« Today, it's Intel day ! » Le géant de Santa Clara va en effet multiplier les annonces à commencer par celle de ses processeurs Core de 12e génération en ouverture de sa conférence Intel Innovation à 18h. Mais bien d'autres sujets seront couverts. Dans tous les cas les partenaires sont déjà à fond... sur le Z690.
Après des mois de teasing et d'attente, Alder Lake-S devient enfin une réalité. Gravée en 10 nm, ce processeur est le premier modèle hybride pour PC de bureau d'Intel. Les modèles K seront les premiers officialisés à 18h ce soir. D'autres suivront, notamment au CES de Las Vegas, comme nous l'avons évoqué dans un précédent article.
Intel on : pluie d'annonces à venir
Pat Gelsinger tiendra une conférence en ligne à l'occasion d'Intel on, qui doit reprendre le flambeau de l'IDF. Deux jours de sessions techniques mais aussi d'annonces de produits, couches logicielles et partenariats.
On attend notamment des détails sur l'Infrastructure Programmer Development Kit (IPDK) qui vient d'être mis en ligne, publié en open source et doit accompagner la migration d'Intel des SmartNIC aux IPU. Mais il sera aussi question des GPU Xe, de Windows 11, de Sapphire Rapids, de la OneAPI, etc. Le catalogue est disponible par ici.
Z690 : la vague arrive, ASUS veut surfer dessus
Comme on pouvait s'y attendre, tous les constructeurs de cartes mères vont profiter de l'occasion pour sortir de nouveaux modèles compatibles avec de la DDR4 ou de la DDR5 (et les deux). Seul le chipset Z690 sera dévoilé aujourd'hui et disponible à compter du 4 novembre. Des dizaines de cartes sont néanmoins attendues.
D'ailleurs, ASUS sera l'un des premiers à « tirer », organisant une conférence en direct à 19h :
Commentaires (6)
#1
Bof… Qui a vraiment besoin d’un processeur plus performant ? À part quelques usages professionnels pointus, 2 à 3 % des machines, tout au plus. Je suppose qu’Intel a truffé de portes dérobées le micro-code. Ça doit être ça, l’innovation.
#2
C’est bien connu, c’est sur de vieux CPU qu’on a le moins de failles, et ces dernières ne touchent qu’Intel
(ce genre de commentaires est aussi inutile qu’usant sérieusement).
#3
Lets go!
#4
C’est sûr que je décourage l’acheteur et nuis au commerce ! Mais guère au déficit de notre commerce extérieur.
Et tu ne dis rien sur le micro-code. Les failles découvertes sont une chose, les portes dérobées créées intentionnellement en sont une autre. Entre nous, si Microsoft obtient des contrats sensibles avec la France, ça doit avoir comme contrepartie l’accès aux portes dérobées. Microsoft et Intel, c’est cul et chemise.
#5
Je me moque bien de ton impact sur commerce (inexistant hein), c’est juste que les conjectures “les grands méchants moi je sais tout” n’ont guère d’intérêt.
#6
M\( n'a pas besoin de backdoors dans les cpus Intel ou autres. M\) utilise une autre méthode plus efficace, sûr et moins chère qui consiste à faire du lobby (corruption) à nos politiques. Le contrat Open-Bar de M$ avec l’armée n’est pas lié à une backdoor hardware made in NSA, mais très probablement à un français made in ENA. Là où une backdoor intentionnelle pourrait avoir de mauvaises répercutions sur les US et leurs relations avec le monde entier, le looby à l’avantage d’être légal, peu chère (un lobbyiste coûte moins chère qu’une armée d’ingénieurs/doctoreur en microélectronique, nanotech, crypto…) et sans conséquence géopolitique majeures. C’est du tout bénéf.
Mais lequels ? La très grande majorité des failles sont simplement des erreurs de programmations, l’absence de relecture ou la supposition que personne n’ira fouiller ici. ça ne veut pas dire quelqu’un chez Intel n’est pas de mèche à laisser des trucs assez béant pour être facilement exploitable.
La raison tient simplement que si il y avait des Snowdens chez Intel qui aurait l’idée de sortir des preuves comme quoi Intel a collaboré avec les agences à 3 lettres pour mettre des backdoors dans leur matériel, ça aurait de grave conséquences pour les US et pour Intel. SI les US veulent l’hégémonie, ils sont pas assez stupide pour se risquer de cette façon.
Et même si on prends l’histoire concernant le Dual_EC_RGB, on se rend compte que c’est la NSA qui a traversé le NIST a opéré et non directement chez Intel. Il y a encore quelques zones d’ombres de mémoires avec les instructions RD[RAND-SEED], je veux bien. Mais encore une fois, si une faille existe elle n’est très probablement pas intentionnel. Par contre, la NSA/CIA peut avoir découvert une faille et faire en sorte que ça ne s’ébruite pas. On sait que ce fut le cas avec la société RSA. Mais je doute que le risque en vaille la peine avec une boîte comme Intel.
Perso, si les US veulent nous espionner il y a largement de quoi faire avec Cisco, Juniper et co où pour le coup, des backdoors ont été trouvées. Et si M$, Apple ou Google veulent un marché en France, nul besoin d’avoir à backdoré quoi que ce soit,
la corruptionle lobby est amplement plus discret, efficace et légal.