Nouvel Outlook : des ambitions, un programme chargé, mais des carences et une synchronisation intrusive

Nouvel Outlook : des ambitions, un programme chargé, mais des carences et une synchronisation intrusive

Y a-t-il un (co)pilote ?

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Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

14/11/2023 10 minutes
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Nouvel Outlook : des ambitions, un programme chargé, mais des carences et une synchronisation intrusive

Microsoft a de grandes ambitions pour son nouvel Outlook, avec une longue liste de fonctions prévues dans l’année qui vient. En dépit de ces annonces, l’application pose de nombreuses questions. Le comportement sur la synchronisation des comptes soulève des interrogations sur la vie privée.

Dur dur de s’y retrouver. Microsoft a toujours eu un problème avec le nommage de ses produits. Outlook en est un exemple flagrant avec un logiciel identifié comme tel et connu de longue date. C’est l’Outlook que « tout le monde » connaît, le client email intégré à la suite Office. Mais il y a aussi Outlook Web Access pour la version web d’entreprise, Outlook.com qui est un webmail grand public, les applications mobiles Outlook et, bien sûr, le nouvel Outlook.

Il s’agit d’Outlook, mais en fait une version web encapsulée. Ce projet est le résultat d’une approche « One Outlook » par Microsoft, dont l’objectif est de ne plus avoir à terme qu’une seule application nommée Outlook, capable de prendre en charge aussi bien les besoins du grand public que des entreprises. Idéalement.

On le voit d’ailleurs avec la mise à jour Moment 4 pour Windows 11, ou la 23H2 arrivée plus récemment et qui reprend les améliorations de la précédente si elle n’était pas encore installée. Microsoft attire largement l’attention sur cette disponibilité, signalée également par une présence dans le Store. L’icône du nouvel Outlook est affublée d’ailleurs d’une étiquette « New », pour que l’application ne soit pas confondue avec l’ancienne.

Car cet Outlook est loin d’être complet, comme en atteste la liste de fonctions que Microsoft a annoncé récemment vouloir ajouter dans son application.

Un programme chargé

Le nouvel Outlook a reçu au cours des derniers mois bon nombre de fonctions qui lui manquaient. Longtemps limité aux seuls comptes Microsoft grand public, il prend maintenant en charge les comptes Gmail, iCloud, Yahoo et surtout IMAP, arrivés tout récemment. Outlook prend également en charge les fichiers ICS, une carence qui aura duré bien longtemps et relativement incompréhensible face aux ambitions de l’application.

Parmi les autres améliorations, citons les étapes rapides (sortes de règles, mais applicables à un courrier spécifique), la possibilité de ranger les emails par expéditeur ou sujet, la programmation d’envois à travers plusieurs fuseaux horaires, une meilleure gestion des tableaux, un réarrangement plus simple des dossiers, la possibilité de créer des dossiers de recherche (d’ailleurs très pratiques), l’arrivée des fenêtres de rappel pour les évènements ou encore la recherche de messages connexes (de cet expéditeur, dans cette conversation, etc.).

Nouvel Outlook

Dans les douze mois à venir, un très grand nombre d’autres ajouts vont être faits : les majuscules automatiques, les en-têtes rabattables dans la liste des messages, la mise en forme conditionnelle, le glisser-déposer des emails et pièces jointes sur le bureau, la dictée vocale, la possibilité de préserver les réunions dont on a décliné l’invitation, le support des fichiers EML et MSG, la réorganisation des dossiers, le formatage des images, un onglet Teams pour la recherche, ou encore le « Enregistrer sous » pour les pièces jointes. Le CoPilot sera là lui aussi, évidemment.

D’autres améliorations importantes sont prévues durant cette période, si importantes d’ailleurs qu’il est difficile de comprendre pourquoi elles n’ont pas été intégrées beaucoup plus tôt. Par exemple, le support des fichiers PST, puisque le nouvel Outlook ne peut ni importer une base existante, ni exporter ses emails (nous y reviendrons). Il y aura également le support du mode hors ligne, car le nouvel Outlook ne peut fonctionner pour l’instant qu’avec une connexion active. Ajoutons encore la prise en charge des comptes POP3 et du standard S/MIME.

Dans l’absolu, l’ajout de toutes ces fonctions est une très bonne nouvelle. Cependant, le développement de cette version a commencé il y a plusieurs années. On ne sait pas pourquoi l’arrivée de certains éléments, pourtant essentiels, prend autant de temps. On comprend encore moins la volonté de l’éditeur de pousser son nouvel Outlook aussi rapidement dans les foyers, sans parler des entreprises. Pour ces dernières, il faut heureusement cliquer sur le bouton situé en haut à droite de l’Outlook actuel pour tester la nouvelle version, bouton que les administrateurs peuvent supprimer par une règle.

Il y a encore beaucoup de travail

De notre côté, on pourrait ajouter l’absence de boite aux lettres unifiée, car il faut pour l’instant consulter chaque boite séparément quand plusieurs comptes sont configurés. On peut certes épingler les boites dans les Favoris, mais on ne peut pas renommer les dossiers (à la manière de Mail sur Mac). On se retrouve potentiellement avec plusieurs « Boite de réception », Outlook précisant alors laquelle avec l’adresse exacte entre parenthèses derrière. Mais si vous utilisez toujours le même préfixe sur les différentes plateformes, il faudra agrandir la colonne pour voir de quoi il s’agit.

Citons également certains comportements pénibles, comme une boite aux lettres prioritaire indéboulonnable sur les comptes Gmail. Cette boite aux lettres, largement utilisée chez Microsoft depuis des années, permet de reléguer dans une autre section les courriers semblant moins importants. On peut désactiver la fonction, mais elle se réactive sur les comptes Gmail au lancement suivant de l’application.

Autre exemple : les actions rapides, à ne pas confondre avec les étapes rapides proposées par le nouvel Outlook. Les actions rapides sont présentes dans la version classique d’Outlook pour Windows et offrent de nombreuses possibilités. Les étapes rapides reprennent la même idée, mais sont nettement moins nombreuses. Dans la section Répondre par exemple, il n’y a pas d’action… Répondre. On ne trouve que Transférer, Transférer en tant que pièce jointe, et Répondre avec une réunion. Les personnes répondant souvent le même message aux courriers reçus perdent donc cette capacité. Un exemple chez Next INpact : la réponse envoyée aux signalements d’erreurs lorsqu’ils ont été traités.

Un dernier exemple ? L’absence de support pour les comptes Exchange. Les comptes Microsoft 365 sont bien de la partie, mais rien n’est prévu pour ceux en Exchange sur site, alors qu’il s’agit d’un produit commercialisé par l’entreprise.

À noter enfin que Microsoft se dit consciente des soucis de performances dans la nouvelle application. L’entreprise a indiqué avoir reçu de nombreux commentaires en ce sens et procèdera donc à une série d’améliorations, « allant d'optimisations ciblées à des investissements plus importants dans la plateforme ».

Synchronisation des comptes : attention à ce qu’elle implique

Ces derniers jours, un autre aspect du nouvel Outlook a attiré le regard : sa capacité à synchroniser les données des comptes, même quand il ne s’agit pas de comptes Microsoft.

Nouvel OutlookNouvel Outlook

Comme on peut le voir sur les captures ci-dessus, la configuration d’un compte Gmail passe par une étape intermédiaire : « Pour ajouter votre compte Gmail à Outlook, nous devons synchroniser vos e-mails, contacts et évènements avec Microsoft Cloud », avec un lien proposant d’en savoir plus. On ne peut que continuer ou annuler l’opération.

Qu’est-ce que cela signifie ? Que les données propres à la configuration du compte vont être synchronisées par Microsoft dans Outlook via le cloud. On peut voir les effets de cette synchronisation si l’on supprime le compte dans l’application, celle-ci proposant de le faire sur « cet appareil » ou sur « tous les appareils », sous-entendu tous les appareils reliés par le même compte Microsoft.

Nouvel Outlook

Microsoft évoque de nombreux avantages, en matière de fonctions applicables sur les courriers avec ce type de synchronisation, comme une meilleure recherche, une gestion plus poussée des dossiers, la compatibilité avec des fonctions spécifiques comme la vue « Ma journée », le « snooze » des notifications ou encore les mentions dans les emails et la possibilité de marquer des courriers comme favoris. La gestion des comptes est unifiée, quels que soient les fournisseurs des services.

Qu’il s’agisse d’un compte Gmail, Yahoo, iCloud ou IMAP, toutes les données se retrouvent cependant sur les serveurs de Microsoft. Ce ne serait pas un problème si l’entreprise laissait cette synchronisation optionnelle, mais elle ne l’est pas : soit on l’accepte, soit on annule, auquel cas l’ajout du compte échoue et Outlook le signale par un message rouge.

Dans le lien « En savoir plus », Microsoft l’explique en toutes lettres : « La synchronisation de votre compte dans le nuage Microsoft signifie qu'une copie de votre courrier électronique, de votre calendrier et de vos contacts sera synchronisée entre votre fournisseur de messagerie et les centres de données de Microsoft. Le fait que les données de votre boîte aux lettres se trouvent dans le nuage Microsoft vous permet d'utiliser les nouvelles fonctionnalités du client Outlook (New Outlook for Windows, Outlook for iOS, Outlook for Android, Outlook.com ou Outlook for Mac) avec votre compte non Microsoft, tout comme avec vos comptes Microsoft ».

On peut comprendre le bien-fondé de cette décision, puisqu’elle simplifie l’ensemble quand on a plusieurs appareils. Mais ce n’est pas le fonctionnement habituel des clients email, l’actuel Outlook en tête, que l’on parle de version Windows ou Mac. Ces clients établissent une liaison directe avec le prestataire de service et rapatrient simplement le contenu dans l’application. Surtout, le nouvel Outlook ne laisse pas le choix : soit il y a synchronisation, soit il n’y a pas configuration du compte.

Aucune urgence à transiter

Microsoft se prend une nouvelle fois les pieds dans le tapis avec une stratégie logicielle manquant d’uniformité, affublée d’une volonté de réutiliser un nom pour désigner des produits parfois très différents et n’offrant pas les mêmes fonctions.

Et l’entreprise le sait, car la bascule obligatoire n’interviendra qu’en septembre 2024, donc dans presque un an. Ce qui laissera le temps aux équipes de développement de finir leur travail d’intégration des fonctions manquantes, sans parler des retours des personnes qui auront quand même fait la bascule. Après quoi, Courrier et Calendrier deviendront indisponibles et Windows 11 sera fourni par défaut avec le nouvel Outlook.

Même si cette bascule marquera un tournant, l’application actuelle est quand même considérée comme stable, finalisée et proposée comme telle. Microsoft invite les utilisateurs à l’essayer via le fameux bouton que l’on trouve aussi bien dans Courrier et l’Outlook actuel.

Au-delà de la simple cassure des habitudes, l’idée d’un Outlook complet distribué gratuitement a de quoi séduire, surtout face à un duo Courrier-Calendrier un peu simpliste. Mais le nouvel Outlook se retrouve assis entre deux chaises, en proposant des fonctions avancées comme les étapes rapides, tandis que d’autres, aussi basiques que la boite unifiée, le support des fichiers PST et surtout le mode hors ligne, ne seront pas là avant encore plusieurs mois. Des points qui ressortent largement dans les commentaires sur le billet de Microsoft annonçant les futures fonctions.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un programme chargé

Il y a encore beaucoup de travail

Synchronisation des comptes : attention à ce qu’elle implique

Aucune urgence à transiter

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (39)


Du bon Microsoft en faite … Des programmes jamais terminés, de moins en moins de fonctions et de vie privé…



Heureusement il y a Thunderbird


Je dirais bien que Thunderbird a de l’avenir…. mais dans la pratique je commence à le trouver lui aussi de plus en plus limité coté fonctionnalité comme coté interface utilisateur….



Et sinon qu’est ce qu’il existe encore comme client mail “simple et efficace” qui ne soit pas un webmail + ou - camouflé ?


Si on ne peut vraiment pas synchroniser un compte IMAP en local uniquement, c’est peut-être que cette chose n’est pas un MUA standard…
Cet Outlook est peut-être juste un pôv’ navigateur web déguisé en client mail qui se contenterait d’afficher un bon gros Webmail Microsoft se chargeant, lui, de récupérer d’autres comptes.
Je n’aurais sûrement pas l’occasion de le tester, mais je serais curieux de sniffer les requêtes faites par ce drôle de client…


Oué… Finalement pas si mal Office 2021 ltsc. On va peut être passer à exchange 2019 avant qu’il fasse n’importe quoi aussi en 202526 ^^



(reply:2165122:Fab’z)
Fin de support en 2025 https://endoflife.date/msexchange




Par contre je ne comprend pas pourquoi la CNIL ou l’ANSII ne monte pas au créneau.
On parle quand même d’un comportement qui donne le droit d’accès à toute une boite mail, avec un consentement utilisateur plus ou moins bancal.
En plus brutal, les antivirus devraient bloquer l’application.


Déjà pour l’ANSI, ce n’est pas dans leurs attributions.
Ensuite pour la CNIL, ils sont un tantinet trop débordés pour s’auto-saisir sans plainte réelle d’un utilisateur


Ce manie d’avoir des applications Web encapsulées… :censored:



(reply:2165116:John-Ib)




Le client mail d’Opera était exceptionnel. Celui de Vivaldi est prometteur mais pas encore mûr


J’ai testé sur un pc il y a 1 semaines, ce qui m’a le plus choqué c’est surtout … l’ajout de pub.
Il m’a juste laissé le choix entre un bandeau ou une inclusion entre les mails.
La version inclusion dans les mails est bien fourbe.



Ça fait 10ans que Microsoft se googlise à grand pas.


Pour un usage basique familiale. Thunderbird est largement suffisant et il est toujours maintenu et tente de s’améliorer niveau interface.


Oui c’est vrai.
Mais la dernière version supernova est quand même plus “lourde” et, surtout, on ne peut plus sélectionner plusieurs dossier avec des CTRL + clic.
Les dev disent que c’est comme ça et pi c’est tout :(



(reply:2165120:ra-mon)
Ça ressemble un peu à ça actuellement. Si tu ouvres Outlook en Web ou le nouveau Outlook, tu vois peu de différences, même dans les paramètres tout est agencé à l’identique.
Je me suis demandé l’intérêt de l’application en fait quand j’ai vu ça.




Thunderbird est moins connu et moins “user friendly” malgré tout, pour ma part, je le trouve tout simplement pas pratique et facile d’utilisation pour un « néophyte ».
(Mais il fait le job c’est sûr)



En fait, par rapport à l’application courrier, ce n’est pas du tout une régression, pour les particuliers, il est très bien.
Là ou tu vas être perdu c’est si tu passes du Outlook actuel vers le nouveau, ou comme le dit bien l’article, tu perds un paquet de fonctionnalités au passage…
Et je suis d’accord avec Vincent, on se demande pourquoi certains fonctionnalités mettent autant de temps à arriver…



En tous cas j’ai masqué le bouton « essayer le nouveau Outlook » par GPO pour ma part (sachant que depuis MSO on peut aussi bloquer le passage au nouveau Outlook pour les différentes BAL en Pro).
Mais j’ai eu le cas ou il y en a qui ont cliqué, ils ont trouvé ça « beau », sauf qu’ils ont perdu des fonctionnalités utiles et après ils te disent qu’ils veulent conserver cette version mais retrouver les fonctions… « Humm, comme t’expliquer… ». Et puis l’adoption du Cloud est vraiment intrusive, n’importe qu’elle pièce jointe se met dans Onedrive et ensuite s’ouvre viens l’URL de partage dans le navigatgeur/Oulook et non pas dans l’application.


Pour le moment ce “nouveau Outlook” est une régression totale par rapport à la version actuelle.
Néanmoins le fait de proposer de l’utiliser sans obligation pour le moment est à mon sens la meilleurs façon de faire. J’ai essayé mais comme il manque trop de fonctions je suis revenu en arrière en 1 click. Tant que Microsoft ne force pas la main prématurément alors qu’il manque des fonctions essentielles ça me va.


J’ai vu le msg dans courrier pour annoncer le basculement dans “Outlook”, et j’avoue ça pue un peu cette méthode.



Ce qui me fait peu est le basculement un peu forcé vers les Apps as a Service.
On ne pourra plus rien faire en local sans connexion



(reply:2165116:John-Ib)
“Et sinon qu’est ce qu’il existe encore comme client mail “simple et efficace” qui ne soit pas un webmail + ou - camouflé ?”




The Bat : https://www.ritlabs.com/en/products/thebat/
Peu connu, mais :yes:



Il n’est pas né de la dernière pluie (1998), et Thunderbird a mis près de 20 ans à le rattraper en terme de fonctionnalités (surtout depuis l’intégration des signatures et du chiffrement).
Mais étant sous Linux, je suis passé par Claws et Sylpheed dont il existe des versions Windows…


Ah c’est marrant, The Bat c’etait en effet mon premier client mail fin 90 / debut 2000. Sympa de voir que ca existe encore ;)
Je regarde ca illico ;)



Merci de l’info


Effectivement, j’ai utilisé The Bat pendant plusieurs années (il y a bien longtemps) et j’en garde un excellent souvenir. Il est cependant d’une conception désormais datée.



Pour ma part, après avoir, je crois, expérimenté à peu près tout sur le marché (au moins une vingtaine de solutions gratuites ou payantes), je reste depuis plusieurs années, fidèle à Fastmail.
À mon sens, ce qui se fait de mieux pour mon usage : pro et perso, avec plusieurs noms de domaine et comptes pour la famille.


Bonjour Outlook New n’est même pas capable de récupérer correctement le paramétrage de courrier sur une adresse msn qui marche depuis des années dans courrier ! Vachement au point. Viré en cinq minutes.



le glisser-déposer des emails et pièces jointes sur le bureau,




Ha ben voilà, je me rappelais plus ce qui m’avait fait craquer pour revenir au “bon vieil Outlook” après 48h à pester à droite et à gauche sur des trucs mal pensés. C’était ça, merci de m’avoir évité d’y retourner avant septembre.




Vekin a dit:


Ce manie d’avoir des applications Web encapsulées… :censored:




Alors que la mode sur les smartphones, c’est d’avoir des apps à tout va même quand c’est inutile (genre Simplimmat, l’app officielle du gouvernement pour… vendre ou acheter sa voiture, le truc qu’on fait genre tous les 5 ans, pourquoi installer une app ?)




(quote:2165116:John-Ib)
Je dirais bien que Thunderbird a de l’avenir…. mais dans la pratique je commence à le trouver lui aussi de plus en plus limité coté fonctionnalité comme coté interface utilisateur….




Thunderbird c’est parfait à titre perso, mais la force d’Outlook, c’est d’être omniprésent (et indispensable) en Pro. Honnêtement je pourrais pas m’en passer au travail, alors qu’à titre perso je suis sur Gmail ou Infomaniak, mais certains aiment avoir exactement la même chose pour faciliter l’utilisation.



Gu0sur20 a dit:


Le client mail d’Opera était exceptionnel. Celui de Vivaldi est prometteur mais pas encore mûr




Au moins ce sont de vrais clients mail aux standards POP/IMAP/SMTP, mutualisant les ressources avec un bon navigateur (rendu html, traduction, notes, agenda, configuration interface/clavier/souris…)



Et si Vivaldi reprend la même philosophie (“vues” sur une base de données globale) que feu le M2 d’Opera Software, c’est vrai qu’il n’a pas encore repris tous ses raffinements.


Hello,




une version web encapsulée […] Microsoft se dit consciente des soucis de performances dans la nouvelle application.




Cette lourdeur et ces soucis de performances ne seraient pas liés au fait d’avoir une application web encapsulée ???



Sinon, mon cœur c’est déchiré quand j’ai lu ceci :




Un exemple chez Next INpact : la réponse envoyée aux signalements d’erreurs lorsqu’ils ont été traités.




Je pensais que les rédacteurs prenaient le temps de rédiger un message personnalisé avec tout leur cœur :D


Alors vraiment, je le ferais si c’était matériellement possible, mais dans la plupart des cas, c’est plusieurs dizaines de mails par jour, et comme on tient à vraiment envoyer un petit mot de remerciement, j’ai créé une action rapide :)


Vincent_H

Alors vraiment, je le ferais si c’était matériellement possible, mais dans la plupart des cas, c’est plusieurs dizaines de mails par jour, et comme on tient à vraiment envoyer un petit mot de remerciement, j’ai créé une action rapide :)


Et c’est gentil d’avoir une réponse pour voir que c’est bien pris en compte, donc c’est cool votre message tout fait



(quote:2165147:dvr-x)
Ça ressemble un peu à ça actuellement. Si tu ouvres Outlook en Web ou le nouveau Outlook, tu vois peu de différences, même dans les paramètres tout est agencé à l’identique.
Je me suis demandé l’intérêt de l’application en fait quand j’ai vu ça.




Pour avoir suivi/testé (depuis 2014 !) l’évolution du courrielleur intégré à Vivaldi, fabriquer un vrai client mail multiplateforme, multicomptes aux standards pop/imap/smtp, c’est pas simple du tout et surtout ça ne rapporte rien.
Alors que là, juste mettre l’url d’un Webmail existant dans une fenêtre de moteur de rendu existant (si c’est bien comme ça qu’outlook est fait…), ça ne semble pas sorcier/couteux, d’autant plus qu’on peut récupérer plein de données du fait de cette “cloudisation” <:o)






On ne sait pas pourquoi l’arrivée de certains éléments, pourtant essentiels, prend autant de temps.




Les premières versions grand public de Edge n’avaient pas l’important des favoris… (du moins depuis un fichier, chose que j’avais tenté)


Pour service (web) épuré, faut essayer https://hey.com édité par 37signals (basecamp). C’est impressionnant.



Outlook me file toujours autant de boutons.
Thunderbird fait le job, mais j’ai bu gmail depuis 2004. Et je ne décrive pas depuis.



Au bureau ça pousse pour revenir sur Outlook mais avec des pst qui feront minimum 50Go. Je ne suis pas motivé.
Si en plus faut gérer des versions d’applications différentes et des utilisateurs qui ne font pas la différence entre le nom d’un service ou d’une application, comment dire … :eeek2:



(reply:2165179:ra-mon)
Surement, j’en doute pas, j’y connais pas grand chose :)
Après, ils ont quand même fait la partie Web avant, ce qui ne devait pas être si simple.




(pour utiliser celui de Vivaldi, je le trouve bon en fonctionnement mais vraiment ergonomiquement c’est pas top du tout)



(quote:2165191:dvr-x)



Après, ils ont quand même fait la partie Web avant, ce qui ne devait pas être si simple.




J’ai pas dit que c’était simple de fabriquer un bon webmail pour tout plein de monde :)
Mais que ça serait bien qu’ils expliquent concrètement ce qui les oblige techniquement à stocker les comptes tiers gérés par leur “client mail” sur leur propre cloud…




(pour utiliser celui de Vivaldi, je le trouve bon en fonctionnement mais vraiment ergonomiquement c’est pas top du tout)




N’hésite pas à faire remonter tes demandes d’amélioration, sur le fofo de vivaldi.net de préférence.


“Qu’il s’agisse d’un compte Gmail, Yahoo, iCloud ou IMAP, toutes les données se retrouvent cependant sur les serveurs de Microsoft. Ce ne serait pas un problème si l’entreprise laissait cette synchronisation optionnelle, mais elle ne l’est pas : soit on l’accepte, soit on annule”
C’est compatible avec le RGPD ?


Pourquoi ça ne le serait pas ?



Vekin a dit:


Ce manie d’avoir des applications Web encapsulées… :censored:



CR_B7 a dit:


J’ai testé sur un pc il y a 1 semaines, ce qui m’a le plus choqué c’est surtout … l’ajout de pub.




Je pense que ceci explique cela… Une application web, c’est parfait pour afficher des pubs.


Pour les éventuels utilisateurs OWA :
Mode selecteur de Ublock et hop vous virer toutes les pub qui occupent 40% de l’interface !
Le volet de lecture devient ennnoooormmmme :D



(reply:2165151:GruntZ) Pareil que mon VDD, j’ai du l’essayer une première fois début années 2000, je le trouvais bien plus fonctionnel et complet que Outlook Express, mais voilà…




The Bat est payant, et beaucoup trop cher pour un particulier - à mon humble avis. Conclusion : Thunderbird, épissétout. Vala vala.


GG la captation des mails Gmail à travers leur client mail c’est juste magnifique (oui c’est un sarcasme), tu m’étonnes qu’ils soient pressés , chaque jour compte dans la collecte de données et meta données pour leur IA respective. Bref c’est un avenir radieux sous le soleil des AAMAMBTQ++


Webmail déguisé donc pas d’accès à ces mails sans connexion ?
Si c’est le cas, cette app à zéro intérêt.
La plus-value d’un Outlook face à Thunderbird, c’est la gestion des contacts / agenda / réunion nettement plus poussée.


Ça donne ça sans connexion :




New Outlook sans connexion Internet



:D


“Il y aura également le support du mode hors ligne, car le nouvel Outlook ne peut fonctionner pour l’instant qu’avec une connexion active.”


Bien… Merci pour cet article qui me confirme que mon Thunderbird Supernova est ce qui me convient…
Et qui dit utilisation du cloud Microsoft dit cloud act.
Dont acte…



(quote:2165243:DantonQ-Robespierre)
The Bat est payant, et beaucoup trop cher pour un particulier - à mon humble avis.




“Hacker vaillant, rien d’impossible !”.
J’ai d’ailleurs beaucoup appris sur leur processus de validation de la clé payante, signée par la clé privée de Ritlabs et déchiffrée par la clé publique incluse dans le code (qu’on pouvait patcher en binaire pour utiliser son propre couple de clé :8 )



Blague à part, c’est l’une des seules licences que j’ai fait payer aux clients pour qui je bossais, avec UltraEdit, Beyond Compare, et le compilateur C de Borland (par le centre de recherche IBM de la Gaude; ironie) car celui d’IBM était trop lent (bien qu’il produisait, je le reconnais, des binaires mieux optimisés, plus léger et plus rapides).