Depuis plusieurs années, OCCT permet de mettre à mal vos composants afin d'en vérifier la stabilité. L'outil, développé par un lecteur, passe aujourd'hui à sa version 9 qui apporte de nombreuses nouveautés.
C'est « le lancement le plus important d’OCCT depuis sa création probablement » nous indiquait il y a quelques jours Adrien Mercier, qui développe l'application depuis ses débuts. Cela se voit dès le design général, entièrement revu.
Il garde bien sûr des tons rouges et sombres caractéristiques, mais se veut plus moderne dans son approche et son organisation. Deux onglets principaux permettent d'accéder aux sections consacrées au processeur ou à la mémoire. Sur la gauche on trouve les différentes fonctionnalités : benchmark, test, surveillance, informations, paramètres.
L'outil se veut plus complet que les précédentes versions dans les informations accessibles. Cette v9 intègre également de tests de performances désormais, gérant un ou plusieurs threads pour celui du processeur, profitant des jeux d'instruction SSE/AVX. Côté mémoire on retrouve les habituels tests en lecture, écriture ou les deux combinés. Les résultats sont accessibles depuis le site officiel, chacun avec une page dédiée.
L'utilisateur peut choisir de ne pas envoyer ces résultats, qui sont anonymes. Seule exception : ceux disposant d'une licence (payante) qui leur permet d'accéder à des fonctionnalités supplémentaires et afficher un pseudonyme. Le modèle économique de l'outil repose sur ce principe, des licences spécifiques étant aussi proposées aux entreprises et professionnels avec des fonctionnalités plus avancées (CSV, HTML, JSON, CLI, etc.).
OCCT étant principalement un outil de test de stabilité, les pages de résultat ne se contentent pas d'afficher une simple capture avec la fréquence utilisée, mais bien les données de fonctionnement (tension, courant, température, etc.) pendant l'ensemble du test. Une manière supplémentaire d'éviter la triche, mais aussi de saisir le contexte du test.