D'après un mémo interne publié par le Wall Street Journal (payant), HTC se restructure aux États-Unis, et une nouvelle entité chargée du développement de nouveaux terminaux ainsi que leur commercialisation va être créée. Le but de la manoeuvre est de permettre à la société de sortir la tête de l'eau après de nombreux trimestres de ventes en berne.
Il y a quelques semaines de cela, nous évoquions le départ de nombreux cadres dirigeants de HTC aux États-Unis suite aux déconvenues de la marque que ce soit au niveau de ses ventes de terminaux toujours en baisse ou de chiffres d'affaires en net recul.
Si le One semble permettre à la société taïwanaise de limiter les dégâts et que la variante mini a été annoncée pas plus tard que la semaine dernière, il ne faut pas oublier qu'elle a aussi produit le First, le fameux smartphone Facebook. Un mobile décrié qui n'a pas su trouver son public, faute d'avoir une interface utilisateur réussie qui ne séduit pas les foules.
Quoi qu'il en soit, HTC annonce aujourd'hui l'ouverture d'un centre nommé « nouveaux terminaux » qui aura pour but de créer les futurs modèles de la marque, mais aussi de leur distribution. Cette entité sera dirigée par l'actuel président de la firme aux États-Unis, Mike Woodward. Ce dernier sera remplacé à son poste par Jack Mackenzie, l'actuel président des ventes mondiales de la société.
Reste qu'ouvrir ce centre d'innovation risque d'arriver bien tard pour la marque, qui risque de souffrir au moins jusqu'à la fin de l'année. Car les premiers fruits de cette entité ne devraient fort logiquement pas arriver au mieux avant le début de l'année prochaine.
Et aujourd'hui, ce n'est pas avec une gamme qui ne comprend que quelques modèles récents comme le One et One mini que le constructeur va réussir à remonter la pente. En outre, on le voit mal reprendre des parts de marchés à l'ogre Samsung, qui, sur Android, rafle tout actuellement et laisse quelques miettes à ses concurrents.