La Cour des comptes publie deux rapports sur le CNES qui actent le basculement du centre vers une priorité de financement du « newspace » français, pointent les exemptions quasi-systématiques de pénalités de retard envers ses fournisseurs, un mauvais système de recouvrement des redevances, et notent la « vétusté » (dixit la Cour) du Centre toulousain pour lequel un plan de rénovation est prévu, mais dont « les financements totaux seront à garantir ».
Un an après le mouvement social qui a ébranlé le centre spatial contre le Contrat d’objectifs et de performance (COP) 2022-2025, rebaptisé « Contrat d’obsolescence programmée » par les syndicats, la Cour des comptes publie un rapport sur le CNES ainsi qu'un autre spécifique au Centre spatial de Toulouse (CST) de l'établissement public.
Ces deux documents actent l'évolution stratégique décidée par le gouvernement donnant la priorité à l'accompagnement des startups du « newspace » français, mais constatent aussi les difficultés du centre à maintenir ses compétences et un manque de garantie sur le soutien financier pour la rénovation du Centre toulousain, dont la Cour pointe à plusieurs reprises la « vétusté ».