Un petit mot

Chères lectrices et chers lecteurs,

Comme beaucoup d’entre vous, je suis très attaché à Next Inpact, et depuis longtemps.
Raisonnable que je suis, s’il m’arrive d’acheter le journal, je n’ai jamais pensé à acheter un journal.
Même pas en rêve ni le matin en me rasant.

À l’annonce des difficultés de l’année dernière, comme tant d’autres, j’ai proposé mon aide.
Mais depuis quelques nuits (et quelques matins, donc), et après de longues discussions passionnantes avec Teuf, la possibilité d’un rachat s’est peu à peu dessinée et, avec elle, ses insondables perspectives.
La responsabilité de la tâche est immense, les possibilités, parfaitement enthousiasmantes.

Moi qui n’étais qu’un spectateur extérieur jusque-là, bien qu’évidemment déjà convaincu par le contenu, j’ai été très impressionné par nos premières discussions avec l’équipe en place.
Au détour de chaque sujet, l’engagement, l’enthousiasme et la compétence émanaient de chacune et de chacun.

Mieux encore, nos idées pour le futur de Next INpact semblent tout à fait convergentes et d’ailleurs en apparence contradictoires. D’un côté, ce qu’il est, Next INpact doit le rester.
La passion et l’exigence de l’information, la neutralité, l’indépendance, le sens de l’intérêt général, cet héritage-là doit se transmettre. Mais dans le même temps, il doit se renouveler, trouver sa prochaine forme, plus aiguisée, toujours plus utile, toujours mieux informante, et ce, sans jamais manquer d’égards envers l’intelligence de nos lecteurs.
Et – soyons fous – être toujours plus lus.

Je voudrais ici saluer bien bas Titia et Teuf, qui ont inlassablement œuvré à la pérennité de ce journal pendant 20 ans. La tâche a été titanesque, et probablement lancinante par moments. Je sais le poids d’avoir une entreprise sur les épaules, mais un média indépendant, si longtemps, et pour de tels résultats, cela force le respect.

Étant déjà au sol et ne pouvant m’incliner davantage, je reste allongé pour applaudir dans un nuage de poussière toutes celles et ceux qui se sont succédé sur nos écrans, sous nos yeux de lecteurs embués d’admiration.
Nous tous – même celles et ceux d’entre nous qui ont payé religieusement notre abonnement – sommes vos obligés. Vous avez affiné des vocations (dont la mienne), vous nous avez fait sourire, vous nous avez appris.

Pour cela, et pour tout ce que j’oublie, MERCI.

Pour prolonger le suspense encore quelques semaines – il le faut, nous sommes ici esclaves des exigences du showrunner de notre future série Netflix – nous vous présenterons la nouvelle version de notre journal lors d’une petite fête entre amis le 16 octobre.
Entre amis, c’est-à-dire toute la rédaction, tous les anciens, et vous, toutes les lectrices et tous les lecteurs, premium ou non, qui souhaiteriez vous joindre à nous, quelque part vers Paris.
Nous vous donnerons plus de détails sous peu, mais n’hésitez pas à réserver dès maintenant votre soirée.

Sans vouloir trop divulgâcher la suite, je peux déjà vous dire que l’équilibre financier étant garanti sur le long terme, le centre de notre sujet aujourd’hui, c’est le fond.

« Le fond, Ferd ? »
Plus de contenu, sans abaisser le niveau, la même équipe, qui s’agrandira rapidement, et plus d’interactions de qualité avec nos lecteurs au prix du minimum de compromis possible. On ne mesurera le succès de notre journal qu’à l’aune de votre enthousiasme.

Maintenant, n’hésitez pas à vous allonger confortablement, reprenez donc une camomille, et patientez un instant.
La suite va vous étonner.

Ferd