Alors que la Commission à la protection des données de l’Irlande (en anglais, Data Protection Commission, DPC, la CNIL Irlandaise) vient d'infliger une amende record de 1,2 milliard d'euros à Meta, l'entreprise annonce, selon Reuters, la suppression de 490 postes dans sa filiale irlandaise.
Cela représente près de 20% des effectifs de cette entreprise qui représente Meta en Europe. Ces licenciements feraient partie de la charrette des 10 000 suppressions de poste annoncées en mars dernier.
L'entreprise, qui emploie 2500 personnes à temps plein, a déjà licencié 320 personnes en Irlande en novembre dernier, dans le cadre d'une première série mondiale de licenciements.
Commentaires (11)
#1
Normal, Meta licencie dans les pays où ils ont des … salariés.
#2
En effet, c’est juste que le timing a été soigneusement calculé pour envoyer un message.
#3
Si les salariés irlandais de Meta servent à appliquer la loi locale, au vu de l’amende record, aucun doute qu’ils ont foiré et que ça mérite un licenciement.
#4
Juste apres s’être pris un amende salée par la cnil d’irlande …. Comme par hasard
#5
Les salariés font ce que leurs supérieurs demandent. Si les supérieurs demandent de faire de la bonne grosse bouse bien grasse, ils produiront de la bonne grosse bouse bien grasse, il n’y a aucune surprise de ce côté.
#6
A leur place, j’aurais supprimé 1.2 K d’employés.
Le cynisme se perd…
#7
Oui bien sur, on imagine Bien la direction de META demander: faites moi un logiciel pourri, qui va me couter une blinde, qui marchera pas bien, qui me fera perdre de l’argent, et qu’en plus, qui ne respecte pas la loi.
Ces discours sont affligeant, quand la boite marche, c’est grâce aux salariés, quand ça marche pas, c’est la faute des patrons.
#7.1
Le dev, les directions techniques, juridiques et stratégiques sont aux USA, pas en Irlande.
L’Irlande est un paradis fiscal pour la tech qui y multiplie les implantations.
Ce n’est effectivement pas du fait des salariés irlandais si Meta ne respecte pas les normes européennes sur les données personnelles.
Considérant la durée des procédures et le turnover dans ces entreprises, la plupart n’étaient probablement pas salariés de facebook quand les procédures ont débuté en Europe (Autriche de mémoire, il y a une dizaine d’années).
De là à n’attribuer le pb qu’à la direction des facebook il y a qu’un pas. Il serait mieux d’argumenter sur pourquoi ça n’a pas marché que sur des grands principes idéologiques…
Quant à ironiser sur une direction demandant de créer un “logiciel pourri” posez vous la question de ce qu’est une demande de passer en force un business model basé sur le droit américain des données dans le reste du monde.
Ca n’est pas une demande de logiciel pourri mais une demande d’appliquer une stratégie faible. On s’en approche assez sérieusement.
#7.2
Oui, jusqu’à preuve du contraire, ce sont bien les “patrons” de Meta, et même la maison-mère américaine, qui énoncent les lignes directrices de l’entreprise, entre autres celles relatives à la protection (ou non) des données et au metaverse qui n’intéresse personne. C’est ta (mé)connaissance du fonctionnement d’une entreprise qui est affligeante.
#8
et on appellera ça le “Metaverse”
#9
Ca se voit que tu n’as jamais eu à faire qque chose en fonction d’un cahier des charges. Et encore moins quand celui-ci a été écrit avec les pieds de personnes complètement torchées et shootées en même temps, et qui en prime ne connaissent/comprennent rien aux fonctions visés par l’appli.