Nous avons mis à jour notre actualité avec les récentes excuses de Unity Technologies. L'entreprise a fait partiellement demi-tour et annoncé d'importants changements dans la tarification envisagée.
Unity Technologies a annoncé récemment un important changement dans sa politique tarifaire, avec une facturation liée au nombre d’installations des jeux. Devant la vive colère que le changement a provoquée chez les développeurs, Unity tente depuis de calmer le jeu. Mais la communication reste floue et les dégâts sur son image sont conséquents.
On peut parler de fiasco dans la communication, de ceux dont une société pourra probablement mesurer les dommages pendant longtemps.
Tout est parti d’un billet publié par Unity Technologies le 12 septembre, qui a provoqué des réactions vives dans la communauté. L’entreprise y expliquait ajouter une facturation au nombre d’installations pour les jeux utilisant le Runtime de Unity. Pour éviter que cette mesure ne concerne les trop petits éditeurs, deux paliers étaient mis en place :
- Pour les abonnements Personal et Plus : au moins 200 000 dollars de gains générés par le ou les jeux au cours des douze derniers mois, avec au moins 200 000 installations
- Pour les abonnements Pro et Enterprise : au moins un million de dollars au cours des douze derniers mois, avec au moins un million d’installations
S'ensuivait un tableau résumant combien les éditeurs concernés allaient payer, en fonction du nombre de nouvelles installations chaque mois, une fois que ces paliers étaient atteints. Dans les grandes lignes, on retient une facturation de 0,20 dollar par installation pour les comptes Personal et Plus, et de 0,125 à 0,15 dollar pour les comptes Pro et Enterprise.
La plupart des pays « riches » sont visés, à l’exception notable de la Chine. Ce qui ne veut pas dire que les autres pays sont épargnés : une facturation pour « marchés émergents » est mise en place, de 0,02 dollar pour les deux premiers types de comptes, à 0, 005 pour les deux autres.
Selon Unity, plus de 90 % des développeurs ne seraient pas concernés. En revanche, pour les 10 % restants, si un jeu a dépassé ces paliers il y a plusieurs années, sa facturation changerait, réservant de belles surprises aux entreprises concernées.