Inconnu du grand public, Aymeric Bonnemaison, commandant de la cyberdéfense depuis le 1er septembre 2022, a une riche expérience de la question. Son parcours révèle en effet de nombreuses opérations extérieures en matière de guerre électronique, ainsi que de nombreux postes mêlant cyber et, surtout, renseignement.
« Monsieur le président, mesdames et Messieurs les députés, je suis très honoré, à peine trois mois après avoir pris mes fonctions, de venir présenter mes analyses devant la représentation nationale. »
C'est par ces mots que le général de division Aymeric Bonnemaison, commandant de la cyberdéfense depuis le 1er septembre 2022, entamait son audition, à huis clos, le 7 décembre dernier, par la Commission de la défense nationale et des forces armées, et dont le compte rendu vient d'être mis en ligne.
Si son nom est inconnu du grand public, Aymeric Bonnemaison a une longue expérience de ces questions, pratiquées lors de nombreuses opérations extérieures, ainsi qu'à de nombreux postes à responsabilité, comme en atteste sa biographie officielle.
Nous n'avions pas, suite à sa nomination, eu le temps de nous pencher sur le curriculum vitae de ce quatrième commandant de la cyberdéfense depuis la création du Comcyber en 2017. Nous profitons donc de l'occasion, avant de revenir sur son audition, pour dresser un petit portrait de celui qui est désormais responsable de la cyberdéfense militaire française.