Après les stations de travail, Rocket Lake-S est décliné dans une version pouvant être utilisée au sein de serveurs. Intel limite les fonctionnalités de cette gamme, plus accessible mais moins complète.
Alors que tout le monde attend le grand lancement d'Alder Lake, prévu d'ici quelques semaines, Intel continue de déployer sa gamme de produits actuelle. Ainsi, Rocket Lake-S, mis sur le marché il y a quelques mois, a droit à sa déclinaison Xeon pour serveurs avec les E-2300 gérant la mémoire ECC (DDR4-3200).
Ils font suite aux W-1300 qui visaient les stations de travail. Pour rappel, il s'agit de puces similaires, avec quelques différences subtiles concernant leurs fonctionnalités et la plateforme, qui ne de destinent pas aux mêmes marchés.
Ainsi, les E-2300 ne gèrent qu'un écran lorsqu'ils ont une partie graphique intégrée active (série G), bénéficient de Software Guard Extension (SGX) et Memory Protection Extension (MPX) mais pas d'Optane Persistent Memory. Si les instructions AVX et AVX-512 sont bien présentes, ces modèles ne font pas mention de Deep Learning Boost ou du Gaussian and Neural Accelerator (GNA) 2.0 introduits avec cette architecture. Ils pourraient donc être désactivés.
Côté tarif, comptez entre 182 dollars pour un Xeon E-2314 (4C/4T) et 539 dollars pour un Xeon E-2388G (8C/16T). Une tarification étonnante puisque les Xeon W-1300 sont plus complets et moins chers. Ils n'ont par contre aucun modèle à moins de six cœurs. La présence de SGX/MPX au détriment du reste semble se payer au prix fort.
Les constructeurs de cartes mères et serveurs suivent bien entendu la cadence. On a ainsi vu ASRock Rack annoncer de nouveaux produits pouvant accueillir ces processeurs, tout comme Gigabyte Server ou encore Super Micro.