Beem, Oscaro Power, Sunology, Sunethic… de nombreuses sociétés proposent des kits comprenant quelques panneaux solaires avec la promesse d’une installation facile et rapide, que ce soit avec une maison ou un appartement. Mais comment fonctionnent-ils ? Voyons cela de plus près…
Avec la hausse de l’électricité, la tentation de passer au solaire et à l’autoconsommation (partielle) augmente… comme les promesses des équipes marketing des sociétés proposant des kits. Récemment, la startup nantaise Beem a par exemple annoncé un nouveau kit de 420 watts (via quatre panneaux de 105 watts).
Ce genre de kit propose un fonctionnement qui peut surprendre au premier abord : il faut brancher le kit à une prise de 230 volts pour que de l’électricité soit injectée dans votre réseau domestique ; certains parlent ainsi de « plug and play ». Ils sont généralement vendus entre 700 et 850 euros pour des puissances aux alentours de 400 Wc (nous y reviendrons). Nous aurons l’occasion d’en reparler aussi ci-dessous, mais il faut habituellement compter au moins cinq ans pour rentabiliser une installation du genre… et encore, c'est dans des conditions idéales.
Par exemple, avec un kit de 400 Wc installé à notre adresse, l’Institut National de l'Énergie Solaire nous annonce une production annuelle de 544 kWh, soit 137 euros par an si on prend le prix du kWh réglementé d’EDF (0,2062 euro). Avec un kit à 700 euros, il faut au moins compter six ans.
Estimation de la production annuelle à La Rochelle, avec une installation de 400 Wc
Avant d’entrer dans les détails, voici les grandes lignes du principe de fonctionnement. Les panneaux solaires produisent du courant à partir des rayons du Soleil, un (micro-)onduleur le transforme ensuite en courant alternatif, puis il est injecté dans le réseau domestique. Passons à la version longue.