L'éventuel blocage de PornHub, YouPorn et sept autres sites X en appel

L’éventuel blocage de PornHub, YouPorn et sept autres sites X en appel

Une croix sur le X ?

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Marc Rees

Publié dans

Droit

28/03/2022 6 minutes
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L'éventuel blocage de PornHub, YouPorn et sept autres sites X en appel

Le 31 mars, une procédure de blocage de cinq sites pornographiques sera défendue en appel. Next INpact présente les différents arguments portés par les deux associations à l’origine de la procédure, e-Enfance et la Voix de l’Enfant.

Vous êtes déboussolés face aux multiples procédures de blocage initiées à l’encontre des sites pornographiques ? Rien d’anormal puisque dans les couloirs des juridictions parisiennes, deux procédures s’entrecroisent, avec pour point commun le même article du Code pénal : celui qui interdit de rendre accessibles aux mineurs des contenus pornographiques, tout en précisant que les disclaimers d’âge ne sont plus des boucliers suffisants pour éviter l’incrimination.

C’est sur le terrain procédural que les deux affaires ne se confondent pas.

La première a été initiée devant le CSA. Le dossier a été repris par l’ARCOM, l’autorité fusionnant les compétences de la Hadopi dans celle du Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Saisie par trois associations, le président de l’autorité vient d’assigner les principaux fournisseurs d’accès afin de bloquer l’accès en France à Pornhub, Xnxx, Xvidéos, Tukif et xHamster. L’audience est fixée au 24 mai 2022.

Cette action a été rendue possible suite à une réforme législative, d’où est né l’article 23 de la loi du 30 juillet 2020 contre les violences conjugales. La disposition organise une procédure en deux phases, d’abord administrative devant le président de l’ARCOM, à charge pour lui de contacter les sites pour qu’ils mettent en place un contrôle d’âge à la porte de leurs contenus réservés pour les adultes. Elle se termine par un volet judiciaire à l’encontre des sites qui n’ont pas donné de suite satisfaisante. 

La seconde procédure est celle des associations e-Enfance et la Voix de l’Enfant, qui réclament elles aussi le blocage de plusieurs sites pornos : fr.Pornhub.com, mrsexe.com, iciporno.com, tukif.com, xnxx.com, fr.xhamster.com, xvideos.com, youporn.com, et fr.redtube.com. Cette procédure de référé repose cette fois sur des bases plus classiques, issues de la loi sur la confiance dans l’économie numérique et le code de procédure civile.

Une fessée en référé, combattue en appel

Dans une ordonnance rendue le 8 octobre 2021, le président du tribunal judiciaire de Paris avait toutefois cependant fermé cette porte.

Et pour cause, alors que seuls les FAI avaient été mis à l’index de cette procédure, le magistrat avait exposé en substance être dans l’incapacité de choisir la solution le plus adaptée et proportionnée entre deux impératifs : la protection de l’enfance et de l’autre la protection de liberté de communication. Les associations se voyaient tout particulièrement reprocher de ne pas avoir contacté les éditeurs et les hébergeurs, avant de frapper à la porte des FAI.

Priorité à l'urgence, ou urgence de respecter la priorité ? 

Le 31 mars prochain (et non le 30, comme nous l’écrivions préalablement), la cour d’appel de Paris examinera donc l’appel d’e-Enfance et la Voix de l’enfant qui persistent et signent : les sites X mis à l’index génèrent un « trouble manifestement illicite » auquel il convient de mettre un terme au plus vite.

Elles considèrent inutiles de contacter d’abord l’éditeur du site ou l’hébergeur avant de frapper à la porte des FAI, contrairement à ce qu’avait relevé la première décision. 

Les deux associations charpentent leurs arguments sur un arrêt de la Cour de cassation du 19 juin 2008 qui avait repoussé cette logique dite de « subsidiarité », mais également la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, laquelle évacue formellement cet ordre de préférence de la loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN) au détour d'un simple amendement de clarification, cosigné par Laetitia Avia. 

Quant au Code de procédure civile, l’article 835 permet au juge d’ordonner des mesures d’urgence à l’égard de n’importe quelle personne, sans hiérarchie. Il n’est nullement nécessaire de diriger ces actions judiciaires d’abord à l’encontre des éditeurs de sites X, ceux à l’origine du « trouble manifestement illicite ».

L’urgence désormais est de faire cesser l’exposition des mineurs aux contenus pornographiques en ligne, non de mégoter sur l’identification de qui, entre l’éditeur, l’hébergeur ou le FAI, portera le chapeau. Et une action dirigée contre les FAI est toujours bien plus efficace face à des éditeurs des sites X pour la plupart installés à l’étranger.

Les FAI remettent du droit dans le Q

Selon nos informations, les FAI estiment que la version antérieure de la LCEN reste applicable à l’affaire dans toute sa rigueur formelle. Celle qui exposait que « l’autorité judiciaire peut prescrire en référé ou sur requête, à toute personne mentionnée au 2 [les hébergeurs, ndlr] ou, à défaut, à toute personne mentionnée au 1 [les FAI, ndlr], toutes mesures propres à prévenir un dommage ou à faire cesser un dommage occasionné par le contenu d’un service de communication au public en ligne ».

Le respect du principe de subsidiarité resterait donc de mise, du fait de l’usage de l’expression « à défaut ».

Des FAI considèrent en outre que le président de l’ARCOM aurait désormais une compétence exclusive en matière de blocage des sites X.

e-Enfance et la Voix de l’Enfant maintiennent le cap, rappelant d’une part que Jacquie et Michel, site X qui fut un temps mis à l’index devant le CSA, a désormais trouvé une solution de contrôle d’âge via un tiers de confiance, et d’autre part que les sites mis en demeure par l’ARCOM (ex-CSA depuis le 1er janvier 2022) restent accessibles sur simple disclaimer. Inaction qui démontrerait la volonté des sites épinglés ne pas respecter les textes.

Le ministère public réclame une expertise

De manière plus surprenante, le ministère public est intervenu dans ce dossier en appel pour réclamer une expertise, aux frais des FAI. Elle viserait à déterminer les solutions que pourraient mettre en œuvre les FAI pour assurer le blocage des mineurs à l’entrée des sites pornos.

Une demande pour le moins curieuse puisque les FAI n’éditent pas ces sites.

Elle a été combattue dans les deux camps, celui des associations comme celui des FAI.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une fessée en référé, combattue en appel

Priorité à l'urgence, ou urgence de respecter la priorité ? 

Les FAI remettent du droit dans le Q

Le ministère public réclame une expertise

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (26)


“Les FAI remettent du droit dans le Q”, j’ai lu “doigt” au lieu de “droit”… my god



Vu la liste interminable de sites X sur le Net, c’est un peu le Sisyphe leurs actions



du droit dans le Q




Roohhh (mais j’ai ris :transpi:).




Le ministère public réclame une expertise



De manière plus surprenante, le ministère public est intervenu dans ce dossier en appel pour réclamer une expertise, aux frais des FAI. Elle viserait à déterminer les solutions que pourraient mettre en œuvre les FAI pour assurer le blocage des mineurs à l’entrée des sites pornos.



Une demande pour le moins curieuse puisque les FAI n’éditent pas ces sites.



Elle a été combattue dans les deux camps, celui des associations comme celui des FAI.




Il a craqué, le ministère public ?


il est en forme Marc Rees ! Il démontre sa “sexpertise” dans les titres accrocheurs..:bravo:



Une croix sur le X ?




Ca marche aussi dans l’autre sens : le X sur la croix :mdr:


Ce qui est intéressant, c’est que sur la plupart des sites incriminés on peut lire qu’ils sont tous bloqués par un logiciel de contrôle parental.




All modern operating systems have built-in parental controls and they are simple to activate requiring only a few minutes to setup. Microsoft Windows 10 for instance, allows parents to easily setup accounts for their children, restrict which apps and programs they can open, and block inappropriate websites at the touch of a button.



Visit the Microsoft Family Safety site for more information.



Apple devices such as Macs, iPads, and iPhones have similar parental controls which can be enabled by following the instructions on Apple’s dedicated Families site.




Peut-on lire sur PornHub. Certes l’article n’est disponible qu’en anglais, espagnol, japonais et russe, je peux comprendre qu’il soit totalement inaccessible et incompréhensible par un français, l’anglais n’étant pas enseigné dans nos cycles scolaires.





  1. Activating Built-in parental controls on Operating Systems




Avec plus ou moins les mêmes procédures pour Windows, Mac, Android, iOS disponibles chez fr.xhamster.com. Mais j’imagine que la barrière de la langue est, une nouvelle fois, un frein absolu, l’article étant en anglais.




En France, votre fournisseur d’accès se doit de vous offrir l’information nécessaire sur les moyens de filtrage et un ou plusieurs logiciels gratuits.De notre côté nous avons mis en place sur toutes les pages du site un tag reconnu pas les logiciels de protection parental afin qu’ils détectent le caractère pornographique de TuKif.



De ce fait TuKif est automatiquement bloqué et inaccessible si un logiciel de protection parental est installé sur votre ordinateur, tablette ou smartphone.




Tukif étant un site français, l’article expliquant le contrôle parental est bien dans la langue de Molière, ouf ! Et que dit-il ? Qu’avec un tel système activé, leur site est bloqué.



Il propose également toute une liste de sites gouvernementaux et associatives dont celui-ci qui me semble vaguement en relation avec l’affaire.



Et je n’irai pas tous les faire, à un moment il faut se sortir les doigts du cul et arrêter d’attendre que les autres fassent le boulot à leur place.



Néanmoins je m’interroge.



Les représentants des associations en question ne militent donc pas pour que ces contrôles parentaux soient actifs sur les terminaux donnés aux mineurs ?



N’ont-ils aucune considération pour leurs progénitures au point de les abandonner livrés à eux-même ?



Comment cela se fait-il que leurs mineurs soient exposés à de la pornographie sur Internet alors qu’ils indiquent eux-aussi comment activer des logiciels de contrôles parentaux sur leurs sites ?


Non mais inutile de chercher de la cohérence, on veut juste faire de la complaisance avec une asso et donner une bonne image.
Ça n’empêchera absolument pas l’accès au X pour les gamins, les sites tiers vont piquer les contenus de ces sites, et intégrer des pubs agressives susceptibles d’installer des malwares pour faire de l’argent avec. Ca sera beaucoup mieux.


MisterDams

Non mais inutile de chercher de la cohérence, on veut juste faire de la complaisance avec une asso et donner une bonne image.
Ça n’empêchera absolument pas l’accès au X pour les gamins, les sites tiers vont piquer les contenus de ces sites, et intégrer des pubs agressives susceptibles d’installer des malwares pour faire de l’argent avec. Ca sera beaucoup mieux.


Ne surtout pas freiner l’innovation voyons!


MisterDams

Non mais inutile de chercher de la cohérence, on veut juste faire de la complaisance avec une asso et donner une bonne image.
Ça n’empêchera absolument pas l’accès au X pour les gamins, les sites tiers vont piquer les contenus de ces sites, et intégrer des pubs agressives susceptibles d’installer des malwares pour faire de l’argent avec. Ca sera beaucoup mieux.



(reply:2063707:ryô)




Ce qui me fait halluciner surtout, c’est la débauche de moyens financiers pour faire bloquer ces sites (deux procédures judiciaires tout de même), alors que la solution est à la portée de n’importe qui. C’est du foutage de gueule et du gaspillage d’argent public.




Patch a dit:


En quoi ils ne la respectent pas?




Depuis 2020, la loi indique que l’encart “oui je suis majeur, ta gueule” n’est plus suffisante pour prévenir l’accès à des messages de type pornographiques/violents/terroriste/incitant à la mise en danger/zoophiles lorsque susceptibles d’être vus par des mineurs.



De ce fait, les moteurs de recherche sont hors la loi en France, ainsi que Twitter de mes tests personnels.



D’ailleurs, il me semble que quelqu’un avait une fois indiqué ici qu’un contournement possible serait de demander au visiteur d’indiquer sa date de naissance et le site en question se contente de la vérifier. Techniquement, ce n’est pas une déclaration de majorité, donc non interdite par la loi qui est un article du pénal, donc application stricte.



Autre élément qui me revient en tête : Steam aussi est hors la loi. Les jeux violents ou “déconseillé -18” demandent de saisir sa date de naissance, par contre l’activation de la vue permettant d’accéder aux jeux ayant du contenu sexuel explicite ne demandent aucune preuve de la majorité.



C’est fou tout le contenu du Web devenu illégal rien qu’avec cet amendement écrit par des incompétents.



SebGF a dit:


Les représentants des associations en question ne militent donc pas pour que ces contrôles parentaux soient actifs sur les terminaux donnés aux mineurs ?



N’ont-ils aucune considération pour leurs progénitures au point de les abandonner livrés à eux-même ?




Et en prime ils devraient faire leur travail de parents? Ca va pas la tête? :reflechis:


Même si une majorité de parents faisaient leur “travail”, en quoi cela dispense-t-il ces sites de respecter la loi ? 🤔


C’est tout de même intéressant puisque l’une et l’autre de ces procédures se fonderaient sur un article du code pénal mais les deux sont au civil. Je ne sais pas si c’est sérieux ou pas mais c’est une belle stratégie d’évitement à l’issue d’un calcul bénéfice risque qui, au vu des résultats obtenus jusque là, ne me semble pas si évident. En fait y’a rien à tirer de ces procédures.



SebGF a dit:


Ce qui est intéressant, c’est que sur la plupart des sites incriminés on peut lire qu’ils sont tous bloqués par un logiciel de contrôle parental.




Faut pas trop leur en demander, le sang n’irrigue plus assez le cerveau une fois sur ces sites :transpi:



(reply:2063782:zeldomar) Tu prend le problème à l’envers…




Si les parents faisaient majoritairement le travail nous n’aurions pas besoin de sortir une usines à gaz pour protéger leur gamins. Surtout que cette usine à gaz ne servira absolument à rien car il est vain de tenter d’interdire du contenu sur internet à moins que ça sois mondial. Et même en étant mondial le contenu pourra toujours être visionné sur des sites illégaux.



zeldomar a dit:


Même si une majorité de parents faisaient leur “travail”, en quoi cela dispense-t-il ces sites de respecter la loi ? 🤔




En quoi ils ne la respectent pas?


La loi à changée la semaine dernière :)


La nouvelle loi interdit de diffuser du porno sans être sûr qu’aucun mineur n’est au bout du fil.


zeldomar

La nouvelle loi interdit de diffuser du porno sans être sûr qu’aucun mineur n’est au bout du fil.


Sauf que le controle n’est pas possible sans avoir à manipuler des données sensibles. Les mesures techniques sont trop facilement contournable. Il suffit de se géolocaliser ailleurs en tant qu’utilisateur.



Il faut aller au plus simple : mise en place d’un contrôle parental. Pourquoi toujours vouloir faire compliqué ?


Quid des sites des alcooliers ? Seront-ils inquiétés de la même manière ?



SebGF a dit:


Ce qui me fait halluciner surtout, c’est la débauche de moyens financiers pour faire bloquer ces sites (deux procédures judiciaires tout de même), alors que la solution est à la portée de n’importe qui. C’est du foutage de gueule et du gaspillage d’argent public.



Depuis 2020, la loi indique que l’encart “oui je suis majeur, ta gueule” n’est plus suffisante pour prévenir l’accès à des messages de type pornographiques/violents/terroriste/incitant à la mise en danger/zoophiles lorsque susceptibles d’être vus par des mineurs.



De ce fait, les moteurs de recherche sont hors la loi en France, ainsi que Twitter de mes tests personnels.



D’ailleurs, il me semble que quelqu’un avait une fois indiqué ici qu’un contournement possible serait de demander au visiteur d’indiquer sa date de naissance et le site en question se contente de la vérifier. Techniquement, ce n’est pas une déclaration de majorité, donc non interdite par la loi qui est un article du pénal, donc application stricte.



Autre élément qui me revient en tête : Steam aussi est hors la loi. Les jeux violents ou “déconseillé -18” demandent de saisir sa date de naissance, par contre l’activation de la vue permettant d’accéder aux jeux ayant du contenu sexuel explicite ne demandent aucune preuve de la majorité.



C’est fou tout le contenu du Web devenu illégal rien qu’avec cet amendement écrit par des incompétents.




Ah oui en effet, j’avais oublié cette connerie…


C’est dommage : je n’ai pas retrouvé cette caricature du dessinateur belge Le Kroll pour la fête des mères, où une petite fille offre un gode à sa mère qui surprise, lui demande : “Mais comment tu as fait ça ?” - et la fille lui répond naturellement : “Ben : avec l’imprimante !”.
On se demande après qui il faut éduquer…


me demande pourquoi la commission européenne ne fait pas comme pour RT, c’est plié en 3 jours et plus personne n’en entendra parler.



en plus de prendre des sanctions contre les pays hébergeant ce genre de site.



j’ai l’impression de voir un enfant qui a envie de faire pipi mais qui ne le dit pas, j’y vais j’y vais pas



(reply:2063803:skankhunt42 )




Désolé mais c’est toi qui le prends à l’envers.



Ils peuvent respecter la loi (ne pas diffuser du porno à des mineurs), et les parents peuvent aussi faire leur travail.



Encore une fois, en quoi est-ce opposé, c’est juste complémentaire.


Jacquie et Michel est rentré dans les clous si j’ai bien compris l’article. D’ailleurs, actuellement, des tables rondes sont organisées par la délégation aux droits des femmes du Sénat qui prépare un rapport d’information (un de plus) sur les dérives de l’industrie pornographique. https://www.senat.fr/commission/femmes/missions/pornographie.html
https://www.youtube.com/watch?v=lgD4T5gQtbY



Plongée dans le fonctionnement de l’industrie de la pornographie dominée par la multinationale financière numérique MindGeek. “Merci qui? Merci J&M!”



sanscrit a dit:


me demande pourquoi la commission européenne ne fait pas comme pour RT, c’est plié en 3 jours et plus personne n’en entendra parler.



en plus de prendre des sanctions contre les pays hébergeant ce genre de site.



j’ai l’impression de voir un enfant qui a envie de faire pipi mais qui ne le dit pas, j’y vais j’y vais pas




La question est intéressante.



Les Etats-unis ont quand même réussi à faire fermer le site GirlsDoPorn (suite à une plainte en justice à cause d’un trafic sexuel et diverses fraudes) https://fr.wikipedia.org/wiki/GirlsDoPorn



SebGF a dit:


Néanmoins je m’interroge.



Les représentants des associations en question ne militent donc pas pour que ces contrôles parentaux soient actifs sur les terminaux donnés aux mineurs ?



N’ont-ils aucune considération pour leurs progénitures au point de les abandonner livrés à eux-même ?



Comment cela se fait-il que leurs mineurs soient exposés à de la pornographie sur Internet alors qu’ils indiquent eux-aussi comment activer des logiciels de contrôles parentaux sur leurs sites ?




Je suis allé faire un tour sur le site web de ces 2 associations de protection de l’enfance, elles ont bien connaissance de l’existence et du fonctionnement des systèmes de contrôle parental.



Pourquoi des mineurs ont accès à des contenus pornographiques est une question intéressante.



(reply:2064050:zeldomar) Totalement vrai si tu part du principe qu’il est facile de bloquer le porno sur internet et dans la vrai vie sauf que c’est impossible. Par contre j’attends toujours les campagne de prévention à la télévision pour toucher les parents. Sauf que ce genre de choses est anti consommation, plus ou moins. La part de marché des gamins est juste énorme sur les smartphones.