Quelles sont les performances « pures » des navigateurs aujourd'hui ? Nous avons passé sept navigateurs à la moulinette de plusieurs benchmarks synthétiques. Il y a parfois d'évidents gagnants et perdants, mais ces résultats n'ont plus l'importance d'autrefois.
Il a existé une époque où l’on comparait les performances des navigateurs à tout bout de champ, presque à chaque nouvelle version de l’un ou l'autre. Cette guerre intense entre les concurrents ne s’est pas arrêtée, au contraire. Elle s’est lentement déplacée vers d’autres domaines, mais elle n’est pour autant pas à écarter. Alors y a-t-il vraiment des navigateurs plus rapides que d’autres ?
Nous avons voulu le savoir, au moins sous Windows et macOS (la situation sous Linux fera l’objet d’un article à part).
Navigateurs à la loupe, benchmarks et configurations
Commençons par les navigateurs que nous allons tester : Brave, Chrome, Edge, Firefox, Opera et Vivaldi. Sur Mac, Safari rejoint le banc d’essai. Il s’agit des navigateurs les plus utilisés et l’immense majorité des internautes y trouvera ses repères.
Pour en examiner les performances, nous avons sélectionné cinq benchmarks : ARES-6, JetStream 2, MotionMark 1.2, Speedometer 2.0 et Web Basemark 3.0. Tous s’attardent intensément sur les opérations JavaScript, tandis qu’en fonction des cas, on va trouver un accent particulier sur les animations ou encore le machine learning. Ces tests sont plus ou moins complets, mais comme tous les benchmarks synthétiques, ils ne font que donner un indicateur général, dans des conditions particulières.