Jaguar Network (Iliad) lance son Cloud XPR : réversibilité, prédictibilité et souveraineté

Jaguar Network (Iliad) lance son Cloud XPR : réversibilité, prédictibilité et souveraineté

L’XPR tease

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Sébastien Gavois

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Internet

13/04/2022 15 minutes
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Jaguar Network (Iliad) lance son Cloud XPR : réversibilité, prédictibilité et souveraineté

Jaguar Network, filiale B2B d’Iliad, vient de lancer sa nouvelle offre de cloud souverain pour les professionnels : Cloud XPR. Nous étions chez Iliad afin de rentrer davantage dans les détails (techniques) de l’offre et des évolutions à venir. Laurent Cheyssial, directeur technique et innovation de Jaguar Network, a répondu à nos questions.

Lors de la conférence d’hier matin, Thomas Reynaud (directeur général Free - groupe Iliad) est le premier à monter sur scène. Il a commencé par un peu d'autosatisfaction, affirmant qu’Iliad est le sixième opérateur télécom européen, revendiquant 200 millions de chiffre d'affaires avec les entreprises de toutes les tailles.

Denis Planat (directeur général de Jaguar Network) lui a succédé avec, là encore, quelques chiffres, à commencer par la box Free Pro qui aurait séduit plus de 15 000 entreprises. Concernant Jaguar plus particulièrement, la société revendique actuellement 400 collaborateurs environ et prévoit d’en ajouter 100 à 150 de plus d'ici à la fin de l'année. Le directeur général ajoute que, entre la partie réseau et l’hébergement, Iliad est « un acteur un peu atypique ».

Et justement, quelle est cette nouvelle offre d’hébergement baptisée Cloud XPR ? Selon Denis Panat, elle veut essayer d'apporter une réponse à quatre problématiques rencontrées par ses clients : complexité, sécurité, coûts et souveraineté. Pari gagné ? C’est ce que nous allons voir.

Des tarifs « prédictibles »… mais qui dépendent du client 

Durant sa présentation, Denis Planat met en avant plusieurs points concernant la simplicité de son offre : « la migration », aussi bien entrante que sortante, est une fonctionnalité importante pour commencer. Viennent ensuite « la maintenance et la gestion des plateformes sur le long terme ».

Concernant les coûts, Jaguar veut faire en sorte que ses clients n'aient « pas une découverte douloureuse » au moment de régler leur facture et il parle d’un « juste prix ». Il ajoute néanmoins rapidement que « juste prix ne veut pas dire pas cher, mais juste ». Le mot d’ordre de Cloud XPR est « prédictivité »… à condition de passer par un commercial comme nous allons le voir.

Il est ainsi possible de payer à « l’unité d’œuvre » via une formule « 100 % forfaitisé ou à l’usage », au choix des clients. Jaguar Network affirme que tout est inclus : « trafic, support et accompagnement », ce qui est loin d’être toujours le cas chez la concurrence. 

Lors des démonstrations, nous demandons à l’entreprise s'il existe une fiche d'information ou une page regroupant les tarifs et les divers frais auxquels s’attendre... Mauvaise surprise : rien de tout cela n’est disponible. Pour rappel, Scaleway (qui appartient également à Iliad) propose bien une page de ce type permettant à ses clients de comparer les tarifs.

Il faudra donc prendre rendez-vous avec un commercial pour savoir à quelle sauce on sera mangé chez Jaguar Network. Les tarifs sont en fait « adaptés » à chacun, en fonction de ses demandes, de ses besoins et de son engagement éventuel. Si l’offre est présentée sans engagement, les clients peuvent en effet signer pour 12 à 60 mois afin de bénéficier d’une remise.

Dans l’exemple d’une situation choisie par Jaguar Network (et donc forcément à son avantage), le tarif de Cloud XPR serait deux fois moins élevé que la moyenne des clouds publics américains, comme indiqué dans l’image ci-dessous. Faute de détails, impossible de le vérifier. Invité sur scène, Yves Tapia (DSI d’Alcatel submarine networks, qui est déjà passé chez Cloud XPR) donne une fourchette plus basse pour sa part : en passant chez Cloud XPR sa facture aurait baissé de 25 à 30 %, mais là encore sans vraiment de détails. 

Dans tous les cas, on aurait aimé que la « prédictivité » mise en avant par Jaguar Network se conjugue avec davantage de transparence.

Jaguar Network Cloud XPRJaguar Network Cloud XPR

VMware aux commandes, une interface maison

Quoi qu’il en soit, Cloud XPR est présenté par Denis Planat comme « une offre de cloud entièrement clé en main, quasiment sur mesure et de façon simplifiée avec des modules qui vont s’assembler ». Jaguar Network s'appuie sur VMware, sans en modifier la base nous ont confirmé plusieurs interlocuteurs, ce qui permettra donc de déployer rapidement des mises à jour de son partenaire.

Laurent Cheyssial (directeur technique et innovation de Jaguar Network) nous explique que c’est un choix à la fois logique et stratégique : « Dans l'entreprise c'est ce qui est dominant », proposer du VMware permet donc des transitions plus simples pour les utilisateurs. 

On peut évidemment avoir un cloud privé, public ou hybride (c’est-à-dire un mélange des deux). Vingt modules sont disponibles pour gérer des machines virtuelles, des serveurs dédiés, du stockage (objet, bloc et fichier), un firewall, un VPN, un load balancer, des alertes, un anti-DDoS, des rapports, des snapshots, un plan de reprise d’activité, etc. La gestion des modules se passe directement dans l’interface maison, qui se veut la plus accessible possible.

Jaguar Network Cloud XPRJaguar Network Cloud XPR
À droite : les 20 modules actuellement disponibles dans Cloud XPR

Des modules VMware, maison et tiers

Les modules proviennent de trois sources : « une partie qui est produite par l'éditeur VMware, une partie qu'on amène avec l'orchestration et nos développements internes », et enfin une dernière avec des modules développés par des tiers. « Par exemple sur la sauvegarde il y a des acteurs clés dans le monde de l'entreprise », nous précise Laurent Cheyssial.

D'autres acteurs peuvent évidemment venir ajouter leur module : « c'est ouvert », affirme le directeur technique. Jaguar Network ne laisse pour autant pas n’importe quel module s’inviter dans sa marketplace sans vérification : « On en maitrise évidemment le fonctionnement, mais aussi le cycle de vie : les mises à jour et l'exécution sont chez nous et pas dans le cloud dans un module SaaS quelque part ». Une licence payante d’un module tiers est possible à partir du moment où la facturation est prédictible. Pour simplifier, les modules ne sont « pas forcément gratuits ».

Pour Laurent Cheyssial, ces modules sont un point différenciant de son cousin Scaleway, qui a « développé tous les modules logiciels en interne. Ils sont partis de modules open source qu'ils réintégrent, redéveloppent, recomplétent ». Pour la petite histoire, sachez que Scaleway est traité comme les autres concurrents ; il n’y a pas de passerelle spécifique entre les deux services. 

Jaguar Network, le cousin de Scaleway

Autre « détail » bloquant chez Scaleway mis en avant par une des partenaires de Jaguar Network : le paiement par carte bancaire. Cloud XPR propose de son côté une facturation adaptée aux entreprises, qui sont d’ailleurs sa seule  et unique cible. Deux filiales, deux cibles différentes, mais avec « certaines briques » de Cloud XPR empruntées à Scaleway.

Yann Lechelle (CEO de Scaleway) était d’ailleurs présent à la conférence de lancement : « l’idée c’est de continuer à avancer ensemble sur deux approches très distinctes (cloud public et cloud privé) et pour autant chaque acteur doit travailler aussi cette hybridation des solutions qui sont cousines ».

Alors que certains s’étonnent sur Twitter de voir deux clouds chez Iliad, Yann Lechelle répond avec une pointe d’humour que « c'est mieux que zéro ». Il ajoute que, « surtout, cela donne à la France et à l'Europe de l'autonomie sur un sujet fondamental, au moins la perspective d'autonomie. La dépendance est l'ennemie de la résilience ! ».

PRA, PCA, SOC : un trio de triptyque

Durant la conférence et les démonstrations qui ont suivi, Jaguar Network a insisté longuement sur la possibilité de configurer simplement un PRA/PCA (plan de reprise d'activité et/ou plan de continuité d'activité) depuis son interface client. Cette fonctionnalité permet une « bascule sur un site secondaire automatique temporaire en cas d’incident pour la continuité de l’activité ou de longue durée en cas de sinistre ou de cyberattaque ». La mise en place se fait en quelques clics, avec la possibilité de tester son plan de reprise en prime.

Jaguar Network dispose aussi d’un SOC (Security Operations Center) à Toulouse et Paris afin d’assurer la cybersécurité de l’infrastructure. Il est possible pour ses clients de lui transférer ses logs/rapports afin que l’entreprise se charge de les analyser, de repérer d’éventuels soucis et de prévenir le cas échéant. Comme pour le PRA/PCA, le tarif de cette fonctionnalité n’est pas précisé… et dépendra du client.

Jaguar Network Cloud XPRJaguar Network Cloud XPR

Des datacenters à Lyon, Marseille et Paris

Pour la partie technique, Cloud XPR de Jaguar Network est implanté dans deux zones géographiques françaises – Paris et Marseille – avec deux datacenters physiques à chaque fois. Certains datacenters lui appartiennent, alors que pour d'autres il passe par des partenaires certifiés.

Les plans PCA/PRA peuvent ainsi être mis en place au sein des deux datacenters d'une même zone (AZ1 et AZ2 à Marseille par exemple) ou entre les deux zones (AZ1 à Marseille et AZ1 à Paris) ; les clients ont le choix et gèrent ces questions directement dans leur interface. 

Les responsables nous confirment que Cloud XPR peut également servir uniquement de point de sauvegarde/duplication des données si un client choisi de placer ses œufs dans plusieurs paniers. L’activité peut ainsi être confiée à un hébergeur, tandis que le PRA passe par Jaguar Network. 

Jaguar Network Cloud XPRJaguar Network Cloud XPR

La société dispose également d'un autre point de présence à Lyon, mais uniquement pour le stockage objet. On y retrouve trois datacenters (en ring) distants de plusieurs kilomètres les uns des autres. « On peut perdre un site entier et des serveurs sur un deuxième site, on aura toujours l'intégralité de la donnée », nous affirme Laurent Cheyssial.

L’avantage de Lyon est d'être dans une position plus ou moins centrale par rapport à la latence des deux régions de présence (Paris et Marseille). De plus, Jaguar avait déjà sur place des « datacenters qui [lui] appartiennent ». Toujours concernant le datacenter de Lyon pour le stockage objet, il ajoute que « c'est le premier ; il y en aura d'autres ».

Des serveurs assemblés en interne, Intel aux commandes

Concernant les datacenters, « tout a été construit, on part de la couche réseau  », nous explique Laurent Cheyssial. L'entreprise assemble elle-même ses machines, avec une solution « basée sur des serveurs Intel ».

Interrogé sur d’éventuelles mises en commun de ressources matérielles avec Scaleway, le directeur technique nous explique que, « sur la partie hardware il se trouve qu'on a un fournisseur commun, mais ça s'arrête là ». Pour le stockage objet, Jaguar peut néanmoins utiliser l'infrastructure de son cousin, en plus de ses propres datacenters. 

Jaguar Network réfléchit évidemment à étendre sa présence et pourrait ouvrir une troisième zone (en plus de Paris et Marseille) à… Lyon. La latence avec la partie stockage objet serait réduite à sa plus simple expression et l’implantation probablement facilitée car la société est déjà présente sur place.

Il n'est pour le moment pas question de s'étendre à l'international (dans l'Union européenne par exemple), mais cela dépendra surtout de la stratégie d'Iliad. Comme les Freebox déclinées dans d'autres pays, on pourrait imaginer un Jaguar Network ailleurs en Europe si Iliad en décidait ainsi. Quoi qu’il en soit, Cloud XPR se revendique pour le moment comme étant franco-français.

Déposer/récupérer des données : on peut venir avec son NAS

Nous avons ensuite abordé la question du transfert des données vers les datacenters de Jaguar Network, surtout pour de gros volumes. L’offre Free Pro permet d’apporter une solution maison si le besoin de connectivité se fait ressentir : « On peut très rapidement aller fibrer un site en France avec la fibre Jaguar et avoir une bande passante importante ». Dans ce cas, tout se passe sur le réseau Jaguar, sans avoir besoin de transiter sur Internet. Toutes les Freebox Pro sont en effet reliées au backbone de Jaguar Network nous confirment des représentants de la société.

Une autre solution est possible, à l’image de clients qui « sont arrivés avec un NAS portable » pour copier des données. On est encore loin du camion Snowmobile d’Amazon, mais ce service pourrait en intéresser certains. Laurent Cheyssial nous confirme que le contraire est aussi possible : au moment de partir, un client peut venir récupérer ses données avec un NAS.

« La réversibilité est au cœur [...], c'est essentiel  », lâche-t-il. Cette réversibilité était également à l’honneur durant la présentation de l’offre et Jaguar Network semble y tenir à cœur. Il faudra maintenant attendre de voir les premiers cas pratiques pour vérifier que tout se passe aussi bien que promis. C’est dans tous les cas un avantage certain qui évite à un client de rester enfermé. 

Cloud XPR est interconnecté avec Amazon, Google et Microsoft

Cette réversibilité, « on l'a apprise d'abord dans le cadre de commandes publiques [...] quelques années en arrière. C’était très très tendu et il n'y avait aucune intimité avec le client : le contrat commençait là et finissait là », se souvient Laurent Cheyssial. Il fallait donc dès le début prévoir le transfert des données. Cette philosophie est restée. Le directeur technique ajoute que « ce qu'on vit aussi ce sont des clients qui ont un changement de gouvernance chez eux. Le nouveau patron dit on met tout chez Google, car c'est la politique de groupe ».

Il affirme que ce n’est pas un problème pour Cloud XPR, au contraire : « On est interconnecté directement à ces clouds-là, notre réseau va jusqu'à Amazon, Google et Azure (Microsoft). Ça facilite le transfert des données », dans un sens comme dans l’autre.

Jaguar Network Cloud XPR

Des données chiffrées… mais pas de clé personnelle

Nous avons ensuite eu droit à une démonstration du service, notamment de la sauvegarde des données vers le datacenter lyonnais, avec une mise en avant de la fameuse stratégie 3-2-1. Dans le cas de l’exemple ci-dessous, les données sont présentes dans les deux AZ marseillais et sur les trois serveurs lyonnais. La stratégie est bien respectée. 

Un point intéressant est mis en avant : « les données sont chiffrées et personne chez Jaguar ne peut les lire »... À creuser un peu – en posant des questions à Jaguar Network – on découvre que ce n'est pas exactement le cas. En effet, la clé de chiffrement est générée via l'interface de l’utilisateur, qui ne peut pas la modifier ou en ajouter une personnelle.

Dans les faits « quelques personnes » de chez Jaguar Network peuvent donc techniquement y accéder, reconnait notre interlocuteur. La possibilité d'ajouter une clé personnelle pour renforcer le chiffrement est dans les tuyaux. La connexion lors de l’échange des données entre les datacenters est évidemment aussi chiffrée. 

Jaguar Network Cloud XPR

Crédits : Sébastien Gavois

Une autre fonctionnalité attendue est la prise en charge des containers : « on va s’attacher dans le courant de l’année à le faire ; c’est dans le plan ». De manière générale, les clients Cloud XPR peuvent faire des demandes de fonctionnalités à Jaguar Network.  Elles ne seront évidemment pas toutes acceptées, mais certaines pourraient être mises en place en fonction de la demande et de la complexité. Jaguar explique avoir développé son offre en écoutant (et questionnant) ses clients, et souhaite continuer ainsi.

Certifications ISO 27001, PCI DSS, HDS

Sachez enfin que Jaguar Network « est certifié ISO 27001 pour ses activités d’hébergeur d’infrastructures physiques mais aussi d’hébergeur infogéreur ». La société est également certifiée « PCI DSS sur le périmètre de l’hébergement (colocation) et des services managés », ainsi que Hébergeur de données de santé (HDS). De plus amples détails sont disponibles par ici.

La société annonce enfin une garantie de temps d’intervention de 10 minutes et une garantie de temps de rétablissement de 4h en 24/7. Le support technique et humain est également assuré en continu 24/7. Cloud XPR est d’ores et déjà disponible sur cette page… qui permet surtout de mettre en avant les grandes lignes et de proposer un formulaire de contact.

Il n’y a pas encore de possibilité de tester le service, mais c’est également dans les tuyaux.

Jaguar Network Cloud XPR

Écrit par Sébastien Gavois

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Sommaire de l'article

Introduction

Des tarifs « prédictibles »… mais qui dépendent du client 

VMware aux commandes, une interface maison

Des modules VMware, maison et tiers

Jaguar Network, le cousin de Scaleway

PRA, PCA, SOC : un trio de triptyque

Des datacenters à Lyon, Marseille et Paris

Des serveurs assemblés en interne, Intel aux commandes

Déposer/récupérer des données : on peut venir avec son NAS

Cloud XPR est interconnecté avec Amazon, Google et Microsoft

Des données chiffrées… mais pas de clé personnelle

Certifications ISO 27001, PCI DSS, HDS

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Commentaires (5)


Communiquer sur la prédictibilité des coûts en commençant par des tarifs inconnus établis à la tête du client, ça commence tout de même très, très mal en termes de prédictibilité…


Ca a surtout à voir avec l’aspect “B2B” de l’offre.
Même chez les GAFAM, tu as les tarifs “public” mais si tu es un grand compte, tu vas négocier des tarifs “privés”.
Chez Jaguar ils vont te demander combien tu veux en peering/transit, avec qui, comment t’interconnecter, nb de ports etc.
Ils ne font pas d’offre “clé-en-main”, pour ça c’est FreePro, ou Scaleway si j’ai tout suivi.


Vu la présentation je pense qu’il faut comprendre qu’on est sur des pratiques commerciale assez conservatrice avec un contrat négocié pour des ressources bien définit et nécessitant renégociation et avenant pour toute évolution.
A l’opposé de la facturation à l’usage des offres “cloud” récente (AWS, GCP, Azure…) ou le montant des factures peut être très variables.
Les technos (cloud privé vmware) ont l’air assez classique également donc c’est à l’avenant.
Ajouté au coté souverain ça semble bien taillé pour les institutionnels (forte contraintes administrative/budgétaire, pas très friand des dernières techno…).


Y’a une différence entre tarifs prédictibles et tarifs publics :fumer:



C’est clairement orienté vers des grands comptes comme le précise également @Ramaloke



C’était déjà bien expliqué quand Iliad à sorti son offre Free Pro
-> grand public = Free
-> professionnels = Free Pro
-> Grands comptes = Jaguar



Et sur les grands comptes, les prix sont systématiquement négociés, tout comme le contenu du package et les services. Plus tu pèse, moins c’est cher/plus t’en as.
Dans tous les cas de grand compte, la facture est prédictible, ils sotn bien dans les clous de leur com/



@team NXi : Question fonctionnement, y’a une gestion de clés via leur interface pour le stockage, etc … ils ont prévu la possibilité d’avoir accès à des (s)HSM pour leurs clients ? Question pas du tout désintéressée.


Avec les commrciaux, les prix sont d’autant plus bas que l’engagement est long, vu que les commerciaux touchent plus de com’ dans ce cas.



Ca veux dire qu’il faut sacrément bien blinder la partie juridique et commerciale pour ne pas qu’un coup dur ou qu’un changement de politique (voire rachat) de l’entreprise ne vienne saborder des gros projets. De toute façon, engagement ou pas, faut toujours, toujours, avoir une solution de repli.



Assez choqué aussi de voir que le discours “Un point intéressant est mis en avant : « les données sont chiffrées et personne chez Jaguar ne peut les lire »” est purement et simplement mensonger. Un chiffrement pour lequel tu n’a pas généré toi-même la clé, tu ne peux rien garantir à qui que ce soit.



C’est pas nouveau et de toute façon il FAUT chiffrer ses données métier avant d’envoyer tout dans le cloud, car même le meilleur des opérateur peux se faire trouer, mais bon à ce niveau on aurait apprécié un peu plus d’humilité et d’honnêteté.
Imaginons une boite qui bosse dans l’énergie ou autre domaine d’expertise, et que demain Jaguar se fasse racheter par les USA ? Instantanément, toutes les infos techniques sont rapatriés aux USA et filés aux concurrents. Les USA n’utilisent le droit que quand il leur est favorable, sinon ils s’en foutent (et tout le monde fait ça, dans la mesure des moyens des états, c’est presque logique).