Google[x] Loon : accéder à internet via des ballons dans la stratosphère

Google[x] Loon : accéder à internet via des ballons dans la stratosphère

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Sébastien Gavois

Publié dans

Internet

17/06/2013 4 minutes
62

Google[x] Loon : accéder à internet via des ballons dans la stratosphère

Après ses lunettes Hi-tech, Google vient de dévoiler un nouveau projet expérimental pour le moins ambitieux et hors-norme : Loon. Via des ballons gonflés à l'hélium et envoyés dans la stratosphère, il s'agit de proposer un accès à internet à des populations qui ne peuvent pas encore en profiter. Une première expérimentation est d'ores et déjà lancée en Nouvelle-Zélande.

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Il y plus d'un an maintenant, Google[x], un laboratoire de recherche « secret » du géant du web, sortait de l'ombre en dévoilant les Google Glass. Cette fois-ci, il revient sur le devant de la scène avec Loon, un projet un peu fou qui semble tout droit sorti d'un roman de science-fiction.  En effet, il s'agit de proposer un accès à internet via... des ballons dans le ciel.

2/3 de la population n'accède pas à Internet... et donc à Google. Vite, une solution 

La firme de Mountain View est partie d'un constat simple concernant Internet : « deux tiers de la population mondiale n’ont cependant toujours pas accès à une connexion rapide et bon marché, et il reste beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine. Il faut en effet compter avec de nombreux obstacles naturels (jungles, archipels, montagnes, etc.) et d’ordre financier. Dans la majorité des pays de l’hémisphère sud, le coût d’une connexion Internet dépasse encore aujourd’hui l’équivalent d’un revenu mensuel ».

 

Google LoonGoogle LoonGoogle Loon

 

Partant de cet état des lieux, le géant du web dévoile une solution maison permettant, en théorie, de proposer un accès au Web au plus grand nombre pour un coût qui devrait être maitrisé... et ainsi d'augmenter le nombre d'utilisateurs sur ses services ?

 

La solution retenue est d'envoyer des ballons dans la stratosphère à environ 20 km d'altitude, soit deux fois plus haut que les vols commerciaux. Le problème étant qu'ils ne peuvent pas se maintenir en position géostationnaire (l'orbite se trouve à 35 768 km) comme les satellites par exemple, ils dérivent donc au grè des vents. Néanmoins, grâce aux énergies solaire et éolienne, il est possible d'ajuster la hauteur des ballons et ainsi profiter d'un vent favorable afin de le positionner au mieux.

 

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Bien évidemment, ils sont en communication les uns avec les autres afin de créer un maillage au-dessus de nos têtes et diffuser Internet sur une large superficie ; l'ensemble étant relié à un serveur. Cela pose néanmoins la question de la gestion d'une flotte complète de ballons qui devrait comprendre de nombreux éléments. D'un coup de main, le géant du web balaye cette problématique affirmant avoir déjà « élaboré des algorithmes et des systèmes informatiques complexes » sans plus de précisions.

Déjà une expérimentation grandeur nature en Nouvelle-Zélande 

Une première phase expérimentale a été lancée dans la région de Canterbury en Nouvelle-Zélande. Elle réunit 50 testeurs équipés de récepteurs spéciaux ainsi qu'une trentaine de ballons. Le géant du web cherche désormais des pays sur la même latitude que ce pays afin d'étendre son expérience.

 

  Google Loon

Les ballons communiquent entre eux et arrosent la zone d'un accès à internet

 

Bien évidemment, aucun tarif ou date de disponibilité n'a été évoqué pour une commercialisation de Loon et, côté débits, Google se contente de préciser qu'il espère fournir « un accès à Internet à des vitesses comparables, voire supérieures à celles des réseaux 3G actuels », reste à voir s'il s'agit de 3G de base (384 kb/s en mode urbain) ou bien de 3G+ jusqu'à 42 Mb/s, la différence est de taille.

 

Sachez enfin que des pages Google+ et web dédiées ont été mises en place. Pour finir, voici deux vidéos de présentation de Loon que nous avons regroupé au sein d'une liste de lecture :

 

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

2/3 de la population n'accède pas à Internet... et donc à Google. Vite, une solution 

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Commentaires (62)


Même en 3G classique, c’est mieux que rien (ou que du RTC à 14k <img data-src=" />)


C’est pas un peu ce que voulait faire thepiratebay avec des serveurs relais embarqués dans des ballons sonde ?





Dans la majorité des pays de l’hémisphère sud, le coût d’une connexion Internet dépasse encore aujourd’hui l’équivalent d’un revenu mensuel





Ils ont surtout d’autre priorités qu’aller sur google+ ou facebook, comme trouver de quoi manger…


L’idée était surtout à la base de permettre à des militaires de pouvoir déployer un réseau complet dans des zones éloignées à moindres coût, il me semble que Google ne reprend que le concept pour les civils cette fois.


Mouais, donc c’est alimenté par un panneau solaire, soit, et pendant la nuit ça fonctionne comment? Y a une batterie qui se charge la journée?








_ag a écrit :



C’est pas un peu ce que voulait faire thepiratebay avec des serveurs relais embarqués dans des ballons sonde ?







Ils ont surtout d’autre priorités qu’aller sur google+ ou facebook, comme trouver de quoi manger…







C’est pas parce que de nombreux pays manquent cruellement d’infrastructures que les habitants se battent forcément quotidiennement pour leur survie…



Certes il y a les cas des pays où la pauvreté est écrasante, mais il y a aussi beaucoup de personnes qui vivent dans des endroits reculés et mal équipés. Il n’y a qu’à voir en France comment dans certaines régions l’accès à internet est difficile et de mauvaise qualité pour imaginer la galère que ça peut être dans des pays beaucoup plus grands et beaucoup moins denses en population.









_ag a écrit :



Ils ont surtout d’autre priorités qu’aller sur google+ ou facebook, comme trouver de quoi manger…





Trop gros <img data-src=" />



Vous vous êtes passez le mot pour le sous-titre ? <img data-src=" />



J’avais deja commencé à lire quelques trucs sur leur projet Loon (depuis qu’un journaliste, Brad Stone, à visite le X Labs) et je me pose toujours la même question. Vu la superficie à couvrir, même si les ballons peuvent être “guidé” sur certains courant aérien, comment font il pour les rapatriés sur la bonne zone ?

Un avion avec une fourche à l’avant vient les remettre au bon endroit ?

La question est peut être conne mais à moins de se trouver dans un courant d’air circulaire sinon ils vont vite se barrer de la zone à couvrir.








_ag a écrit :



Ils ont surtout d’autre priorités qu’aller sur google+ ou facebook, comme trouver de quoi manger…





Tout le monde est pas dans cette situation, c’est pas parceque l’on parle du continent africain qu’il n’y à que des défavorisés.



Le 17/06/2013 à 08h 29

Après les déchets qui encombrent l’orbite terrestre on va en mettre dans les couloirs aériens ?


Franchement c’est farfelue.




  1. à 20km les mouvements de masse d’air sont assez forts et je doute qu’une simple hélice alimenté en solaire soit suffisant à maintenir un ballon, à cette altitude l’air étant si rare qu’une hélice à une efficacité quasi nulle.

  2. Dans l’article il est dit que ces hélices permettrait de maintenir l’altitude, or c’est faut et impossible à cette altitude. Seule la composition du gaz (Helium) dans l’enveloppe le permet, par densité. La chaleur joue aussi un role.

  3. à 20km d’altitude la perte du signal est déja importante,or on aura pas un ballon au dessus de chaque commune. On peut donc estimé que cela variera de 20 à 60km. Quid du débit à cette distance ?

  4. la flotte necessaire pour couvrir un pays serait immense, très couteux et tres complexe à maintenir en état.

  5. Les ballons sondes de ce type ne tiennent pas longtemps en vol, pas plus de quelques heures ou jours. Il faudrait donc un renouvellement perpetuel. Qui plus est il serait difficile de replacer un ballon dans une place précise vu que les vents de 0 à 10km sont puissants. Les conditions météos feraient que le maintien du parc serait impossible à garantir.

  6. Une hélice + un gros emetteur recepteur serait lourd et très énergivore, avec des batteries pour la nuit, je me demande comment ils compte gérer cela car un surpoids va limiter l’altitude.

  7. quid la la sécurité aerienne lorsque ces balons vont redescendre ?



    Bref, une solution farfelue de plus. dommage que ce genre d’expérience destiné uniquement à faire le buzz trouve échos dans les médias








Loeff a écrit :



Mouais, donc c’est alimenté par un panneau solaire, soit, et pendant la nuit ça fonctionne comment? Y a une batterie qui se charge la journée?







<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Il y a une batterie embarquée.









_ag a écrit :



Ils ont surtout d’autre priorités qu’aller sur google+ ou facebook, comme trouver de quoi manger…









Avec le net, ils pourront commander des pizzas. <img data-src=" />









Mustard27 a écrit :



Franchement c’est farfelue.







  1. Selon la video ( qui est assez interessante), ils ne se maintiennent pas en position, ils circulent autour de la terre, il en faut donc un certain nombre pour assurer la couverture. Après ils peuvent rejoindre des courants de sens opposés pour se repositionner

  2. je présume qu’ils modulent la quantité d’air pour changer leur altitude, ou qu’ils comprennent l’enveloppe

  3. Il faudra utiliser des antennes spécifique, et ne parlent pas de débit ( ca sera surement faible, et en fonction du nombre de ballons déployés)

  4. Oui, c’est un moonshot. Mais ca sera moins couteux que de déployer des antennes relais dans des coins recullés, ou de la fibre.

  5. Ils semblent dire qu’ils tiennent plus, je ne connais pas trop le domaine ( quel facteur les dégradent? ils n’arrivent pas a l’altitude d’éclatement après tout)

  6. Ils ont visiblement un proto, et le faible besoin d’énergie pour la mobilité ( pas d’hélice ) doit réduire le poid

  7. Ils communiquent avec les autorité aérienne pour les montés et les descentes



    c’est pas facile, mais c’est interessant









tartopommes a écrit :



Après les déchets qui encombrent l’orbite terrestre on va en mettre dans les couloirs aériens ?







20km, c’est bien au dessus des couloirs aériens









Commentaire_supprime a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />

Il y a une batterie embarquée.







Ben la consommation du truc doit être bien maîtrisée, pour que ça puisse recharger une batterie, gérer les communications, et gérer son altitude… C’est pas mal.



Le ping sera moins pourri que celui du satellite, enfin on espère…








Mustard27 a écrit :



Franchement c’est farfelue.




  1. à 20km les mouvements de masse d’air sont assez forts et je doute qu’une simple hélice alimenté en solaire soit suffisant à maintenir un ballon, à cette altitude l’air étant si rare qu’une hélice à une efficacité quasi nulle.

  2. Dans l’article il est dit que ces hélices permettrait de maintenir l’altitude, or c’est faut et impossible à cette altitude. Seule la composition du gaz (Helium) dans l’enveloppe le permet, par densité. La chaleur joue aussi un role.







    Quelles hélices ? Je n’ai lu ça nulle part dans l’article (hélice, ça se dit “propeller” en anglais)



    Ce sont des ballons libres, pas des zeppelins. La direction et la position du ballon sont réglées par des variations d’altitude afin de choper le vent qui dirige l’engin dans la bonne direction.



    Pour le signal, sachant qu’on a internet par satellite bidirectionnel depuis l’orbite géostationnaire, des ballons volant entre 20 et 40 km d’altitude, c’est pas un problème ce genre de considération.



    Le ballon libre à haute altitude, c’est une technologie robuste, largement développée depuis les années 1930, et qui est toujours utilisée pour nombre d’applications.



    Les nouveautés ici, ça sera la gestion dynamique d’une flotte et l’utilisation des jetstreams pour stabiliser les positions.



Et allez, prends toi encore plus d’ondes dans la tête …








Loeff a écrit :



Ben la consommation du truc doit être bien maîtrisée, pour que ça puisse recharger une batterie, gérer les communications, et gérer son altitude… C’est pas mal.





le rendement des panneau solaire est meilleur à cette altitude, et ils n’ont pas mis un timbre poste comme panneau. Mais oui, la consomation électrique doit être un challenge.



D’ailleur, vu qu’ils circulent par moment au dessus de la mer, ils pourraient bien en profiter pour passer en veille, et se recharger









canti a écrit :





  1. Selon la video ( qui est assez interessante), ils ne se maintiennent pas en position, ils circulent autour de la terre, il en faut donc un certain nombre pour assurer la couverture. Après ils peuvent rejoindre des courants de sens opposés pour se repositionner







    Il en faudrait des milliers pour couvrir la Terre, et il ne faut pas rever, apres un mois tout serait déja modifé avec des trous et inversement des zones en surcouverture.

    Quand à jouer avec les courants pour se stabiliser, ne reve pas trop, c’est déja une chose complexe à gérer pour un seul ballon sonde alors pour plusieurs c’est ingérable





  2. je présume qu’ils modulent la quantité d’air pour changer leur altitude, ou qu’ils comprennent l’enveloppe





    ce n’est pas de l’air dans ces ballons. L’air c’est bon pour les mongolfiere de basse altitude où on chaffe l’air afin qu’il monte. ca implique un surpoids pour une bonbonne ou un bruleur et la durée de vie n’excede pas quelques heures. à 20km la temperature et tres tres froide





    1. Oui, c’est un moonshot. Mais ca sera moins couteux que de déployer des antennes relais dans des coins recullés, ou de la fibre.



      Un sat unique qui couvre tout un continent c’est mieux, non ?






  3. Ils communiquent avec les autorité aérienne pour les montés et les descentes





    Pour un ballon oui c’est gerable, pour 200 ? ou 1000 ?

    tu imagine le personnel qu’il faut pour gérer ça ? le suivi radar, les comm, la maintenance, les équipes de récupération, etc …

    Bref c’est un gouffre et ingérable. La solution du sat est bien meilleure.

    a mon avis ce sera une expérience qui verras peut etre le jour, sur une zone très locale, et qui ne durera pas.



    [/quote]



Le 17/06/2013 à 08h 56







Mustard27 a écrit :



Franchement c’est farfelue.




  1. à 20km les mouvements de masse d’air sont assez forts et je doute qu’une simple hélice alimenté en solaire soit suffisant à maintenir un ballon, à cette altitude l’air étant si rare qu’une hélice à une efficacité quasi nulle.

  2. Dans l’article il est dit que ces hélices permettrait de maintenir l’altitude, or c’est faut et impossible à cette altitude. Seule la composition du gaz (Helium) dans l’enveloppe le permet, par densité. La chaleur joue aussi un role.

  3. à 20km d’altitude la perte du signal est déja importante,or on aura pas un ballon au dessus de chaque commune. On peut donc estimé que cela variera de 20 à 60km. Quid du débit à cette distance ?

  4. la flotte necessaire pour couvrir un pays serait immense, très couteux et tres complexe à maintenir en état.

  5. Les ballons sondes de ce type ne tiennent pas longtemps en vol, pas plus de quelques heures ou jours. Il faudrait donc un renouvellement perpetuel. Qui plus est il serait difficile de replacer un ballon dans une place précise vu que les vents de 0 à 10km sont puissants. Les conditions météos feraient que le maintien du parc serait impossible à garantir.

  6. Une hélice + un gros emetteur recepteur serait lourd et très énergivore, avec des batteries pour la nuit, je me demande comment ils compte gérer cela car un surpoids va limiter l’altitude.

  7. quid la la sécurité aerienne lorsque ces balons vont redescendre ?



    Bref, une solution farfelue de plus. dommage que ce genre d’expérience destiné uniquement à faire le buzz trouve échos dans les médias







    Ça reste expérimental, et j’ose croire que les ingénieurs Google ont réfléchi à ces questions



Pourquoi en 2 lignes et sans connaître la moindre petite parcelle du projet tu es capable de dire que rien n’est possible Mustard27?



Je te soupçonne d’être le troll avec le chandelier dans la bibliothèque !








canti a écrit :





  1. Selon la video ( qui est assez interessante), ils ne se maintiennent pas en position, ils circulent autour de la terre, il en faut donc un certain nombre pour assurer la couverture. Après ils peuvent rejoindre des courants de sens opposés pour se repositionner







    C’est le principe de base et c’est très novateur. ET cela demande une connaissance fine des courants à haute altitude, les jetstreams.





  2. je présume qu’ils modulent la quantité d’air pour changer leur altitude, ou qu’ils comprennent l’enveloppe





    C’est le volume et la température de l’hélium qui gonfle le ballon qui sont les varaiables d’ajustement.





  3. Il faudra utiliser des antennes spécifique, et ne parlent pas de débit ( ca sera surement faible, et en fonction du nombre de ballons déployés)





    En même temps, il n’y aura pas 20000 clients par ballon-relais en même temps…





  4. Oui, c’est un moonshot. Mais ca sera moins couteux que de déployer des antennes relais dans des coins recullés, ou de la fibre.





    D’autant plus que les technos employées sont off the shelf, y compris celles des ballons. La seule véritable nouveauté, ça sera la gestion dynamique d’une flotte.





  5. Ils semblent dire qu’ils tiennent plus, je ne connais pas trop le domaine ( quel facteur les dégradent? ils n’arrivent pas a l’altitude d’éclatement après tout)





    Ce qui dégrade l’enveloppe d’un ballon, ce sont les UV à haute altitude. Un ballon sonde météo en latex tient en l’air 10 à 15 jours avant que les UV ne transforment l’enveloppe en passoire. C’est pour cela que l’on a développé des enveloppes en polyéthylène ou autre matériaux résistant davantage aux UV.



    L’altitude maximale à laquelle on peut monter en ballon, c’est 40 km.





  6. Ils ont visiblement un proto, et le faible besoin d’énergie pour la mobilité ( pas d’hélice ) doit réduire le poid





    La puissance d’un relais avec, disons, une centaine de canaux, ça ne doit pas nécessiter plusieurs kilowatts.





  7. Ils communiquent avec les autorité aérienne pour les montés et les descentes





    Obligatoire dans tous les pays. Et cela nécessite des autorisations et des agréments.



    Là, le problème légal que je vois, ça sera la certification des ballons en tant que véhicules aériens automatiques.





    c’est pas facile, mais c’est interessant





    +1.









ff9098 a écrit :



Ça reste expérimental, et j’ose croire que les ingénieurs Google ont réfléchi à ces questions







+1.



La seule difficulté technique majeure que je vois a priori, c’est le positionnement dynamique d’une flotte complète de ces ballons.



Les autres technos sont fiabilisées et déployées en opération depuis des décennies, c’est surtout ce qu’a vu Google.









Commentaire_supprime a écrit :



Quelles hélices ? Je n’ai lu ça nulle part dans l’article (hélice, ça se dit “propeller” en anglais)





Très bien et comment s’effectue le changement d’altitude? A cette hauteur seule la gestion de la pression du gaz doit pouvoir faire cela: donc cela veut dire qu’ils vont embarquer des bonbonnes de gaz ? Donc du poids supplémentaire







Commentaire_supprime a écrit :



Ce sont des ballons libres, pas des zeppelins. La direction et la position du ballon sont réglées par des variations d’altitude afin de choper le vent qui dirige l’engin dans la bonne direction.





Donc il faudrait à une altitude donnée, suffisamment de ballon pour faire quasiment le tour de la Terre… Ou alors de faire des changements d’altitude répétés pour faire des aller-retours (très énergivore)







Commentaire_supprime a écrit :



Le ballon libre à haute altitude, c’est une technologie robuste, largement développée depuis les années 1930, et qui est toujours utilisée pour nombre d’applications.





Robuste certes, mais la durée de vie d’un ballon à hélium à haute altitude est de quelques semaines non ? De plus la charge utile est relativement faible

Après il reste les ballons infrarouges, qui ont une charge utile bien supérieure et une durée de “vie” qui l’est aussi (et dans ce cas, le changement d’altitude pourrait être plus facile à faire….



Bref dans l’état actuel des choses et devant le peu d’informations fournies par Google, on est en face d’un buzz, ni plus, ni moins…









carbier a écrit :



Très bien et comment s’effectue le changement d’altitude? A cette hauteur seule la gestion de la pression du gaz doit pouvoir faire cela: donc cela veut dire qu’ils vont embarquer des bonbonnes de gaz ? Donc du poids supplémentaire







Pas forcément. En faisant varier la densité de l’hélium du ballon par réchauffement/refroidissement (une technologie opérationnelle, cela dit en passant), on peut éviter d’embarquer des bombonnes de gaz liquide à bord.





Donc il faudrait à une altitude donnée, suffisamment de ballon pour faire quasiment le tour de la Terre… Ou alors de faire des changements d’altitude répétés pour faire des aller-retours (très énergivore)





Là est la question dans le cadre d’une gestion d’une flotte. Et cela nécessite des connaissances météo fines.





Robuste certes, mais la durée de vie d’un ballon à hélium à haute altitude est de quelques semaines non ? De plus la charge utile est relativement faible

Après il reste les ballons infrarouges, qui ont une charge utile bien supérieure et une durée de “vie” qui l’est aussi (et dans ce cas, le changement d’altitude pourrait être plus facile à faire….





Je pense que cette solution est envisagée à terme par Google. Là, ils testent surtout l’électronique embarquée avec des ballons à hélium classiques.



Si ce proof of concept est viable, je pense qu’ils développeront des ballons ad hoc avec la technologie ballons IR.





Bref dans l’état actuel des choses et devant le peu d’informations fournies par Google, on est en face d’un buzz, ni plus, ni moins…





Faut voir sur la durée. Les flottes de ballons libres, c’est une piste étudiée depuis des années, cela dit en passant.









Mustard27 a écrit :



Il en faudrait des milliers pour couvrir la Terre, et il ne faut pas rever, apres un mois tout serait déja modifé avec des trous et inversement des zones en surcouverture.

Quand à jouer avec les courants pour se stabiliser, ne reve pas trop, c’est déja une chose complexe à gérer pour un seul ballon sonde alors pour plusieurs c’est ingérable







c’est un champ de recherche, mais ce n’est pas impossible. Ce sont des systèmes qu’ils peuvent automatiser. Ils auront tout ce qu’ils faut pour modéliser les courants







Mustard27 a écrit :



ce n’est pas de l’air dans ces ballons. L’air c’est bon pour les mongolfiere de basse altitude où on chaffe l’air afin qu’il monte. ca implique un surpoids pour une bonbonne ou un bruleur et la durée de vie n’excede pas quelques heures. à 20km la temperature et tres tres froide







J’ai bien compris que ce sont des ballons a l’hélium, mais tu peux modifier la flotabilité de ton ballon (gonfler une bulle d’air a coté de l’helium, contraindre le ballon avec des sangles)







Mustard27 a écrit :



Un sat unique qui couvre tout un continent c’est mieux, non ?







ca existe, mais quand on voit le prix, et la bande passante disponible, ce n’est pas adapté à distribuer a une grosse population.



Le sattelité ne “scale” pas avec les demandes grandissante, c’est un service réservé à une niche qui a les moyens de ce besoin.







Mustard27 a écrit :



Pour un ballon oui c’est gerable, pour 200 ? ou 1000 ?

tu imagine le personnel qu’il faut pour gérer ça ? le suivi radar, les comm, la maintenance, les équipes de récupération, etc …

Bref c’est un gouffre et ingérable. La solution du sat est bien meilleure.

a mon avis ce sera une expérience qui verras peut etre le jour, sur une zone très locale, et qui ne durera pas.







C’est possible que ca ne marche pas dutout - même probable - mais ça reste un projet intéressant que je suivrais <img data-src=" />









canti a écrit :



c’est un champ de recherche, mais ce n’est pas impossible. Ce sont des systèmes qu’ils peuvent automatiser. Ils auront tout ce qu’ils faut pour modéliser les courants







Là, c’est la grande question dont la réponse conditionnera la faisabilité du concept.





J’ai bien compris que ce sont des ballons a l’hélium, mais tu peux modifier la flotabilité de ton ballon (gonfler une bulle d’air a coté de l’helium, contraindre le ballon avec des sangles)





Ou faire varier la densité de l’hélium avec des systèmes passifs (enveloppe thermodynamique à effet de serre) ou actifs (petite résistance pour réchauffer le gaz), ou employer des solutions hybrides (base de flottabilité à l’hélium et variation d’altitude par une seconde enveloppe à air plus ou moins chaud dont on peut contrôler finement la température).





ca existe, mais quand on voit le prix, et la bande passante disponible, ce n’est pas adapté à distribuer a une grosse population.



Le sattelité ne “scale” pas avec les demandes grandissante, c’est un service réservé à une niche qui a les moyens de ce besoin.





+1.





C’est possible que ca ne marche pas dutout - même probable - mais ça reste un projet intéressant que je suivrais <img data-src=" />





+1. Toutefois, outre internet sur des territoires à faible densité de population, le concept de flotte de ballons est étudié depuis de nombreuses années pour d’autres usages. A suivre !









iksarfighter a écrit :



Le ping sera moins pourri que celui du satellite, enfin on espère…







ca fonctionnera en mesh network entre les ballons : ca sera de toute façon un mauvais ping









Zlebouffon a écrit :



Pourquoi en 2 lignes et sans connaître la moindre petite parcelle du projet tu es capable de dire que rien n’est possible Mustard27?



Je te soupçonne d’être le troll avec le chandelier dans la bibliothèque !







Parceque faisant de la mongolfière dans un club j’ai quelques notions en la matière tu vois.









Mustard27 a écrit :



Parceque faisant de la mongolfière dans un club j’ai quelques notions en la matière tu vois.





Je fais du vélo tous les jours, je peux te dire pourquoi le nouveau moteur Renault est une grosse merde.



Et croyez-moi sur parole parce que j’ai quelques notions en la matière.



(Je remets pas en question ce que tu as dit précédemment, mais ta justification est pourrie, l’argument d’autorité ça marche moyen sauf si tu veux couper court à la discussion)



Quand je lis les solutions farfelues et basiques (il suffit de rajouter un systeme …) que certains apportent ici alors que les meilleurs ingénieurs et scientfiiques n’arrivent pas à résoudre, je me dis qu’on est vraiment sur un forum informatique ici, et pas d’ingé en aeroscience.

Vous êtes de beaux rêveurs les gars. Cette histoire n’est que du buzz, une de plus, ce n’est pas la première fois qu’on nous promet une nouvelle technologie pour couvrir 100% d’une zone et qu’on n’en entend plus parler ensuite.

Libre à vous de croire à cela, tout comme certains ont cru aux hotel dans l’espace dans les années 2010 avec Biggelow, ou certains ont cru aux avion de ligne stratosphérique Paris-NY en 1H … mais cela ne vous donne pas le droit de dire que je suis un troll juste parce que mes connaissances font que je casse votre reve de croire que cette histoire de ballon est envisageable. retombez un peu sur Terre.








Khalev a écrit :



Je fais du vélo tous les jours, je peux te dire pourquoi le nouveau moteur Renault est une grosse merde.



Et croyez-moi sur parole parce que j’ai quelques notions en la matière.



(Je remets pas en question ce que tu as dit précédemment, mais ta justification est pourrie, l’argument d’autorité ça marche moyen sauf si tu veux couper court à la discussion)





Je n’imaginais pas qu’il y avait autant de trolls ici. Bon cela dit, libre à vous que ce systeme de ballon sera une révolution et existera, on en reparlera dans 10 ans, quand cette histoire n’aura pas été plus loin qu’un test et un effet de buzz.



Le 17/06/2013 à 09h 45







canti a écrit :



20km, c’est bien au dessus des couloirs aériens





Oui, s’ils y restent. Mais que se passera t-il avec le temps quand les ballons seront rendus HS ?









tartopommes a écrit :



Oui, s’ils y restent. Mais que se passera t-il avec le temps quand les ballons seront rendus HS ?







Je pense que c’est prévu ce genre de problème : la durée de vie des ballons peut être mesurée, et on peut les récupérer par descente contrôlée au-dessus de zones précises avant qu’ils n’éclatent.









tartopommes a écrit :



Oui, s’ils y restent. Mais que se passera t-il avec le temps quand les ballons seront rendus HS ?







Si l’electronique du ballon tombe en panne ( ce qui est probablement le plus gros risque: un ballon à la dérive), ils faudra voir ce qu’ils prévoient ( est ce que c’est faisable d’utiliser les autres ballons pour le localiser ? - radar, réflécteur etc), pour pouvoir avertir les controles aériens quand il arrivera a une altitude dangereuse?



Apres si le ballon casse, ca sera surement une chute rapide, qui pourra être dangereuse, et demandera un avertissement rapide des ATC.

apres tout les ans, entre 2000 et 5000 météorites de plus d’un kg tombent tout les jours sur terre ( source wikipedia), d’un point de vue probabilité c’est un risque a minimiser, mais statistiquement faible ( surtout que ce ne sont pas des zones avec une activité aérienne extrèmement dense )









Mustard27 a écrit :



Je n’imaginais pas qu’il y avait autant de trolls ici. Bon cela dit, libre à vous que ce systeme de ballon sera une révolution et existera, on en reparlera dans 10 ans, quand cette histoire n’aura pas été plus loin qu’un test et un effet de buzz.







Bah ouai, tu fais 2 posts, 1 ou tu dis que tous le projets c’est de la merde, un second où tu réponds à 4 phrases d’un gars par des réponses qui ne sont pas forcément plus réalistes. Et ensuite tu dis : “Fermez-là j’ai raison parce que je fais un truc proche en club.”



Tout ça sans aucune source, sans aucun lien vers un article qui parlerait des essais déjà fait sur la navigation par ce biais ou autre.



Désolé, mais moi je préfère voir pour croire. Et pour l’instant je n’ai vu que du vent dans ce que tu as dit. Par contre je vais attendre patiemment les résultats du test pilote de Google pour voir si ce genre de projet est réalisable ou trop utopique.









Mustard27 a écrit :



Parceque faisant de la mongolfière dans un club j’ai quelques notions en la matière tu vois.







Tu connais ta bagnole dans le détail au point de donner des leçons aux constructeurs? :d



Je dis juste que tu n’es pas obligé de jeter la pierre, l’avenir nous dira si google fait fausse route et c’est pas l’argent de tes impôts, donc tout va bien !



Y a des vedettes ici. Bon je les laisse, soit ils s’amusent à troller soit ils vont vite retomber sur Terre quand ils verront que ce projet a du plomb dans l’aile et n’est juste là que pour faire du buzz. Je les laisse rêver, c’est tout ce que ce projet leur donnera.

Ca m’amuse de voir des informaticiens, des geeks et des trolls donner des leçons de technologies aéronautiques. C’est beau la naiveté








Mustard27 a écrit :



Y a des vedettes ici. Bon je les laisse, soit ils s’amusent à troller soit ils vont vite retomber sur Terre quand ils verront que ce projet a du plomb dans l’aile et n’est juste là que pour faire du buzz. Je les laisse rêver, c’est tout ce que ce projet leur donnera.

Ca m’amuse de voir des informaticiens, des geeks et des trolls donner des leçons de technologies aéronautiques. C’est beau la naiveté







Bah casse toi, tu nous manqueras pas.



J’apprécie peu Google en général mais, bon, sang, ils ont quand même des projets en stock mille fois plus intéressants que tous les MS, Apple, Facebook et compagnie réunis. C’est suffisamment rare de nos jours pour être apprécié.









Mustard27 a écrit :





  1. à 20km les mouvements de masse d’air sont assez forts et je doute qu’une simple hélice alimenté en solaire soit suffisant à maintenir un ballon, à cette altitude l’air étant si rare qu’une hélice à une efficacité quasi nulle.





    Le ballon n’a pas besoin d’énergie pour se maintenir en altitude ou se déplacer. Celle-ci n’est utilisée qu’occasionnellement pour les changements de direction, en faisant remonter ou descendre légèrement le ballon pour le placer sur un courant en sens contraire, ceux-ci étant apparemment en couches relativement uniformes à cette altitude.





  2. Dans l’article il est dit que ces hélices permettrait de maintenir l’altitude, or c’est faut et impossible à cette altitude. Seule la composition du gaz (Helium) dans l’enveloppe le permet, par densité. La chaleur joue aussi un role.





  3. Les ballons sondes de ce type ne tiennent pas longtemps en vol, pas plus de quelques heures ou jours.



    Il existe des ballons sans hélium ni hydrogène. Ce type de ballon exploite la dilatation de l’air sous l’effet du soleil : durant la journée la température s’élève, la densité diminue et le ballon remonte, pour redescendre ensuite durant la nuit. Ils peuvent rester des mois en vol.





  4. à 20km d’altitude la perte du signal est déja importante,or on aura pas un ballon au dessus de chaque commune. On peut donc estimé que cela variera de 20 à 60km. Quid du débit à cette distance ?



    Je me trompe peut-être mais cela ne me paraît pas problématique : l’atmosphère est imperméable à certaines longueurs d’onde mais transparente à d’autres et qui plus est ici on ne va pas plus haut que le début de la stratosphère. Et après tout cela fait des décennies que l’on fait parcourir des milliers de kilomètres à des signaux radios ou aux signaux de TV par satellite (à plusieurs centaines de kilomètres de la surface). Sur terre c’est le relief qui pose problème mais plus on est haut mieux c’est.



    Je m’inquiète davantage de la disponibilité des longueurs d’onde appropriées, des spécificités des réglementations nationales et de la puissance nécessaire et ses possibles conséquences sanitaires ou de la crainte de celles-ci.





    Bref, une solution farfelue de plus. dommage que ce genre d’expérience destiné uniquement à faire le buzz trouve échos dans les médias



    Je trouve ce jugement un peu rapide au regard des lacunes de tes critiques.







    Commentaire_supprime a écrit :



    Obligatoire dans tous les pays. Et cela nécessite des autorisations et des agréments. Là, le problème légal que je vois, ça sera la certification des ballons en tant que véhicules aériens automatiques.





    Je me trompe peut-être mais il se pourrait que ces ballons volent au-dessus de la limite des espaces aériens nationaux, donc dans une zone libre de droit.



Le satellite permet déjà ce genre de chose de proposer le net dans les zones reculés?

Certes c’est cher mais, c’est quand même plus stable dans le temps que un ballon sonde que le vent risque de faire partir à la dérive.








Mustard27 a écrit :



Quand je lis les solutions farfelues et basiques (il suffit de rajouter un systeme …) que certains apportent ici alors que les meilleurs ingénieurs et scientfiiques n’arrivent pas à résoudre, je me dis qu’on est vraiment sur un forum informatique ici, et pas d’ingé en aeroscience.

Vous êtes de beaux rêveurs les gars. Cette histoire n’est que du buzz, une de plus, ce n’est pas la première fois qu’on nous promet une nouvelle technologie pour couvrir 100% d’une zone et qu’on n’en entend plus parler ensuite.

Libre à vous de croire à cela, tout comme certains ont cru aux hotel dans l’espace dans les années 2010 avec Biggelow, ou certains ont cru aux avion de ligne stratosphérique Paris-NY en 1H … mais cela ne vous donne pas le droit de dire que je suis un troll juste parce que mes connaissances font que je casse votre reve de croire que cette histoire de ballon est envisageable. retombez un peu sur Terre.







Les meilleurs ingénieurs et scientifiques se trouvent chez Google donc s’ils disent que c’est possible alors ça l’est <img data-src=" />



Sinon, même si je pense que ce projet n’est pas viable à grande échelle (les coûts annexes doivent être sacrément élevés pour maintenir une zone en état), j’aime bien que Google fasse des tests pour améliorer (ou tenter d’améliorer) ce que l’on possède déjà. Ils ont fait des tests pour la voiture sans pilote (que tous reprennent maintenant), des lunettes connectés et maintenant ça.



Même si cela ne reste qu’un essai, concluant ou pas, Google a au moins essayé d’utilisé les ressources actuelles pour développer un système qui permette au plus grand nombre d’avoir accès à une ressource (Internet) réservé avant au militaire.



Ne pas reconnaitre à Google sa supériorité en terme de R&D et test valide est du pur troll <img data-src=" />









Mustard27 a écrit :



Quand je lis les solutions farfelues et basiques (il suffit de rajouter un systeme …) que certains apportent ici alors que les meilleurs ingénieurs et scientfiiques n’arrivent pas à résoudre, je me dis qu’on est vraiment sur un forum informatique ici, et pas d’ingé en aeroscience.





on a jamais dit le contraire <img data-src=" /> ce sont des évaluations au doigt mouillé, et sans avoir une grande expérience, mais je ne pense pas que ca soit réellement un problème pour discuter du sujet non?







Mustard27 a écrit :



Vous êtes de beaux rêveurs les gars. […]Libre à vous de croire à cela, tout comme certains ont cru aux hotel dans l’espace dans les années 2010 avec Biggelow, ou certains ont cru aux avion de ligne stratosphérique Paris-NY en 1H … mais cela ne vous donne pas le droit de dire que je suis un troll juste parce que mes connaissances font que je casse votre reve de croire que cette histoire de ballon est envisageable. retombez un peu sur Terre.







on pourra te trouver des exemples de techno moderne qui ont marché, et dont tout le monde disait que c’est du rêve ( c’est souvent une bonne idée qui change les idées reçu, et beaucoup d’argent qui réussit ca d’ailleur).



Apres j’aime pas trop l’esprit de dire “ ce n’est pas possible, personne n’y est arrivé “, c’est ptet parceque je suis un ingé optimiste <img data-src=" />









5h31k a écrit :



Même si cela ne reste qu’un essai, concluant ou pas, Google a au moins essayé d’utilisé les ressources actuelles pour développer un système qui permette au plus grand nombre d’avoir accès à une ressource (Internet) réservé avant au militaire.



Ne pas reconnaitre à Google sa supériorité en terme de R&D et test valide est du pur troll <img data-src=" />







Attention tout de même, la recherche pour les voitures sans pilote n’ont pas attendu google pour avoir des résultats probant - même si google en fait une pub assez conséquente.



Pour moi, ils n’ont pas un département R&D particulièrement transcendant, mais des développeurs motivés, et compétent. Est ce que ca se réalisera dans un produit innovant reste a prouver ( et en ce moment google serait plus dans l’optique de fermer ce qui ne rapporte pas de fric.. )









Mustard27 a écrit :



Quand je lis les solutions farfelues et basiques (il suffit de rajouter un systeme …) que certains apportent ici alors que les meilleurs ingénieurs et scientfiiques n’arrivent pas à résoudre, je me dis qu’on est vraiment sur un forum informatique ici, et pas d’ingé en aeroscience.

Vous êtes de beaux rêveurs les gars. Cette histoire n’est que du buzz, une de plus, ce n’est pas la première fois qu’on nous promet une nouvelle technologie pour couvrir 100% d’une zone et qu’on n’en entend plus parler ensuite.

Libre à vous de croire à cela, tout comme certains ont cru aux hotel dans l’espace dans les années 2010 avec Biggelow, ou certains ont cru aux avion de ligne stratosphérique Paris-NY en 1H … mais cela ne vous donne pas le droit de dire que je suis un troll juste parce que mes connaissances font que je casse votre reve de croire que cette histoire de ballon est envisageable. retombez un peu sur Terre.





Par contre le premier péquin qui vient poster sur PCi ayant réfléchi 2mn est surement meilleur que les ingénieurs R&D de Google qui n’avaient surement pas penser à tes questions élémentaires. Vite envoie leur un e-mail <img data-src=" />









HarmattanBlow a écrit :



Je me trompe peut-être mais il se pourrait que ces ballons volent au-dessus de la limite des espaces aériens nationaux, donc dans une zone libre de droit.







D’un point de vue physique, la limite entre l’atmosphère, régie par les règlements de l’OACI et leurs applications locales, et l’espace est de 100 km d’altitude, limite dite sphère de Karman. Au-dessus de cette altitude, les engins ne peuvent voler qu’en étant à des vitesses de satellisation. En dessous, ils peuvent voler par effets aérodynamiques ou par portance physique passive (aérostats comme ces ballons).



Donc, 20 à 40 km d’altitude, c’est en deçà de la sphère de Karman, et les lois concernant l’aéronautique s’appliquent.







canti a écrit :



Pour moi, ils n’ont pas un département R&D particulièrement transcendant, mais des développeurs motivés, et compétent. Est ce que ca se réalisera dans un produit innovant reste a prouver ( et en ce moment google serait plus dans l’optique de fermer ce qui ne rapporte pas de fric.. )







D’autant plus que là, avec ces ballons, ce sont des technologies sur étagères qui sont utilisées, donc pas ou très peu de R & D sur la partie physique.



Ce qui sera innovant, ça sera la gestion automatisée d’une flotte de ballons, avec leur navigation par différence d’altitude gérée en temps réel par moyens informatiques. Je pense que c’est surtout ça que veut développer et vendre Google dans l’affaire.









Commentaire_supprime a écrit :



D’un point de vue physique





Sauf que c’est une question légale, pas physique. ;)

Tout comme la limite des eaux territoriales et ZEE.









HarmattanBlow a écrit :



Sauf que c’est une question légale, pas physique. ;)

Tout comme la limite des eaux territoriales et ZEE.







Non. Et oui…



L’altitude à partir de laquelle tu ne tiens en l’air que parce que tu es sur orbite à une vélocité suffisante pour assurer un vol balistique, et non plus par portance aérodynamique, c’est pas fixé par décret en Conseil d’Etat.



Par contre, que cette réalité physique ait été prise en compte pour définir la limite légale entre le droit aéronautique et le droit spatial dans les accords internationaux ad hoc (avenants à la convention de Chicago de 1944 par exemple), c’est un fait juridique.



Et c’est parce que cette limite est suffisamment indépendante de toute interprétation jurisprudentielle qu’elle a été prise comme base de la définition de la limite entre vol spatial et vol et atmosphérique, au sens légal des termes.



Edit : en fait, c’est la ligne de Karman : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_K%C3%A1rm%C3%A1n









Commentaire_supprime a écrit :



Par contre, que cette réalité physique ait été prise en compte pour définir la limite légale entre le droit aéronautique et le droit spatial dans les accords internationaux ad hoc (avenants à la convention de Chicago de 1944 par exemple), c’est un fait juridique.





Je te remercie, j’ignorais que l’on avait fait coïncider les deux. Ce qui, effectivement, n’est pas dépourvu de logique.









HarmattanBlow a écrit :



Je te remercie, j’ignorais que l’on avait fait coïncider les deux. Ce qui, effectivement, n’est pas dépourvu de logique.







Disons que l’on a pris une réalité physique très peu discutable comme base légale par commodité.



Dès qu’un élément scientifiquement établi peut être utilisé pour fonder des éléments de droit, surtout en termes de traités internationaux, les législateurs ne s’en privent pas, parce que ça limite les angles d’attaque pour les possibles contentieux en la matière.



Par contre, dans certains cas, quand le débat scientifique sur un point précis n’est pas clos, vient d’être ouvert ou a été relancé suite à des découvertes récentes, le législateur doit recourir à une base arbitraire faisant le plus consensus possible. Au risque d’alimenter du contentieux.



Les ballons seront tracktés par le sol via des google car automatique ? <img data-src=" />



En tout cas, rien que pour l’aspect technique et réalisation du bazar ça vaut le coup d’oeil.








HarmattanBlow a écrit :



l’atmosphère est imperméable à certaines longueurs d’onde mais transparente à d’autres





Transparente ?<img data-src=" /> J’aimerais bien savoir de quelle longueur d’onde tu parles.



L’atmosphère atténue les émissions radioélectriques. C’est bien pour ça qu’il faut émettre fort si on veut émettre loin.

Mais plus on veut émettre loin, moins il faut émettre vite…









HarmattanBlow a écrit :



Et après tout cela fait des décennies que l’on fait parcourir des milliers de kilomètres à des signaux radios ou aux signaux de TV par satellite (à plusieurs centaines de kilomètres de la surface)





Dans le vide donc ….



Va coller une antenne de cellulaire à 20kms d’altitude, tu vas pas capter grand chose <img data-src=" />









inotoff a écrit :



Transparente ?<img data-src=" /> J’aimerais bien savoir de quelle longueur d’onde tu parles.





Je te laisse vérifier l’absorbance de l’atmosphère pour les ondes radios, elle est quasiment nulle. Les ennemis des ondes radios ce sont le relief, la ionosphère et la distance (1/r²). Certains émetteurs FM excèdent aisément plusieurs kilomètres, les émetteurs en ondes moyennes plusieurs milliers.





Dans le vide donc ….



Sauf qu’avant cela leurs ondes traversent bien plus de couches d’atmosphère que ne le ferait un signal d’un ballon situé à 10-20 km.





Va coller une antenne de cellulaire à 20kms d’altitude, tu vas pas capter grand chose <img data-src=" />



Du fait de la distance, pas de l’atmosphère. C’est une question de puissance. Et les panneaux solaires des satellites d’il y a vingt ans suffisaient à émettre depuis des altitudes cinq à dix fois plus élevées nécessitant donc 25 à 100 fois plus de puissance.









inotoff a écrit :



Dans le vide donc ….



Va coller une antenne de cellulaire à 20kms d’altitude, tu vas pas capter grand chose <img data-src=" />





et comment il a fait tonton neil pour parler à Houston?

Il avait pas la radio?









Loeff a écrit :



Mouais, donc c’est alimenté par un panneau solaire, soit, et pendant la nuit ça fonctionne comment? Y a une batterie qui se charge la journée?







Du moment que tu as un système autonome avec un panneau solaire, il y a une batterie. Seules les installations fixes type “centrale solaire” n’ont pas ce genre de chose, mais d’autres système de régulation entre la source et le réseau.









HarmattanBlow a écrit :



Je te laisse vérifier l’absorbance de l’atmosphère pour les ondes radios, elle est quasiment nulle. Les ennemis des ondes radios ce sont le relief, la ionosphère et la distance (1/r²). Certains émetteurs FM excèdent aisément plusieurs kilomètres, les émetteurs en ondes moyennes plusieurs milliers.





Sauf qu’avant cela leurs ondes traversent bien plus de couches d’atmosphère que ne le ferait un signal d’un ballon situé à 10-20 km.





Du fait de la distance, pas de l’atmosphère. C’est une question de puissance. Et les panneaux solaires des satellites d’il y a vingt ans suffisaient à émettre depuis des altitudes cinq à dix fois plus élevées nécessitant donc 25 à 100 fois plus de puissance.







+1, faut choisir les bonnes longueurs d’ondes. Le 2,4GHZ c’est tendu, le 9001800 MHZ c’est déjà plus faisable. D’autres longueurs d’ondes sont exploitables.



Même le Wifi peut s’utiliser, mais uniquement en mode “unidirectionnel” il me semble, sur de longues distances (me semble avoir vu ça via des paraboles satellites détournées).









Seth-Erminatores a écrit :



et comment il a fait tonton neil pour parler à Houston?

Il avait pas la radio?







bah il était dans un studio a hollywood



==&gt; [<img data-src=" />]









canti a écrit :



bah il était dans un studio a hollywood



==&gt; [<img data-src=" />]





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Mustard27 a écrit :



Quand je lis les solutions farfelues et basiques (il suffit de rajouter un systeme …) que certains apportent ici alors que les meilleurs ingénieurs et scientfiiques n’arrivent pas à résoudre, je me dis qu’on est vraiment sur un forum informatique ici, et pas d’ingé en aeroscience.

Vous êtes de beaux rêveurs les gars. Cette histoire n’est que du buzz, une de plus, ce n’est pas la première fois qu’on nous promet une nouvelle technologie pour couvrir 100% d’une zone et qu’on n’en entend plus parler ensuite.

Libre à vous de croire à cela, tout comme certains ont cru aux hotel dans l’espace dans les années 2010 avec Biggelow, ou certains ont cru aux avion de ligne stratosphérique Paris-NY en 1H … mais cela ne vous donne pas le droit de dire que je suis un troll juste parce que mes connaissances font que je casse votre reve de croire que cette histoire de ballon est envisageable. retombez un peu sur Terre.







Ecoute, tu es bien sympa, mais entre quelqu’un qui fait de la montgolfière et les ingénieurs de google… Je veux bien croire que tu connais certaines choses, mais il y en a d’autres que tu ne connais manifestement pas.

En outre, tu parles de choses qui ne sont ni dans le projet, ni dans l’article, pour critiquer.



L’opportunité d’un satellite? certes, un lancement en orbite géostationnaire, ça ne coûte pas grand chose! D’autant plus que les pays du tiers monde ont très certainement les moyens de lancer des satellites…



Bref, émettre des doutes, c’est une chose. Mais venir dire “c’est impossible, c’est du buzz, ils racontent des conneries”, avec quelques arguments très légers, c’en est une autre.



De toutes façons, beaucoup de choses sont dites impossibles jusqu’à ce qu’on les fasse.

Je ne suis pas ingénieur en engins aéroportés. Je suis chercheur en Informatique (recherche publique). Et je peux te dire que je ne cesse d’être surpris par ce qui est réalisé par diverses équipes. Chaque année, des choses autrefois jugées “impossibles” sont réalisées. Et ça devient vite l’état de l’art. Alors au lieu traiter tout le monde de troll, et les ingés de google de menteurs incompétents, je pense que tu devrais faire preuve d’un peu plus d’humilité, et exposer tes réserves de façon plus modérée.












inotoff a écrit :



Va coller une antenne de cellulaire à 20kms d’altitude, tu vas pas capter grand chose <img data-src=" />







Sur ce point, je me permet une petite note : il y a un projet ou un raspberry pi a été collé a un ballon météo, et monté jusqu’à une quarentaine de km d’altitude.

Il me semble bien que pendant toute une partie du vol, il emettait par le biais de ce type d’antenne.



D’autre part, n’oublions pas les records d’emission en wifi atteignant la centaine de km en terrain dégagé, depuis un point en altitude, avec des antennes passives!

Si on peut atteindre une telle portée en wifi passif à travers la zone la plus dense de l’atmosphere, on peut sans doute le faire à la verticale, selon un axe ou la densité atmospherique décroit rapidement.



Déjà a 5km d’altitude, il devient difficile de respirer. Donc cela indique une baisse conséquente de la densité de l’air. Donc j’imagine que pour les 15 km au dessus, c’est proportionellement plus prononcé!



Pour moi un projet qui restera à l’état de projet.



Un truc me fait tiquer : 30 ballons pour 50 testeurs ?



C’est quel genre de test ? Parce que si c’est une simulation, ça veut dire en gros un ballon pour deux foyers ? Bon courage aux G-men souffleurs de ballons…