Un détenteur d’images pédopornographiques trahi par un ransomware

Ceci est un message du FBI

La semaine dernière, la police américaine a annoncé avoir arrêté un homme accusé de détenir des images pédopornographiques. Jusque là, rien de particulièrement original. Sauf que le prévenu a été inculpé après s'être présenté de lui même au poste, suite à la réception d'un faux message d'avertissement présenté comme émanant du FBI.

fbi

Exemple de ransomware - Capture via BotCrawl.com

 

C’est après avoir vu s’afficher un message d’avertissement prétendument signé du FBI que Jay Matthew Riley s’est présenté le 1er juillet dernier dans un poste de police. Et pour cause : alors qu’il consultait des images pédopornographiques, un pop-up est venu inviter ce jeune homme de 21 ans à payer une amende s’il ne voulait pas faire l’objet d’une enquête criminelle. Sauf que le FBI n’avait rien à voir avec cet avertissement ! Comme l’explique ArsTechnica, il s’agissait vraisemblablement d’un ransomware, c’est-à-dire un programme bloquant un ordinateur dans le seul but soutirer de l’argent à son utilisateur.

 

Une fois au poste de police, ordinateur sous le bras, le garçon a vu son appareil faire l’objet d’une attention toute particulière de la part des autorités, qui l’ont en effet passé au peigne fin. D’après le communiqué de la police du Comté de Prince William, dans l’État de Virginie, il s’est ainsi avéré que « plusieurs messages et photos inappropriés de filles mineures » furent retrouvés sur l’ordinateur de Riley. 

 

Suite à cette découverte, la police a décidé d’ouvrir une enquête, laquelle a permis d’établir que ces jeunes filles étaient âgées de 13 ans et qu’elles habitaient dans l’État du Minnesota. Un mandat d’arrestation a alors été délivré contre Riley, qui a ainsi été interpellé à son domicile le 23 juillet. Du matériel informatique et électronique appartenant au garçon fut perquisitionné à cette occasion.

 

Désormais derrière les barreaux, le prévenu doit répondre de trois chefs d’accusation : possession d’images pédopornographiques, utilisation d’appareil de communication en vue de commettre une infraction impliquant des enfants, atteinte à la pudeur d’un mineur. Le programme ayant conduit l'intéressé au poste, lui, est finalement bien décrit par les enquêteurs comme « un virus et non pas un message légitime ».

 

On observera enfin que les personnes développant ce type de logiciels malveillants ne manquent guère d’inventivité. Nous avons par exemple eu l’occasion d’évoquer dans ces colonnes le cas de ce ransomware arborant le logo de la SACEM ainsi que celui de la Police Nationale, et qui bloquait l’ordinateur de ses victimes, auxquelles il faisait croire qu’elles avaient téléchargé illégalement de la musique.

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