Les dépenses IT des entreprises et des administrations en hausse en 2014 ?

Les dépenses IT des entreprises et des administrations en hausse en 2014 ?

Débats et des hausses

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Nil Sanyas

Publié dans

Économie

16/07/2013 4 minutes
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Les dépenses IT des entreprises et des administrations en hausse en 2014 ?

Après une légère baisse l'an passé de 0,6 %, les dépenses des entreprises et des administrations françaises dans les secteurs technologiques devraient à nouveau se réduire cette année d'environ 1,1 % d'après l'institut Forrester. Mais selon ses prévisions, l'année 2014 devrait être particulièrement positive, avec une croissance de 3 %, signant ainsi un montant total de 72 milliards de dollars de dépenses technologiques, hors grand public.

Forrester

Les dépenses en logiciels sortent du lot

Entre les mauvaises ventes de PC, les magasins qui ferment les uns après les autres, les départs chez les opérateurs mobiles, les MVNO qui arrêtent leurs activités et bien sûr l'augmentation du chômage chez les informaticiens, les bonnes nouvelles se font rares. Il n'est donc pas étonnant que pour Forrester, l'année 2013 ne restera pas dans les annales. Les dépenses des entreprises cumulées à celles des administrations françaises devraient ainsi légèrement se réduire cette année.

Parmi les secteurs en souffrance, les services de télécommunication seront de loin les plus touchés, avec une baisse de 5 % des dépenses. Suivent les équipements de communication et l'externalisation (outsourcing), en baisses tous les deux de 3 %. Enfin, les dépenses en ordinateurs et périphériques devraient régresser d'environ 1 %. Seuls les services de conseil (+0 %) et le secteur des logiciels (+2 %) devraient limiter la casse en 2013.

 

D'après l'institut, en moyenne, 13 % des budgets informatiques en France alloués par les entreprises sont dédiés aux logiciels, tandis que 16 % vont au matériel, 11 % aux télécommunications, 10 % aux services informatiques et 7 % aux services hébergés (XaaS). En cumulant les entreprises et les administrations publiques françaises, nous obtenons un budget total de 70 milliards d'euros, réparti comme suit : 24 milliards en logiciels, 13 milliards en conseils, 12 milliards en services de communications, 9 milliards en externalisation, 6 milliards en équipement de communication et tout autant en ordinateurs et en périphériques.

De la lumière en 2014 ?

Mais si 2013 ne sera pas à retenir dans toute l'Europe (-1,7 %) et en particulier en Italie, en Grèce, au Portugal et en Espagne, l'année 2014 pourrait bien rattraper tout ce retard. 72 milliards d'euros devraient ainsi être dépensés en France selon les prévisions de Forrester, avec à peu près les mêmes sommes décrites que celles ci-dessus, hormis pour les logiciels (25 milliards) et les services de conseils (14 milliards). Ce dernier secteur, avec les ordinateurs et les périphériques, devrait d'ailleurs signer la plus forte croissance des dépenses IT avec une progression de 5 %.

 

Il faudra toutefois vérifier si ces prévisions ne sont pas trop optimistes, comme le craint lui-même l'institut. En effet, ces derniers mois, de nombreuses prévisions ont été revues à la baisse, tous secteurs confondus. La très forte chute des ventes de PC par exemple a été mal évaluée et Forrester lui-même a revu à la baisse ses propres prévisions pour l'année 2013, que ce soit au niveau européen ou mondial. Qui plus est, du côté des particuliers, hormis les tablettes tactiles, les smartphones et certains marchés de niches, les dépenses technologiques ne seront guère élevées cette année et l'année prochaine devrait être relativement calme. Dans le secteur des PC, les prévisions sont en tout cas très pessimistes dans les pays développés, ceci pour plusieurs années.

Un retard sur l'Allemagne

Notez que d'après Forrester, les entreprises françaises sont souvent en retrait sur leurs homologues allemandes en matière d'adoption de technologies. Par exemple, 63 % des sociétés françaises adoptent les technologies mobiles, contre 74 % des entreprises  allemandes. Il en est de même avec le Smart Computing, exploité par 41 % des Françaises, contre 55 % des Allemandes. Le cloud (nuage) est pour sa part exploité par 42 % des compagnies françaises, soit presque autant (45 %) que les Allemandes.

 

Enfin, si l'Europe du Sud souffre et si d'autres pays (comme la France) stagnent, Forrester précise que certains territoires sortent du lot avec déjà une croissance importante en 2013. C'est notamment le cas de la Suède et de la Pologne. Le Royaume-Uni et l'Allemagne, les deux seuls pays devançant la France en matière de dépenses IT en Europe, devraient afficher une croissance supérieure à l'Hexagone cette année.

Écrit par Nil Sanyas

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Les dépenses en logiciels sortent du lot

De la lumière en 2014 ?

Un retard sur l'Allemagne

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Commentaires (10)


Quand on voit le nombre de grosses boites en France encore sous 98 ou avec des systèmes de visio en isdn, ça fait peur.








darkbeast a écrit :



Quand on voit le nombre de grosses boites en France encore sous 98 ou avec des systèmes de visio en isdn, ça fait peur.







98 o.0 sérieusement <img data-src=" />



Sinon y’a peu etre un lien avec la fin du support d’xp ….



Cool Budget soft en hausse par contre je ne comprend toujours pas que l’on ait besoin de consultants….








arno53 a écrit :



98 o.0 sérieusement <img data-src=" />



Sinon y’a peu etre un lien avec la fin du support d’xp ….







Oui je peux te dire qu’un célèbre fabriquant français de bandes de roulement possède encore des pc en 98.









darkbeast a écrit :



Oui je peux te dire qu’un célèbre fabriquant français de bandes de roulement possède encore des pc en 98.







Le dernier truc avec “98” que j’utilise encore c’est le Sans Plomb pour mon vieux 1.9 Turbo sur ma Volvo V40 T4 <img data-src=" />



<img data-src=" /> 25% pour le logiciel…








Anna Lefeuk a écrit :



Cool Budget soft en hausse par contre je ne comprend toujours pas que l’on ait besoin de consultants….







Peut-être que c’est parce que les entreprises préfère embaucher une main d’oeuvre souple et plus docile que d’embaucher en interne… (parce que si je ne m’abuse de nombreux consultants n’ont de consultant que le titre et sont en fait du prêt de main d’oeuvre caché…)









Informel a écrit :



Peut-être que c’est parce que les entreprises préfère embaucher une main d’oeuvre souple et plus docile que d’embaucher en interne… (parce que si je ne m’abuse de nombreux consultants n’ont de consultant que le titre et sont en fait du prêt de main d’oeuvre caché…)









Cela se tient en effet cette notion de souplesse.

Juste sur les consultants en général, mon sentiment c’est que c’est un peu comme les bons chasseurs et les mauvais chasseurs chez les inconnus. Bcp ont l’étiquette de consultant sans la vraie valeur ajoutée

Sinon Merci encore pour ton eclaircissement









Anna Lefeuk a écrit :



Cela se tient en effet cette notion de souplesse.

Juste sur les consultants en général, mon sentiment c’est que c’est un peu comme les bons chasseurs et les mauvais chasseurs chez les inconnus. Bcp ont l’étiquette de consultant sans la vraie valeur ajoutée

Sinon Merci encore pour ton eclaircissement





les consultants sont souvent assimilés aux intérimaires du secteur



ben c un peu le cas

on est la variable d’ajustement



apres y’a plusieurs cas : certaines boites ont des internes indeboulonnables mais pas forcément productifs pour rester polis donc le presta c de la valeur ajouté (enfin si le cv est pas bidon :/)

pour d’autres embaucher c sans garantie sur la qualif/prestation de la l’embauché mais apres pour le virer



et puis surtout : un presta c facturé et ce montant est deduit du budget projet (une ligne quoi), ca compte pas dans la masse salariale de l’entreprise