Souvenez-vous, il y a quelques mois nous évoquions The WarZ, un jeu de survie fortement inspiré de DayZ, crée par le tristement célèbre Sergey Titov. À l'époque, nous expliquions les soucis que rencontrait Hammerpoint ,l'éditeur du jeu, qui n'avait pas déposé sa marque à temps. En conséquence, le titre ne s'appelle plus The War Z, mais Infestation : Survivor Stories
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la courte vie du titre The War Z, développé par Hammerpoint aura été jusqu'ici des plus mouvementées, du moins les premiers mois. En effet, ce dernier a fait l'objet de nombreuses polémiques au moment de sa sortie.
Tout d'abord, on se souviendra de son lancement loupé sur Steam. Pour rappel, la fiche produit du jeu ne correspondait pas totalement à ce qui était réellement proposé, ce qui avait mené à son retrait pur et simple de la boutique en ligne de Valve.
La communication, volontairement provocatrice de Sergey Titov, le créateur du jeu, n'avait d'ailleurs pas arrangé les choses. L'homme avait par exemple fait preuve d'une mauvaise foi sans précédent en expliquant au sujet de la taille annoncée des cartes qu'« un peu plus de 100 km² c'est bien compris entre 100 et 400 km² » ou encore que « la notion de version finale d'un jeu en ligne est absurde étant donné qu'un jeu en ligne n'est par définition jamais terminé ». Le titre sera toutefois réintégré un peu plus tard sur Steam, une fois la fiche produit corrigée.
Mais surtout, Hammerpoint avait manqué de chance en déposant la marque « The War Z » dix jours trop tard, se faisant ainsi coiffer sur le poteau par Paramount Pictures pour le film et les romans World War Z. Six mois après cet évènement fâcheux, l'éditeur a donc décidé du nouveau nom de son titre qui s'appellera désormais Infestation : Survivor Stories.
La firme précise d'ailleurs sur les forums du jeu que ce changement de nom ne s'accompagne d'aucune modification de gameplay. Le grand gagnant dans cette histoire est probablement Dean « Rockets » Hall, le créateur de DayZ, qui s'était plaint au mois de janvier de la confusion possible entre les deux titres, un fait qui le mettait « très en colère ».