatoire à 2.5 euros/mois pour avoir un équivalent des ventes physiques DVD+BR. Et encore, les marges d’un DVD+BR ne sont pas de 100%, alors que là c’est direct dans la popoche. <img data-src=" />



<img data-src=" />








carbier a écrit :



Non c’est juste une affaire de ressenti et de partage avec une salle… après a priori je suis quasiment sur qu’on ne doit pas aller voir les mêmes films au cinéma.







Bof, le partage avec la salle c’est plus souvent partager le manque de politesse des autres.



Aller, j’ai kiffer la salle qui applaudis le dernier combat de The Raid spontanément, mais des moments comme ça c’est super rare.







carbier a écrit :



En fait, je suis presque triste pour toi si la seule chose qui te fait aller au ciné est la taille de l’écran <img data-src=" />







T’inquiètes j’y vais surtout pour les films. <img data-src=" />









127.0.0.1 a écrit :



Marché du DVD+BR en france:



117 millions de DVD+BR vendus par an, sur les 12 derniers mois.

* 85% de DVD à 12 euros

* 15% de BR à 17 euros

(moyenne des prix “nouveautés” et “catalogue”)



Soit 1492 millions euros récoltés sur un an.



Il y a près de 48 millions d’internautes en France.

Ca nous fait en moyenne du 1492.10^6 / 48.10^6 = 31 euros par an et par internaute.







On est à 117 millions écoulé quand les choisissent ce qu’ils vont acheter en fonction de leur gout, des critiques et de leur budget.



Avec une licence globale, un grand nombre de gens risque de télécharger pour regarder tout et n’importe quoi.

Un navet pourra être télécharger autant de fois qu’un bon film (ça coute rien de le regarder alors pourquoi ne pas le télécharger), et risque de récupérer plus d’argent que mérité.





C’est à dire qu’il faudrait une licence globale obligatoire à 2.5 euros/mois





Uniquement pour les films ^^

Il faut ajouter les séries, la musique, les livres, les jeux vidéos etc…









tass_ a écrit :



Quel dommage, ça serait vraiment sympa en live. Faudrait juste un grateux de session pourtant… Ils peuvent faire du synthé et chanter en même temps. Avec de bons décors ça serait chouette.







Bof tout ça pour avoir un son pourris par l’ingé-son, des mecs qui sont là pour discuter bruyamment avec leurs potes, des mecs bourrés qui gueulent pendant les passages planant (vu à un concert de Negura Bunget, ça a faillit dégénéré car un vrai fan du groupe voulait, à raison, lui fermer sa gueule…).



Bref c’est le genre de groupe à écouter seul sans se faire emmerder par les autres (trve misanthrope inside).









Jed08 a écrit :



Un navet pourra être télécharger autant de fois qu’un bon film (ça coute rien de le regarder alors pourquoi ne pas le télécharger), et risque de récupérer plus d’argent que mérité.





Mais le total des recettes ne baissera pas, on pourra toujours produire la même masse de film que maintenant.







Jed08 a écrit :



Uniquement pour les films ^^

Il faut ajouter les séries, la musique, les livres, les jeux vidéos etc…





Avec tout ça en plus on doit monter à quoi ? 10 € trop dur :p









Pochi a écrit :



Bof tout ça pour avoir un son pourris par l’ingé-son,





Ha non j’espère bien qu’ils feront eux même l’ingé son pour le coup… C’est pas trop trop dur : dans l’electro la plupart le font.





Pochi a écrit :



des mecs qui sont là pour discuter bruyamment avec leurs potes, des mecs bourrés qui gueulent pendant les passages planant (vu à un concert de Negura Bunget, ça a faillit dégénéré car un vrai fan du groupe voulait, à raison, lui fermer sa gueule…).



Bref c’est le genre de groupe à écouter seul sans se faire emmerder par les autres (trve misanthrope inside).





Bof tu sais y a bien des concerts de drone (type Sunn_O))) ) à côté Summoning c’est dansant.









Jed08 a écrit :



Avec une licence globale, un grand nombre de gens risque de télécharger pour regarder tout et n’importe quoi.

Un navet pourra être télécharger autant de fois qu’un bon film (ça coute rien de le regarder alors pourquoi ne pas le télécharger), et risque de récupérer plus d’argent que mérité.







Au final, ca ne changerait pas grand chose pour les grands studios qui ont des droits sur les blockbusters autant que sur des navets.



Et puis, aujourd’hui non plus, les films qui rapportent le plus ne sont pas forcément les “bons films”. A moins de partir de l’hypothèse que la qualité du film dépend du budget promo/effet-spéciaux.







Uniquement pour les films ^^

Il faut ajouter les séries, la musique, les livres, les jeux vidéos etc…





Les séries sont aussi en DVD/BR.



La musique a déjà +/- perdu (ou gagné) la bataille du dématérialisé… ou du moins trouvé un business-model entre les ventes a l’unité, les abonnements illimités, …



Pour les gros JV, j’aurais tendance a dire qu’on s’oriente vers un marché dématérialisé/connecté pour les PC et un marché physique/connecté pour les consoles. La aussi, un business-model. Pour les merdouilles de JV sur mobile, c’est un autre marché (free to play to win against the no).



Reste les livres numériques, mais c’est encore anecdotique en France.



Tout ca n’empêchera pas le piratage par les rebelz, mais je ne pleurerais pas sur les mecs qui se font choper pour pas dépenser 2.5 euros/mois.





D’après le producteur, légaliser les échanges non marchands n’aurait en outre aucun avantage : ça n’aiderait ni à endiguer le piratage, ni à soutenir la consommation légale de films.



Et le consommateur peut aller se faire foutre. <img data-src=" />








Pochi a écrit :



Estimation du public complètement dévaluée par l’apparition d’un piratage sans perte de qualité, très rapide et d’envergure (contrairement à la copie sur K7 par exemple).





Si le numérique n’aurait pas été inventé et qu’un internet analogique aurait vu le jour, tu verrais le même phénomène se reproduire.

Des copies VHS circuleraient à tout va.

L’échange de masse viens du mode de communication qui permet d’échanger plus rapidement à beaucoup de monde.



C’est intéressant mais son argumentation fait l’impasse sur de tes nombreux points. Il discute de films comme si c’était des voitures. Un même film peut être diffusé de si nombreuses façons, pour des coups si réduits que son prix devient totalement déconnecté de sa valeur.



Ensuite il pose des affirmations absolues (genre aucun artiste n’est pour…) dont nous avons pourtant des contre-exemples. En particulier, il feint d’ignorer qu’il existe déjà des utilisations “non autorisées” mais tolérées par la loi.



Bref, sa réflexion se tient uniquement en ignorant de nombreuses vérités… probablement parce que son modèle du siècle dernier est en jeu. Le vieux modèle de la vente (ou location) a l’unité.








methos1435 a écrit :



Certes, les ayant droits abusent, mais ça ne doit pas pour autant autoriser tout et n’importe quoi.







Il faut voir le blog de Rogard, comment il flingue l’industrie electronique “qui produit ailleurs et encouragerait le pillage ici” et ose se plaindre du cumul de taxes.



Il oublie juste de dire que tout le business florissant du marché de la copie sur lequel ces “ayants droits” ont basé leurs florissants revenus des décennies durant, c’est cette industrie qui l’a permis en industrialisant la reproduction sonore et visuelle. Plus récemment, c’est aussi elle qui a évolué vers le qualitatif permettant de larguer les débits réseau avec le BR et la 3D, avec des volumes de données qui représentent une protection en soi sans doute au final plus efficace que tous ces DRM cassés.



ALors, pas de bol, la copie sans perte de qualité est démocratisée: Ca ne devient même plus une galette… mais un simple fichier! A la portée de tous donc. Dans ce cadre leur business de copiste ne peut plus tenir, qqsoit les digues légales érigées.



C’est définitivement fini de vendre le film en VHS, puis sa réedition et DVD/BR et sa musique sur Vinyl, puis K7 et enfin CD (menant souvent à cumul de droits payés en trop, ce qui a jusque là été la règle: Là on ne les a pas entendu se plaindre!).






Les technologies évoluent en permanence. La question est de savoir dans quel sens aura lieu cette évolution. Si vous considérez que le respect de la propriété intellectuelle est quelque chose qui n’est pas un bon principe, il y a peu de chances pour que l’évolution technologique fasse naître les outils nécessaires pour répondre correctement à sa mise en œuvre sur Internet. Dans le cas contraire, si vous affirmez clairement que la rémunération des ayants droit et le respect de la propriété intellectuelle sont des principes fondamentaux, l’évolution des technologies fera qu’effectivement, ce sera de plus en plus facile de vérifier que cette rémunération a eu lieu ou n’a pas eu lieu.



“Principe fondamentaux”. Sauf ton respect Xavier, pourquoi ne pas avoir réellement réagi face à cet “argument”. S’il y a du principe fondamental, ce n’est pas dans la propriété intellectuelle. Qu’un individu ait le droit de respirer, de manger, au bonheur même, ça c’est fondamental ! Le reste, ça c’est de l’enfumage.



Les technologies évoluent dans le sens où les gens y trouvent leur intérêt : il y a du pognon à se faire, elle ira dans le sens de l’industrie.





Certains pensent néanmoins que l’offre marchande peut cohabiter avec la légalisation des échanges non marchands…



Vous avez raison. Un bon nombre d’entreprises qui construisent leur activité sur le trafic et non pas sur la rémunération des contenus le pensent. Pas moi. Je suis distributeur de films sur Internet : si vous pouviez voir gratuitement les films que je vous propose, pourquoi les paieriez-vous ?

Peut-être pour la qualité du service ou de l’offre ?



Pour les bonus que je finance et que j’offre gratuitement ? Pour les contraintes supplémentaires que je dois imposer pour respecter les engagements que j’ai pris auprès des ayants droit des films ? Ce n’est pas sérieux !





Ce qui n’est pas sérieux c’est d’être à ce point déconnecté de la réalité. Ce qu’on télécharge c’est généralement de la merde avec tous les problèmes que cela crée. Il n’y a pas de format standard de qualité, les titres sont bordéliques mélangés, il manque des épisodes ou il y a un passage sans son, etc etc etc



Tout ce que la production a réussi a faire jusqu’à maintenant c’est d’être d’une qualité égale ou inférieur au travail de quelques ados brouillons. La question que j’aurais envie de lui poser, c’est comment il peut être fier de ce que l’offre légale propose ? A moins qu’il ne considère vraiment ses clients comme de la merde et là, tout s’explique !


“Je suis distributeur de films sur Internet : si vous pouviez voir gratuitement les films que je vous propose, pourquoi les paieriez-vous ?”



Ah bah voilà, le problème est bien rien d’autre que le business et le pseudo manque à gagner.



Moi j’ai une piste: si le monde de la production de film ne voyait pas seulement le côté thunes et que tout le monde était rémunéré de manière plus juste ? La production coûterait beaucoup moins chère, les produits pourraient être vendu à un prix jugé correct.








Chrisrc01 a écrit :



“Légalisation des échanges non marchants ”



Le débat n’est pas la… les échanges non marchants n’ont tout simplement pas à être interdit









trash54 a écrit :



et pourquoi







Pasque ce post serait illégale ?



C’est bien beau ce qu’il dit. c’est même très sensé! il distingue 2 pbs indépendamment légitimes selon lui. seulement voilà, la loi et toutes les idées qu’ils présentent ont un déséquilibre.

sur la question du piratage

tu vois un films l’autorisation des ayants droits tu est un pirate et la loi ne doit pas de rater! OK

mais quand tu est un ayant droit et tu faits payer l’équivalent d’un jour de salaire à un spectateur en lui promettant un joli divertissement et que c’est une merde t’est quoi et la loi te fait quoi! un arnaqueur RIEN et la loi ne te fait rien.

Vous avez déjà vu une plainte contre un studio parce qu’il promettais un film d’action mais il a pondu un film à l’eau de rose <img data-src=" />(truc qui m’énerve)?!

Bref le domaine culturel est le seul dans le lequel on observe ce genre de déséquilibre absurde (çà existe ailleurs mais pas aussi poussé) entre consommateur et producteur.



Tant qu’on ne donnera pas un bâton au consommateur tout comme eux ils en ont, les consommateurs les fouetterons avec le bâton qu’ils trouveront et ils n’auront rien à foutre qu’ils aient des familles à nourrir puisqu’eux n’en ont eu rien à faire quand ils les ont arnaquer. <img data-src=" />



pour la question de la rémunération: c’est un grand débat sur les bases même du capitalisme.

est ce qu’on doit rémunérer décemment quelqu’un pour le temps qu’il a passer même si ce qu’il à fait c’est de la merde? j’aimerais bien mais mon patron ‘et son groupe inter patronal) n’est pas d’accord tu travail que dalle t’as rien même si tu passe 10h par jour aux travail!! il m’énerve mon boss.<img data-src=" />