QuTScloud évolue, avec une fonctionnalité qui devrait en intéresser plus d'un : l'accès au stockage en passthrough dans les environnements virtualisés. Le service est désormais proposé par un nombre croissant de plateformes, dont le français OVHcloud.
Fin 2019, QNAP annonçait un changement de stratégie important : son interface QTS ne serait plus limitée à ses NAS, mais aussi proposée sous la forme d'image à utiliser sur des plateformes Cloud et autres machines virtuelles. QuTScloud naissait quelques mois plus tard, avec un modèle économique fait de licence à partir de 9 dollars par mois.
En octobre, le service était ouvert à plus de plateformes à travers la publication d'une image QCow2. Aujourd'hui, il gagne en fonctionnalités à travers la version c4.5.4 qui vient d'être annoncée. La première nouvelle est l'intégration à l'offre d'OVHcloud qui est désormais mentionné comme le premier partenaire français de QNAP.
Le déploiement passe par une image VMDK. Les guides dédiés n'ont pas encore été mis en ligne. Étant donné la situation actuelle chez OVHcloud, il faudra sans doute attendre un peu avant que ce soit le cas.
D'autres fournisseurs sont ajoutés au passage comme Exoscale, JustVPS ou IONOS. QNAP précise que cela peut également passer par des hyperviseurs tels que KVM, Hyper-V, Proxmox ou VMWare ESXi. Cette nouvelle version renforce d'ailleurs les performances avec l'accès aux périphériques de stockage en passthrough désormais.
Cela concerne aussi bien des périphériques de stockage interne que des unités externes comme des extensions SAS telles que les TL-R1620Sep-RP et TL-R1220Sep-RP de QNAP par exemple. Une vidéo de présentation de cette nouvelle version a été publiée il y a quelques jours, avec un exemple de déploiement d'une instance chez OVHcloud (30') :
Commentaires (12)
#1
Je me demande si ça fonctionne bien.
J’aurais bien aimé l’utilisé sur mon Unraid, mais le prix (et ce n’est visiblement pas dispo
) me bloque un peu ..
#2
Comment ça ? Ca fonctionne comme un QTS classique, mais selon les performances de l’hôte. Après en couche logicielle ou dans un NAS, c’est un choix à faire selon les priorités/budget (mais je doute que ça vise le grand public, plutôt les PME/TPE à minima pour qui les tarifs évoqués ne sont pas un problème).
#3
On peut télécharger une image pour du unraid/proxmox perso ?
Désolé si ma question semble idiote, mais ce n’est pas clair :)
#4
Oui, comme indiqué dans l’actu
#5
En fait l’actu m’a mit le doute, je me suis demandé si Qnap ne bridait pas le “qui” pouvait télécharger une instance QuTSCloud, en gros es ce qu’il fallait obligatoirement passer par une solution cloud classique type ovhcloud.
#6
Pourtant je parle bien de Proxmox dans la liste des solutions compatibles (et on avait testé aux débuts de QuTScloud dans un environnement virtualisé, sans problème (sous Virtual box à l’époque de mémoire)
#7
Oui mais j’ai cru que s’était Proxmox chez OVHCloud par exemple, pas un proxmox “maison” :)
Du coup, c’est vrai qu on est pas sur un outil pour particulier par contre pour une entreprise, un ou deux coeurs pour une petite PME ça peu vraiment être bien et utile. Dans tout les cas c’est toujours mieux que Synology qui ne le propose pas :)
#8
Tout dépend des coeurs et du besoin je dirais, surtout si tu grimpes en nombre de HDD et en perfs nécessaires (RAID, chiffrement, etc.)
#9
est il possible d’installer qutsCloud en mode bare-metal pour donner une second vie a une config ?
#10
De mémoire non, il vérifie qu’il fonctionne en mode virtualisé (et c’est plus simple de limiter les cœurs utilisés de la sorte). Mais bon, il suffit d’installer un hyperviseur come Proxmox ou ESXi pour faire le relais.
#11
Ok, par contre ce que me gène en mode hyperviseur c’est que pour que QTS est access aux infos SMART des disques on doivent faire du passthrout
#12
Tout simplement, tu montes la carte JBOD à la VM en passtrough (disponible sur vsphere / kvm, attention y’a des bugs sur vsphere 7).
Ainsi, ta VM a accès à la carte comme si tu avais une machine physique. T’as “juste” à avoir un autre support pour l’hyperviseur et le disque de boot de l’OS.