Fin 2021, nous organisions le financement participatif du troisième numéro de notre magazine papier. Il est désormais en cours d'impression et sera bientôt livré aux contributeurs. Vous pouvez à votre tour le commander pour découvrir notamme notre dossier sur la souveraineté, la naissance de l'Arcom, ou encore une série de portraits.
Ce #3 de l'aventure du magazine Next INpact signe la fin de la trilogie initiale. Ces trois volets nous ont permis d'aiguiser la production des articles au format papier, sans aucune publicité, avec toujours le souci de s'attacher au fond et au temps long.
Le numérique, autre exception culturelle française
Nous nous sommes donc attaqués à un sujet fort : la question de la souveraineté technologique, ou tout du moins les différents niveaux d'indépendance technologique que chacun peut revendiquer dans un monde ouvert, complexe, où la géopolitique est mouvante. À cette fin, nous avons été à la rencontre d'entreprises françaises qui veulent soutenir cet effort, riches de leurs innovations : de Kalray à SiPearl en passant par 2CRSi ou Bleu Jour.
Au fil des pages, vous découvrirez ainsi des processeurs, accélérateurs, serveurs ou mini PC à la française, mais aussi comment Qarnot veut allier puissance de calcul distribué, réutilisation de la chaleur fatale et économie circulaire.
Nous en avons profité pour aborder la question des terres rares et des matériaux qui nous rendent dépendants d'autres pays, de notre savoir-faire en matière de chiffrement homomorphe, de la question de l'éducation au numérique. Framasoft propose d'ailleurs une chronique sur son initiative UPLOAD.
Nous sommes également revenus sur des thématiques fortes de ces derniers mois, comme l'évolution du cloud, le respect de la vie privée et la manière dont elle est (mal)traitée, la transformation du CSA en l'Arcom. Autre rencontre, celle d'une « petite main » française du projet Internet Archive, lequel vient de fêter ses 25 ans. Au passage, nous avons pris du recul sur ce qui a un temps été présenté comme une révolution des interfaces : Microsoft Bob et Apple At Ease. Avant de passer aux portraits de ceux qui ont marqué l'histoire du numérique français.
À la rencontre de nos « digital champions » à nous
Car il n'y a pas que les startups dans la vie, il y a aussi Michel l'ingénieur informaticien. Il nous a parlé de sa vie loin des paillettes, tout comme Jacky PC dont le site existe encore, Les Joies Du Code qui s'est lancé sur Twitch, jvachez qui hante toujours les commentaires et forums, les créateurs de CPU-Z ou OCCT stars oubliées du logiciel français, ou Sébastien Ruchet après NoLife, France Five et BayDay. Avec un zeste de dessins de Flock.
Vous pouvez désormais acheter de ce numéro de 106 pages, sans publicité. Il vous sera expédié à partir de la première moitié du mois d'avril, dans l'ordre de commande. N'hésitez d'ailleurs pas à en profiter pour jeter un œil à nos goodies actuellement en promotions, tout comme les précédents numéros toujours disponibles, l’occasion de compléter sa collection pour ceux qui voudraient avoir la trilogie complète.
D'ailleurs, l'abonnement à Next INpact est actuellement proposé à tarif réduit.
Le sommaire du magazine #3 :
- La souveraineté numérique n’existe pas
- Le futur se prépare aujourd’hui : à l’école des digital naïfs
- UPLOAD : archipel éducatif du numérique
- 2CRSI, immersion dans les serveurs à la française
- Comment Bleu Jour remonte la chaîne de valeur
- Clever Cloud, un PaaS qui a su rebondir
- Raspberry Pi en datacenter, le pari gagnant d’Ikoula
- Kalray, roi du datacenter et de l’IA en puissance
- Qarnot, le chauffage vraiment intelligent
- Scaleway, des datacenters pas comme les autres
- Sipearl et ARM : au cœur du CPU européen
- Dans nos appareils, des matériaux “critiques” et “stratégiques”
- Du CSA à l’ARCOM, ou quand le tube cathodique déboule sur Internet
- Votre vie privée n’est pas leur priorité
- Internet Archive, 25 ans de mémoire du Web et du numérique
- Microsoft Bob, Apple At Ease : quand l’informatique devait être simpl(ist)e
- Chiffrement homomorphe, une idée vieille de 50 ans
- Michel, ingénieur informaticien
- Jacky PC : le goût du RGB avant l’heure
- Les Joies Du Code, de la blague à la boîte
- jvachez, l’humain derrière le fanboy
- CPU-Z et OCCT, crème du soft français
- Sébastien Ruchet, la vie après NoLife
Commentaires (15)
#1
“jacky pc”, ces vieux souvenirs 😅
#2
Et si on parlait un peu d’informatique?
Depuis le départ de David il n’y a plus que du politique et du social dans nxi, inpact hardware sauf erreur, est aux abonnés absents. Vous avez le droit de changer votre contenu, mais quand on est abonné, on n’a pas forcément envie de suivre, on peut se retrouver à payer quelque chose qui n’intéresse plus.
#3
Félicitations pour ce nouveau magazine. Mais sans vouloir être ‘rude’, ni ‘irrespectueux’, ni ‘à chercher à créer la polémique’, j’espère que ce sera le dernier.
Je suis abonné depuis presque 10 ans et j’écris rarement un commentaire. Je considère que je paie un abonnement pour avoir une information régulière, et comme dit phd5692, surtout concernant l’informatique. Mais pas pour qu’une partie des activités des journalistes soit focalisée sur le développement d’un magazine même si certains chapitres seront ultérieurement publiés sur le site.
#3.1
Entièrement d’accord !
#3.2
On ne sait pas combien de temps prend à l’équipe pour créer ce magasine, mais j’avoue qu’il ne faudrait pas que ce soit à la place de créer du contenu sur ls site web ^^ n’étant en plus pas spécialement lecteur de magasine (le papier c’est le mal)
#3.3
Il faudrait peut être arrêter avec le lien baisse des publications à cause du magazine.
Est-ce que cela leur prend du temps ? Très certainement. Mais la plupart des articles se retrouveront ici (donc ce temps, à 80%, il aurait de toute façon été pris pour écrire ces articles).
Le financement s’est terminé début décembre. Mi-février le magazine était quasi-finalisé (relecture + mise en page). Nous sommes un mois plus tard, et on continue d’accuser le magazine de tous les maux.
Là, le magazine est plié depuis de nombreuses semaines, imprimé depuis peu et bientôt expédié, mais c’est encore la faute du magazine si les publications se font rare aujourd’hui. Les changements d’équipe (et la réorganisation qui va avec) ne sont jamais évoqués (départ de David de son poste de directeur de publication, un dev aussi je crois, recrutement en cours, etc…).
Les vacances de fin d’année (oui, les journalistes aussi ont le droit au repos), certains événement comme le CES à Las Vegas (début janviers) qui, par leur nature, doivent occuper à temps plein durant leur tenue et pas mal de temps dans les jours qui suivent ne sont jamais pris en compte.
Enfin, ce n’est même pas les abonnements qui paient le magazine. C’est une campagne de financement complètement à part. Donc au final, les abonnées qui n’ont pas participé au financement, seront de toutes façons gagnants.
#4
Bah moi je plussoie le magazine ! C’est un travail de fond, des réflexions sur ce qui se passe, à un niveau un peu plus haut que les simples news informatiques. Et c’est un travail qui n’a pas fait à beaucoup d’endroits. C’est un complément aux news “standards” qui continuent de sortir. Il y a des dossiers sur les gestionnaires de mot de passe, sur les distrib linux, etc… donc tout va bien !
#4.1
En arguments pour le magazine :
Donc, même si temporairement il y a baisse de publication sur le site en raison du travail fait pour le magazine, personne n’est perdant dans l’affaire.
Perso, je ne supporte pas le magazine mais je ne me sens pas du tout lésé.
Sur la forme, le magazine nous a été imposé. Il n’y a pas eu de sondage pour savoir si on préférait un podcast ou une chaîne Twitch par exemple. On peut très bien imaginer les mêmes interviews soit en live sur Twitch, soit en replay après montage sur Youtube par exemple.
Le “travail de fond” peut être diffusé directement sur le site, pas besoin d’attendre un magazine pour s’y lancer.
#4.2
J’avoue que je trouve le concept du magazine trop “lent”, effectivement ça aurait été pas mal des interview filmées, ou même des tests hardware en vidéos
#4.3
” le magazine nous a été imposé. Il n’y a pas eu de sondage “, le financement est participatif, donc si les gens étaient contre, ils n’auraient pas financé et il n’y aurait pas de magazine.
Perso j’aime le concept d’avoir un mag avec des sujets de fond, qu’on peut relire et partager avec les amis. Oui prêter un livre c’est différent que de partager un lien.
#5
Dommage que les frais de livraison se cumulent si on prend les 3 numéros en une seule fois
#6
Ce qui me plait dans ce format papier c’est le fait de savoir que je pourrais les relire dans 20 ans et voir ce qui a changé depuis.
Quand je relis de vieilles revues scientifiques j’ai parfois l’impression d’être né à l’age de pierre :)
#6.1
Mon père a gardé ses Science&Vie des années 60, c’est très fun à relire. Je peux revivre la course à la Lune en direct.
#7
C:est un peu long à chaque fois, mais je préfère mille fois le papier à des vidéos. J’aime la diversification, continuez comme ça, ça me va.
#8
Comparer un article publié sur un site et un article du magazine, c’est un peu comparer un sprinter du 100m et un marathonien qui fait 42 km. Les deux courent, mais c’est pas les mêmes contraintes et les mêmes durées.
Sur le site de Nxi on a principalement des articles brefs, des sujets d’actualité quotidiens qu’on aura peut être oublié dans 1 an.
Sur le magazine on peut avoir des articles de plusieurs pages, et sur des sujets un peu plus longs dans leur temporalité.
Il n’y a plus grand monde qui vient sur internet pour lire 5 pages de suite sur un même sujet. De même personne ne souhaitera lire sur son magasine une news de 5 lignes qui dit que le président de crazyland a publié un tweet pour troller son peuple..
Tout ça pour dire que même si ça semble proche, le site et le magasine ne visent pas exactement les mêmes choses, et donc ne se font sans doute pas trop concurrence.
Inutile donc de se plaindre que ça ne vous plait pas. On ne peut de toute façon pas plaire à tout le monde….