Elles promettent de livrer paquets de pâtes, bouteilles d’apéro et rouleaux de PQ sur le pas de votre porte en 10 ou 15 minutes. Mais en réalité, les start-ups du « quick commerce » ne s’engagent pas formellement sur les délais de livraison. Nous avons épluché les conditions générales de Flink, Gorillas, Getir et Gopuff.
Se faire livrer des courses à domicile en moins de 15 minutes, est-ce bien raisonnable ? Ce service, que proposent à grand renfort de publicités, une poignée de start-up dans le cœur des grandes villes, attire les critiques.
Elles portent tantôt sur la pression mise sur les livreurs chargés de tenir les délais, tantôt sur les nuisances qu’occasionnent la multiplication de leurs entrepôts dans les villes, tantôt sur l’absurde accélération de nos modes de vie ainsi encouragé.
À cet éventail de reproches, il faudra en ajouter un nouveau : la livraison ultra-rapide promise n’est pas vraiment garantie. C’est ce que l’on découvre si l’on se plonge, comme l’a fait Next INpact, dans les foires aux questions et surtout les conditions générales de vente des acteurs du « quick commerce » (c’est le nom donné à ce nouveau service).
L’écart entre le contenu de ces conditions, qui sont un document juridique-clé, et les slogans publicitaires est patent.