Kingston dévoile son SSD PCIe 4.0 (NVMe) KC3000 avec du graphène pour la dissipation

Kingston dévoile son SSD PCIe 4.0 (NVMe) KC3000 avec du graphène pour la dissipation

Plus de promesses ou de perfs ?

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David Legrand

Publié dans

Hardware

26/10/2021 3 minutes
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Kingston dévoile son SSD PCIe 4.0 (NVMe) KC3000 avec du graphène pour la dissipation

Les SSD sont de plus en plus denses et vont de plus en plus vite tout en restant assez compacts. Avec son SSD KC3000 PCIe 4.0 pouvant atteindre 7 Go/s, Kingston intègre un dissipateur ultra-fin, présenté comme efficace puisqu'à base d'aluminium... et de graphène. À quel point ? Ce n'est malheureusement pas précisé.

Dans le monde des SSD grand public, les annonces se suivent et se ressemblent. Aujourd'hui, c'est au tour de Kingston de présenter son KC3000. Un modèle PCIe 4.0 (NVMe) sur lequel on sait beaucoup de choses... mais pas tout.

Des performances élevées en apparence

Contrairement à certains de ses concurrents, le constructeur détaille en effet le contrôleur utilisé (une Phison E18) et précise qu'il s'agit de flash NAND 3D TLC. Des modèles de 512 Go, 1 To, 2 To et 4 To sont proposés. En lecture séquentielle, ils annoncent tous 7 000 Mo/s, mais en écriture séquentielle, cela dépend de la capacité :

  • 512 Go : 3 900 Mo/s
  • 1 To : 6 000 Mo/s
  • 2 To : 7 000 Mo/s
  • 4 To : 7 000 Mo/s

Kingston ne précise pas à quel point de tels débits en écriture peuvent être soutenus et s'ils dépendent d'un cache SLC ou d'un autre mécanisme similaire. Il faudra donc attendre les tests pour savoir ce qu'il en est. Le constructeur évoque également les performances en lecture/écriture aléatoire sur des blocs de 4k :

  • 512 Go : jusqu'à 450/900 kIOPS
  • 1 To : jusqu'à 900/1 000 kIOPS
  • 2 To : jusqu'à 1 000/ 1 000 kIOPS
  • 4 To : jusqu'à 1 000/ 1 000 kIOPS

Là aussi, il faudra attendre de vérifier ce qu'il en est dans les faits et avec combien de threads et quelle queue depth on atteint de tels résultats. Ce n'est pas précisé pour le moment. Côté endurance, TLC oblige, ce n'est pas fameux. Elle est constante à 800 To écrits par To, soit 0,44 écriture complète par jour (DWPD) pendant les 5 ans de garantie.

Jusqu'à 10 watts de chaleur à dégager

Kingston précise avoir intégré un dissipateur low profile à base d'aluminium et de graphène pour limiter l'échauffement. Les performances exactes de cet ensemble ne sont pas précisées. Les photos dévoilées laissent penser qu'il s'agira d'un simple film protecteur appliqué par-dessus les puces et le PCB.

Ces SSD sont au format M.2 2280, avec des puces des deux côtés du PCB pour les modèles de 2 To et 4 To. La consommation au repos est de 5 mW, en charge de 2,7 watts en lecture, entre 4,1 et 10,2 watts en écriture selon les modèles. Les tarifs ou la date de disponibilité sur le marché français n'ont pour le moment pas été précisés.

SSD Kingston KC3000 M.2SSD Kingston KC3000 M.2

Écrit par David Legrand

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Commentaires (11)


Curieux de voir si leur dissipateur est efficace ou si c’est du pur marketing….
Mais bon, une lamelle de l’épaisseur d’un autocollant, ça ne peut pas multiplier par 10 la surface d’échange…..



Après 10W de consommation en écriture, ça commence à se sentir, et on dépasse même la conso d’un disque dur ordinaire (3.7 W pour un Seagate “green” de 2To)


Oui, après si tu ramènes la consommation à l’octet écrit… :D


Disons, que l’argument mémoire flash = basse conso est souvent évoqué, par exemple pour un usage nomade ou sur un micro NAS à base de raspberry Pi.
A l’usage moyen, c’est sans doute encore vrai vu que le SSD ne consomme pratiquement rien si il est au repos. Mais en usage lecture/écriture intensif c’est plus trop négligeable.


Il faut aussi regarder la conso au repos. Un DD en attente consomme encore quelques watts alors qu’un SSD SATA ou NVMe c’est de l’ordre du milliwatt. Du coup à performance égale le SSD est plus économe car il ne sera pas à sa conso max et en perfs max aussi car le SSD retournera bien plus vite en idle et donc à une consommation virtuellement inexistante ramenée à celle de l’ordinateur.


Véritable question : Même si la consommation est identique ou légèrement supérieur, si les débits sont largement supérieurs, au final la consommation ne baisse-t-elle pas ? On consomme autant mais moins longtemps, non ?


Oui, ça se tient comme raisonnement. Le temps d’activité ça consomme fort, mais si c’est “vite servi” et ensuite remis en veille, au final on y gagne largement.



Par contre, c’est quand même un phénomène à anticiper dans le cas d’un usage sur un petit système comme le raspberry Pi. Si le SSD consomme 10W crête, l’alim devra pouvoir les fournir. (soit 2A de plus sous 5V)


Non. Sur un Raspberry Pi, t’atteindras jamais la conso en crête. Elle est liée au débit en grande partie et un Pi, même en prenant un 4 “CM” avec un connecteur PCIe, ça dépasse pas 500 Mo/s en théorie. Pour atteindre ça, c’est au maximum en PCIe 4.0 et probablement uniquement dans le cache SLC s’il y en a un.


On n’est plus très loin d’avoir des ventirads sur le SSDs !


Y’as déjà des waterblocks :D Mais bon ça tient surtout au format M.2 qui n’est pas vraiment adapté pour ça. Si on généralisait l’U.2/U.2 on aurait moins de souci (surtout sur le haut de gamme).


La mémoire flash ne consomme que si l’on y accède.



Par contre, l’écriture et la mise à zéro consomment “beaucoup” plus que les opérations habituelles sur le silicon. Cela car les écritures nécessitent l’application de tensions “inhabituelles” genre de 15 à 18 Volt, et cela sur des durées “très” importantes sur du silicon, genre 3 ms. Pour de la RAM c’est autour de quelques nanosecondes, il y a plusieurs ordres de grandeurs d’écart.



Bilan, tension et durée, lors des écritures intensives le SDD chauffe.



Comparé à un disque magnétique, la consommation des SSD reste meilleure, mais vu la densité cela chauffe.



Je n’ai pas trouvé combien consommerait l’effacement complet d’un SSD.


voir les essais de chez tomshardware https://www.tomshardware.com/features/ssd-vs-hdd-hard-drive-difference/2
un nvme pcie est bien plus efficace qu’un hdd ou même un ssd sata car effectivement il permet de transferer bien plus de donnée dans un temps donné, mais d’après leur autre essais ici
https://www.tomshardware.com/reviews/notebook-battery-life-storage,5152-2.html
cela dépend de plein de facteurs comme le driver utilisé, le mode batterie utilisé etc…
par exemple sur un 960evo le driver microsoft au lieu de samsung permet de réduire les débits et de gagner une heure de batterie donc efficacité ne veut pas forcement dire meilleure durée de vie de batterie. Sur un 960pro le driver microsoft réduit juste les débits sans gagner de temps batterie.