L'édition 2021 du CES est désormais derrière nous, mais pas les annonces qui y ont été faites. Il est désormais temps de faire le point sur ce qui nous attend pour les semaines et mois à venir, à commencer par NVIDIA.
Après plusieurs annonces effectuées lors du CES, NVIDIA avait encore quelques surprises dans sa besace. En effet, en analysant les pilotes et autres modifications effectuées sur le site du constructeur récemment, on s'aperçoit qu'une GeForce GT 1010 a fait son apparition. Elle n'a pour autant pas de page officielle sur le site de NVIDIA.
Une GeForce GT 1010 discrètement dévoilée, GA106 arrive
Il s'agit donc très certainement d'un modèle réservé aux intégrateurs pour le moment, avec pour but à terme de remplacer la vieillissante GeForce GT 710. On attend d'ailleurs avec impatience d'éventuelles mises à jour des GT 1030 et autres GTX 1650/1660 (Ti). Sans doute dans les mois à venir à travers de nouveaux GPU Ampere.
Il y en a d'ailleurs un qui ne va pas tarder à faire son apparition sur le marché : le GA106. Ce sera LA grosse nouveauté de la RTX 3060. Avec « seulement » 3 584 CUDA Cores, 28 RT Cores et 112 Tensor Cores, pour une puissance de calcul annoncée de 12,7 TFLOPS, elle devrait se caler au niveau des GeForce RTX 2060 Super et 2070 :
De taille réduite, ce nouveau GPU voit son bus mémoire limité à 192 bits, contre 256 bits pour la 3070 (GA104) et 384 bits pour les 3080/3090 (GA102). C'est pourquoi NVIDIA a intégré 12 Go de GDDR6. L'autre possibilité aurait été de se limiter à 6 Go, ce qui a sans doute été jugé insuffisant pour un tel produit. Mais il restera, dans tous les cas, moins performant que les GeForce RTX 3070/3080 et leurs 8/10 Go de GDDR6(X).
NVIDIA avait annoncé un tarif public de 329 dollars et nous a confirmé qu'il était de 335 euros en France. La société nous a également indiqué qu'aucun modèle de référence (Founders Edition) ne sera mis en vente. Il faut donc s'attendre à une envolée des prix si jamais la RTX 3060 venait à ne pas être disponible en quantité suffisante.
C'est sans doute ce qui explique le choix de décaler sa mise sur le marché d'un mois. Attendue au départ mi-janvier, elle ne sera testée et proposée par les revendeurs que d'ici la fin février. C'est ce qui explique que tous les partenaires aient déjà annoncé leur gamme complète... dont de nombreux modèles compacts, adaptés au Mini ITX.
Pourquoi si tard ? Parce qu'il faudra attendre la fin de la période du Nouvel An chinois, qui se tient le 12 février cette année, avec des congés allants jusqu'au 17 février. Une semaine où l'activité des partenaires est réduite.
Cap sur les RTX pour PC portable de série 30
Ce décalage permet d'avancer sur un autre sujet d'importance pour NVIDIA : ses nouvelles GeForce RTX de série 30 pour PC portable. Cette fois, la date annoncée est le 26 janvier prochain.
De premières machines seront alors mises en vente, dès 999 dollars (mais aussi 999 euros ?) et en très faible quantité pour commencer. La disponibilité doit s'améliorer progressivement d'ici le mois de mars,
Cette génération sera pour le constructeur l'occasion de dévoiler la nouvelle évolution de Max-Q, avec Dynamic Boost 2.0, Whisper Mode 2.0, plus efficaces. Mais aussi d'introduire le Resizable BAR (Smart Access Memory chez AMD).

G-Sync Ultimate... plus si Ultimate que ça
Enfin, PC Monitors nous apprend que la société aurait discrètement revu à la baisse les caractéristiques minimales pour qu'un écran puisse être considéré comme G-Sync Ultimate, anciennement G-Sync HDR. Auparavant, il fallait qu'il dispose d'une luminosité d'au moins 1 000 nits, ce qui date de l'annonce de cette certification en 2017 comme on peut le lire dans ce document technique. Mais ce n'est plus mentionné sur la page officielle de cette solution.
De plus, certains modèles certifiés annoncés au CES cette année répondent à la norme HDR 400/600 de la VESA, soit une luminosité d'au moins 400/600 nits. Mais pas HDR 1000. NVIDIA nous a depuis indiqué que cette évolution vient de l'ajout de dalles OLED, dont la luminosité ne va pas au-delà de 600/700 nits et LCD « edge-lit », précisant que la luminosité n'a jamais été le seul critère de validation.
On aurait néanmoins apprécié que cette évolution soit clairement mentionnée, et que la limite à 1000 nits perdure pour les dalles classiques, ce qui ne semble pas être le cas ici.