La semaine dernière, l'ANFR organisait une conférence Spectre & Innovation, la première depuis la pandémie de Covid-19. Une des deux tables rondes était centrée sur les communications spatiales, au sens large du terme. Il était évidemment question de constellations de satellites... et donc de leur lancement.
Lors de cette conférence, une personne se présentant comme appartenant au ministère des outremers est revenue sur la famille de lanceurs européens, avec Vega (le premier lancement commercial de Vega-C est parti en flamme), Soyouz (plus utilisé depuis la guerre en Ukraine) et « le très léger retard d'Ariane... pardon, je me permets de sourire ». Le vol inaugural d'Ariane 6 a en effet plusieurs années de retard. Si la pandémie a joué un rôle, ce n'est pas la seule responsable.
La participante souhaite donc savoir « comment pourra-t-on, dans les années à venir, lancer depuis l'Europe des mégaconstellations européennes sur un spectre européen sachant que l'Europe est sur les trois océans ? ». Après quelques secondes de blanc, les premières réponses à cette « question pas facile » arrivent par l'intermédiaire de Renaud Vogelsein, « le patron des fréquences » chez Airbus Defense & Space.