Freebox Pop et répéteur Wi-Fi : des performances suffisantes pour couvrir une maison ?

Freebox Pop et répéteur Wi-Fi : des performances suffisantes pour couvrir une maison ?

Et à quel débit ?

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David Legrand

Publié dans

Hardware

08/07/2021 14 minutes
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Freebox Pop et répéteur Wi-Fi : des performances suffisantes pour couvrir une maison ?

Le 7 juillet 2020, Free dévoilait sa Freebox Pop (v8) accompagnée d'une nouvelle stratégie pour le Wi-Fi. L'application Freebox Connect était ainsi lancée pour gérer tant les différents appareils que les répéteurs devant permettre de couvrir de grandes surfaces. Un an plus tard, où en est-on ?

Alors que plusieurs FAI ont fait le choix du Wi-Fi 6 pour leurs dernières box, Free a préféré rester sur sa très bonne génération Wi-Fi 5, que son équipe maitrise, et en améliorer tant les capacités que la gestion. L'objectif est ainsi de préparer le terrain pour le passage au Wi-Fi 6E qui apportera l'accès à la bande des 6 GHz, sous peu en France.

Une guerre du Wi-Fi, pour la gestion du réseau local

Comme nous l'avions vu dans de précédents essais, l'entreprise disposait déjà d'une solution Wi-Fi 5 assez avancée, profitant de nombre des avantages de la « Wave 2 » de la norme reprise dans le Wi-Fi 6. Notamment le passage à des blocs de 160 MHz lorsque cela est possible. La dernière évolution de la norme sans-fil reste néanmoins la plus avantageuse lorsqu'il s'agit de gérer les congestions en environnement encombré.

Avec cette stratégie, le fournisseur d'accès voulait miser sur un autre atout : des répéteurs conçus en interne, gérés par une nouvelle application mobile Freebox Connect. Ainsi, tout est fait par ses équipes, adapté à ses besoins, le coût des équipements est intégré à l'abonnement du client. De quoi lutter contre ses nouveaux concurrents.

Car ici, l'ennemi n'est pas Bouygues Télécom, Orange ou SFR. Il faut avant tout répondre aux géants du réseau (Linksys Velop, Netgear Orbi ou TP-Link Deco) et aux plateformes (Eero pur Amazon, Nest Wifi pour Google) qui proposent des solutions clé en main, complètes et simples à l'usage qui se gèrent depuis un smartphone. 

Le risque pour les FAI, s'ils ne proposent pas d'alternative convaincante, est de voir ces acteurs les remplacer petit à petit dans la gestion de notre réseau local. Et donc de voir leur box perdre de l'intérêt, alors que leurs boîtiers multimédia sont déjà concurrencés de manière croissante par Android TV, tvOS et autres téléviseurs connectés.

Depuis un an, nous avons donc suivi l'évolution de Freebox Connect, de Freebox OS et des répéteurs de Free. Désormais, il est temps de faire le point sur cette stratégie pour voir si elle s'est avérée payante pour l'utilisateur. Et si une Freebox Pop avec un répéteur suffisent pour une maison avec une large surface à couvrir.

Freebox Connect, répéteur et gestion simplifiée

Pour sa nouvelle stratégie, Iliad a racheté une société spécialisée pour la faire travailler sur la refonte de la gestion de ses puces Wi-Fi, leur passage au WPA3 pour renforcer la sécurité de l'ensemble des clients, l'intégration des répéteurs maison, le tout devant être géré par Freebox Connect. Les débuts ont été un peu difficiles.

Les premières semaines, les bugs se sont multipliés mais ils ont peu à peu été corrigés. Il a ensuite fallu compléter les fonctionnalités de l'application en fonction des retours des utilisateurs. Mais pour l'essentiel, elle fonctionne bien. Surtout, elle réussit dans la promesse de base : le fonctionnement est simple. 

Lorsqu'il reçoit sa Freebox Pop avec un répéteur, le client n'a presque rien à faire, tout est déjà préconfiguré. Et même lorsque ce n'est pas le cas, le scan d'un QR Code suffit à l'ajout d'un répéteur au sein du réseau. Le tout fonctionne un peu à la manière d'un réseau SDN, sans pour autant en offrir la liberté : lorsqu'il est scanné, un répéteur est identifié, « adopté » puis « provisionné » avec les paramètres du réseau Wi-Fi. 

Installation Répéteur Freebox PopInstallation Répéteur Freebox PopInstallation Répéteur Freebox PopInstallation Répéteur Freebox PopInstallation Répéteur Freebox Pop

Un manque d'unité dans l'approche

La prise en main de l'application est aisée, elle répond aux besoins de base... mais montre rapidement ses limites. On peut y voir le statut de la Freebox, des répéteurs et téléphones, la clé Wi-Fi, le débit de la ligne, le nombre d'appareils connectés, redémarrer la Freebox ou un répéteur, lancer un diagnostic, mais les possibilités sont limitées.

Si vous cherchez à obtenir le graphique des débits disponible dans Freebox OS, la température des composants de la box, la vitesse des ventilateurs, le débit global en temps réel, rien n'est proposé. Il faut pour cela se rendre dans une autre application, celle de la gestion de la Freebox, qui détaille la plupart de de ces éléments.

Même chose pour la gestion du Wi-Fi, qui se limite à quelques paramètres là où Freebox OS est bien plus complet. On peut ainsi seulement modifier la clé, le type de protection et la différenciation 2,4/5 GHz, gérer le planning d'activation selon les jours/heures. Avec en plus quelques incohérences.

Ainsi, l'activation du Wi-Fi invité ne se trouve pas dans la section Réseau avec l'activation du Wi-Fi, ses restrictions, paramètres ou la demande de diagnostic. Il faut passer par « Partager mes accès WiFi » sur la page principale qui permet un envoi des paramètres de connexion par message ou un code QR... mais aussi d'accéder aux options du Wi-Fi invité. Si l'on comprend la logique qui peut mener à ce choix, il échappera sans doute à nombre d'utilisateurs.

Même choses pour les paramètres de canaux Wi-Fi qui sont dans les paramètres avancés de la section... diagnostic.

Freebox ConnectFreebox ConnectFreebox ConnectFreebox Connect Planification Wi-FiFreebox Connect Wi-Fi Invité

On se retrouve ainsi dans une situation similaire à celle rencontrée par certains constructeurs historiques du monde du réseau qui sont à la peine lorsqu'il s'agit de faire coexister leur interface de gestion web éprouvée, complète, et les applications mobiles qui accompagnent des produits plus « modernes ».

Free semble surtout ici payer la segmentation de ses équipes, avec d'un côté celle en charge des Freebox et de l'autre celle qui touche à tout ce qui touche au Wi-Fi doit faire avec l'existant mais dont l'approche est différente. Le problème de Freebox Connect se ressent d'ailleurs dans l'autre sens : Freebox OS ne permet pas de gérer les répéteurs Wi-Fi, les voit comme un équipement réseau comme un autre, ne proposant rien de spécifique.

Ils ont certes un logo spécifique dans la liste des périphériques détectés, mais c'est tout, on ne peut même pas les redémarrer via cette interface. Une situation qui, si elle était acceptable au lancement, ne l'est plus aujourd'hui.

Freebox OS 4.4 Wi-FiFreebox OS 4.4 Répéteur
Freebox OS est plus complet que Freebox Connect... mais pas concernant les répéteurs

Une gestion Wi-Fi intéressante mais incomplète

Cela est d'autant moins pardonnable, que près d'un an après sa mise en ligne, Freebox Connect affiche toujours de nombreux manques. Certes, l'application est plutôt réussie dans son approche générale et son design. Mais dès que l'on regarde de plus près, dans les détails, on ne peut que remarquer ce qui lui fait encore défaut.

L'un des exemples les plus flagrants se trouve dans la gestion des appareils. On peut en effet avoir la liste de ceux connectés au réseau, comprenant leur nom, fabricant et une icône représentative du type détecté : appareil mobile, ordinateur, imprimante, boîtier TV, etc. Un fonctionnement assez classique. On sait aussi s'ils sont connectés de manière filaire (Ethernet) ou non. Dans ce dernier cas, une indication de couleur indique la qualité de la connexion.

Mais en plus de cette couleur verte, jaune ou rouge, on aurait aimé avoir la bande de fréquence utilisée : 2,4 GHz ou 5 GHz. Pour cela, il faut aller dans la fiche correspondant à chaque appareil qui permet d'afficher le profil associé ou ses « autres informations » : adresse MAC, IPv4 et IPv6. Mais pas le niveau du signal avec précision par exemple.

Freebox Connect AppareilsFreebox Connect AppareilsFreebox Connect AppareilsFreebox Connect WPS

On aurait aussi apprécié qu'en plus des débits en (presque) temps réel, on puisse changer l'ordre d'affichage. Car le tri se fait forcément par ordre alphabétique, on ne peut pas demander à voir quels sont les appareils qui consomment le plus en téléchargement ou en upload par exemple. Dommage. 

Comme il est impossible de limiter le débit par appareil ou par profil. Vous voulez éviter que les mises à jour Windows et autres téléchargements Steam d'un PC ne monopolisent votre connexion ? C'est impossible. Vous devez vous reposer sur les fonctionnalités de QoS de la box sur lesquels vous n'avez toujours aucune prise. Dommage.

Seule possibilité offerte, plutôt binaire : couper ou non l'accès à tel ou tel périphérique. Pour cela, vous pouvez passer par les Restrictions Wi-Fi du panneau Réseau qui permet d'autoriser ou non l'accès par nom ou adresse MAC. Vous pouvez également opter pour une stratégie moins générale, passant par les profils.

Ils permettent en effet une « mise en pause » manuelle ou planifiée. Avec un petit détail appréciable cette fois : il est possible de différencier le planning selon le fait que l'on soit en période de vacances scolaires ou non. Mais là aussi c'est assez rigide : vous avez le choix des périodes officielles déterminées par l'éducation nationale (selon les zones académiques) et rien d'autre. Il n'est pas possible d'attribuer le planning secondaire à d'autres dates. 

Freebox Connect Restrictions Wi-FiFreebox Connect Restrictions Wi-FiFreebox Connect ProfilsFreebox Connect ProfilsFreebox Connect Profils

Freebox Pop : quelle couverture sans répéteur ?

Passons maintenant aux performances et au niveau de couverture offerte par la Freebox Pop. On savait la Delta plutôt bonne en la matière, mais qu'en est-il de sa petite sœur qui reprend sa composition pour le Wi-Fi ? 

Pour le savoir, nous l'avons placée dans une maison d'une surface d'un peu moins de 200 mètres carrés. La Freebox est placée à une extrémité, au premier étage, là où arrive la ligne téléphonique. Notez qu'il s'agit d'une vieille maison, composée pour une bonne part de murs en pierres assez épais, qui ne sont pas très favorables au Wi-Fi.

Elle se compose de la manière suivante (le plan n'est pas exactement à l'échelle) :

Plan Tests Wi-Fi 2021

La Freebox était configurée avec son Wi-Fi 5 actif sur des blocs de 160 MHz. Nous effectuons des relevés via un PC portable équipé d'une puce Wi-Fi 6 AX200 d'Intel avec notre commande habituelle :

curl -L http://mafreebox.freebox.fr/gen/1G -o file

Cela revient à télécharger un fichier d'1 Go depuis la Freebox. Nous relevons le débit observé en moyenne lors de plusieurs essais, en mettant de côté les variations extrêmes qui peuvent parfois survenir. 

Voici les résultats obtenus avec la Freebox Pop seule :

  • Sous la box : 12s, soit 85,33 Mo/s
  • Point de relevé 1 : 52s, soit 19,69 Mo/s
  • Point de relevé 2 : 111s, soit 9,23 Mo/s
  • Point de relevé 3 : 247s, soit 4,15 Mo/s

Les points de relevé n'ont pas été sélectionnés au hasard, ils le sont à des endroits où une connexion internet est nécessaire, que ce soit pour PC, des appareils multimédia ou réseau. C'est d'ailleurs la première chose à comprendre lorsque l'on parle d'installation Wi-Fi et de débits : on subit certaines contraintes qui guident nos choix.

Les performances relevées lorsque l'on se positionne sous la box au rez-de-chaussée sont plutôt bonnes : près de 700 Mb/s. Mais elles réduisent assez rapidement. Même au premier point de relevé ils sont divisés par quatre malgré la faible distance (quelques mètres à peine, murs épais obligent). Au point de relevé 3 on tombe à 33 Mb/s.

Autant dire qu'un client FTTH/VDSL ou qui a besoin d'effectuer régulièrement des transferts entre ses machines cherchera rapidement une solution. Dans le cas d'une ligne ADSL, l'abonné pourra y trouver son compte s'il ne cherche pas à aller au-delà des débits de sa connexion Internet. Ce qui est souvent le cas.

On apprécie néanmoins que la couverture soit assez bonne, puisque même à l'extérieur, on arrive à obtenir jusqu'à 2 ou 3 Mo/s, ce qui peut être suffisant pour regarder des vidéos en streaming dans de bonnes conditions. Néanmoins certains smartphones ne parvenaient plus à capter le signal Wi-Fi à l'intérieur de la maison, au point de relevé 3, ce qui peut être un problème dans certains cas.  Il faudra alors utiliser un répéteur.

Répéteur Wi-Fi Free : un modèle minimal

Est-ce que celui fourni par Free est une solution intéressante dans un tel cas ? Pour le savoir nous l'avons positionné dans les trois pièces nous servant à effectuer des relevés. Pour qu'il fonctionne, il nous a fallu faire un premier sacrifice : désactiver le support des blocs de 160 MHz (et redémarrer la box), puisqu'il ne va pas au-delà de 80 MHz.

Notons deux regrets principaux sur la conception de ce produit hors de ses capacités sans-fil. Le premier est qu'il ne dispose que d'un port réseau. Dans certains cas, il faudra donc l'accompagner d'un switch. Le second est qu'il est impossible de l'utiliser en mode bridge, qui consiste à récupérer le signal Wi-Fi sans le répéter. Cela permet d'assurer une liaison entre deux points puis à transmettre les données uniquement via le port RJ45 du répéteur. 

Cela peut être utile si l'on veut uniquement se reposer sur une solution filaire là où le signal arrive, ou même si l'on veut utiliser un point d'accès tiers dans cette pièce, et donc ne pas encombrer les canaux inutilement. Ici, rien ne permet de bloquer l'émission du répéteur et de lui imposer de se consacrer uniquement à la réception du signal.

Car ce répéteur est bi-bande : il exploite un flux dans la bande des 2,4 GHz et un autre dans celle des 5 GHz. Elles sont utilisées à la fois pour communiquer avec la Freebox, d'autres répéteurs et les appareils qui se partagent une même bande passante. Une solution peu efficace pour obtenir de gros débits comme nous l'avons vu par le passé. Cela peut néanmoins être une solution pour étendre la couverture.

Trop de contraintes = peu de débit

Le résultat est d'ailleurs sans appel : ce répéteur a eu pour principale incidence de réduire les débits relevés. C'est lorsqu'il était positionné dans la pièce du point de relevé 1, qu'il affichait les meilleurs résultats : entre 3 et 7 Mo/s aux points 1 et 2. Au point 3, le signal était trop instable et coupait régulièrement (de 1 à 2 Mo/s sinon).

Placé dans la pièce correspondant au point de relevé 2, on obtenait des débits tout aussi faibles, mais une couverture un peu plus large à l'extérieur. Dans la pièce correspondant au point de relevé 3, il n'arrivait tout simplement pas à capter le signal (alors que d'autres répéteurs y parviennent).

On aurait ici apprécié que Free propose une alternative plus pêchue pour répondre à ce genre de situation, car en l'état, un tel répéteur n'a pas d'intérêt pour une telle habitation. S'il peut être suffisant pour un appartement un peu alambiqué, dans une maison de plain-pied ou dans des situations où les murs posent moins de problème il ne faut pas trop lui en demander. Et c'est bien dommage. Ici, il est préférable de s'en passer, la Freebox suffisant à « faire le job ».

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une guerre du Wi-Fi, pour la gestion du réseau local

Freebox Connect, répéteur et gestion simplifiée

Un manque d'unité dans l'approche

Une gestion Wi-Fi intéressante mais incomplète

Freebox Pop : quelle couverture sans répéteur ?

Répéteur Wi-Fi Free : un modèle minimal

Trop de contraintes = peu de débit

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Commentaires (38)



[…] Vous voulez éviter que les mises à jour Windows et autres téléchargements Steam d’un PC ne monopolisent votre connexion ? C’est impossible. […]




Certes, cela réclame une configuration par appareil et par profil, mais Steam, en particulier, permet de limiter le débit au sein de son interface. (Je comprends bien que le propos était plus général que cette application en particulier.)



(reply:58412:Sans intérêt)




Oui, l’idée c’est de pouvoir limiter un appareil ou certains pour qu’ils ne dépassent pas un débit précis. Quand la connexion est contrainte à quelques Mb/s c’est problématique de voir tout ramer parce qu’il y a une console ou un PC qui se met à jour. Certes, le routeur et sa QoS sont là pour gérer ça, mais on devrait pouvoir aussi imposer certaines règles pour éviter tout problème si on le souhaite.


J’utilise la freebox pop depuis mon récent déménagement, ainsi que son répéteur.



Dans mon cas, le répéteur fait plutôt bien son office pour couvrir une zone de l’appartement, ou le signal galérait un peu.
Par contre, j’ai l’impression de me farcir une latence impressionnante dès que mon smartphone est connecté au répéteur, sans que je comprenne bien pourquoi (pas eu le temps de bien creuser).
A titre d’exemple, mon appli bancaire va mettre 2 minutes à charger le clavier “dynamique” alors que passer en 4G+ me permet de retrouver un comportement normal.



Du coup, il manque de mon point de vue la possibilité de sélectionner les appareils pouvant se connecter au répéteur, histoire d’éviter ce genre de blague.



Bref, c’est mieux que rien dans l’absolu, mais en terme d’efficacité, ça me semble très loin derrière les google wifi (mesh) que j’avais encore il y a peu. Après, ça n’est sans doute pas le même prix.



A noter aussi que la sélection automatique des meilleurs canaux est complètement pétée, un petit tour dans le radar pour observer l’occupation des canaux et des fréquences montre bien à quel point il vaut mieux gérer soi même ses paramètres. Ou alors, je n’ai pas eu de bol.


Attention tout de même, un Nest Wifi (ou équivalent) a la même conception que les répéteurs Free. Du coup pour étendre de la couverture cela peut avoir son utilité (pour atteindre des zones innaccessibles autrement), mais en terme de débit on a de la chance quand ça n’empire pas les choses :transpi:


Il semble que j’ai eu du bol, mais c’est la seule solution que j’avais trouvé pour avoir un débit correct (dans les 50mo/s) et surtout très stable (streaming d’un flux a/v FHD entre le pc connecté en wifi et une shield tv).



Il n’y avait pas une distance conséquente ceci dit, mais avec beaucoup de perturbations x ou y qui faisaient que les box voire les routeurs pas trop chers (dans les 100 balles) ne parvenaient pas à faire un taf correct pour l’usage décrit, que les nest wifi ont enfin pu réaliser.
Après, j’imagine bien que ce n’est pas la solution idéale, et que des “vrais” bons routeurs wifi font bien mieux, mais de ce que j’avais vu à une époque, on flirtait facilement avec les 200 à 300€, ce qui fait un peu rager alors qu’on a déjà une box censée faire le taf.



Pour ma culture perso, quel est l’avantage des blocs de 160mhz, “sacrifiés” par l’utilisation du répéteur ?


50 Mo/s en direct avec le routeur je suppose (parce qu’en Mesh ce serait étonnant) ?



Pour le 160 MHz on a fait un papier dédié (les liens doivent être au début de l’article)


Autant pour moi, je n’avais pas vu le lien, en effet bien présent.



Et non, je parle bien de l’utilisation en mesh (sauf si une subtilité m’échappe) : le nest wifi “maître” connecté en direct sur la box, un nest “slave” dans une autre pièce.
Et le PC connecté en wifi dans une pièce différente des deux nest cités (appart en idf, donc c’est jamais bien loin de toute façon :roll: )



Par contre, j’ai une hésitation du coup. Il est certain que j’atteignais les 38mo/s stable, qui était ma vitesse de connexion max à cette période, et lors de mes transferts pc<->nas, j’étais sensiblement au dessus, de mémoire à +/- 50mo/s (sinon, on peut raboter à quelques mo/s en dessous, mais ça n’ira pas plus loin).



Pourquoi il serait étonnant de ne pas atteindre ces vitesses ?


La questio c’est : est-ce que les 50 Mo/s c’est proche du maitre ou de l’esclave ? Dans le premier cas c’est assez logique, dans le second beaucoup moins (parce que dans les 400 Mb/s via un Mesh bi-band où les échanges sont partagés entre l’appareil client et le routeur ça tient presque de l’impossible)


Ok, je vois la subtilité.



Dommage, j’aurais bien voulu pouvoir regarder sur l’interface d’admin pour être sûr de pouvoir répondre à la question de manière fiable (vérifier sur lequel des deux nest wifi mon pc était réellement connecté), mais ça n’est plus possible par la force des choses.



Le plus proche physiquement, c’était le maître, mais avec un mur entre les deux qui semblait poser problème pour la stabilité, du coup je n’ai jamais eu la curiosité de vérifier si le slave ne prenait pas le relai pour la force du signal wifi.
Mais au vu de cet étonnement, je devais être connecté sur le maître :chinois: Les google/nest wifi n’étaient déjà pas ce que l’on faisait de mieux à l’époque, je ne miserais donc pas sur une performance incroyable de leur part.


Pour ma part je préfère gérer mon réseau depuis mon routeur et laisser le réseau du FAI sur la box avec un lien spécial entre la box TV et le modem (de la CPL). Comme ça le jour où je change de FAI je n’ai rien à faire. :-)


A minima revoir tes VLAN je dirais (mais tout ça a peu à voir avec le sujet de l’article)


Les réglages de largeur de bandes sont cachés dans le menu de diagnostics avancé. Pas vraiment le bon endroit, ils seraient mieux placés dans un menu avancé dans les réglages du réseau.


Ah oui j’avais jamais vu l’option :transpi: Mais globalement, y’a quelques éléments comme ça qui sont assez mal rangés (outre ceux qui sont absents)


J’ai eu la Freebox pop durant 2 mois la couverture était bonne dans toute la maison sans répéteur. Par contre j’ai eu des maux de tête avec cette box alors que ça n’était jamais arrivé avec la Révolution. 😟 D’autres ont ils eu ce genre de problème ?


Le répéteur de la pop me semblait une bonne solution pour servir un étage avec un planchet en béton armé. Finalement, je crois que je vais m’en tenir au huit fils avant que le joueur du grenier ne me refasse la révolution.


ce répéteur wifi on peux pas le brancher sur une prise réseau pour re-créer le réseau a un etage où ca capte pas mais où on a posé une prise rj45?



la_hyene a dit:


Le répéteur de la pop me semblait une bonne solution pour servir un étage avec un planchet en béton armé. Finalement, je crois que je vais m’en tenir au huit fils avant que le joueur du grenier ne me refasse la révolution.




Comme dit faut voir déjà si la Box ne suffit pas (ce qui est le cas ici) et si le répéteur peut avoir une utilité, c’est pour prolonger le signal à un endroit stratégique (sans attendre de hausse de débit). Le câble sera toujours plus efficace, mais pas toujours le plus facile ou même possible.




G1 a dit:


ce répéteur wifi on peux pas le brancher sur une prise réseau pour re-créer le réseau a un etage où ca capte pas mais où on a posé une prise rj45?




De mémoire ce n’est pas documenté mais ça fonctionne (pas testé, impossible en l’état dans la zone de test)


Très bien ce test avec les différents points de mesure cela devrait faire partie de tout descriptif constructeur de routeur ou répéteur WiFi ! Les mesures en 5GHz et en 2.4GHz donnent-elles des résultats franchement différents ? L’atténuation devrait être moindre en 2.4…
Dans les notices, il manquerai toutefois, pour être complet, un point (par exemple au dessus de la box -zone terrain) pour avoir une mesure au travers d’un mur extérieur en béton pas seulement au travers de cloisons modernes (donc des conditions un peu plus favorables que dans votre exemple).
Merci pour cet article.
PS: À quand un petit tableau avec les box Bouygues, Free, Orange et SFR ?


Mon problème récurrent avec le Wifi de ma freebox (cat’ca): des pings ahurissant avec les cartes intel (7260, 8265, AX200): ça monte à plus de 3000ms… Mais le débit reste coincé sur du 172mb/s…
Ca semblait lié à l’utilisation de clavier/souris en bluetooth en même temps, mais c’était intermittent.



Du coup, je repassais en Wifi G pour maintenir du ping constant.



Depuis, aucune idée, j’ai mis des bornes Wifi autres.



Tout ça pour dire que diagnostiquer le Wifi, c’est l’enfer. C’est lié au couple carte/box, ou pire, un triplet ou plus…


Je comprend pas qu’ils ne mettent pas des ports antennes sur les box et le repeteur, certes c’est pas beau mais niveau performance c’est autre chose. Je sais que certain mod la Révolution pour faire ça ou le module 4G de la Delta.


Un truc tout con que j’ai déjà fait si l’habitation dispose de prises téléphoniques dans toutes les pièces et un câblage de bonne qualité : juste remplacer par des RJ45. Sur mon install chaque prise arrivait presque séparément à la tête FT, donc j’ai juste eu à les séparer et mettre des socles RJ. Certes ce n’est pas l’idéal mais le gigabit passe parfaitement, je me sers de cette méthode pour relier la box TV et un bureau. Etant en location ça permet de ne pas trop s’embêter. Après je suis d’accord que mme Michu préfère acheter un répéteur “je branche, ça marche”.



(reply:58442:sebtx) Bonjour, Moi, avant d’emménager pour la retraite, j’ai refait faire l’installation électrique et fait passer du RJ45 cat-6 pour dispatcher le signal dans tout l’appartement… le problème c’est que l’électricien à voulu réutiliser un max. les conduits existants et je pense qu’il a du tirer sur les câble (un peu trop). Le résultat : une forte perte en ligne sur certaines prises.




Le problème c’est que la plus mauvaise prise est aussi la plus éloignée de la box dont j’ai fermé le WiFi pour utiliser un Netgear R7000 en point d’accès dont le signal semble plus costaud (situation du point de mesure 3 de l’article).


Merci pour l’article. En gros avec Free c’est toujours des annonces révolutionnaires pour un résultat qui peine à convaincre. Cela tombe bien je n’utilise leur box qu’en mode bridge, tout le reste du réseau local ne dépend que de mon matériel.



Tu peux aussi remplacer les câbles téléphoniques par du câble Ethernet, c’est assez facile si ton câble téléphonique passe dans des gaines. J’ai même passé une rallonge fibre (jarretière de 25 mètres) car Free ne voulait pas déplacer la prise d’arrivée (PTO : point de terminaison optique) qui était dans le salon vers la GTL, là où je souhaitais. Et bonne surprise on peut tirer comme un âne sur les jarretières pour passer certains virages dans les gaines, c’est bien plus résistant que je ne le pensais !


Attention à ne pas faire coller le propos de l’article à une interprétation pré-établie. Comme indiqué, la box est suffisante pour couvrir l’ensemble de l’habitation contrairement à ce que certains pourraient penser.



Elle le fait à des débits limités mais c’est plutôt correct pour une solution de FAI (qui sont toutes du même ordre). Cela montre surtout qu’avant de penser à chercher à se payer un répéteur il faut tester ses débits et voir où il y a zone blanche ou non dans l’habitat. Le répéteur n’apporte pas grand chose ici, puisqu’il y a finalement peu de zones non couvertes au départ.



Il pourra néanmoins être utile dans des cas où un surplus de couverture est nécessaire. Tout dépend des situations. Sur la partie débit, c’est conforme à la conception et aux autres produits du genre : un répéteur ne peut pas “fabriquer” du débit sur la base d’une bande passante partagée.


Mon biais de confirmation est content, l’article confirme ce que je pense du repeteur : l’idéal c’est de ne pas avoir a s’en servir.
Ce que je trouve dommage avec les box c’est que le wifi est forcement dans la box.
Dans mon cas elle est a la cave … la ou j’ai le moins besoin de wifi. Du coup la solution unifi me parait au top pour un prix pas déconnant.



Pour les box opérateur, j’ai pas encore testé de box en wifi 6 mais ( en dehors de free ) c’est pénible d’avoir une doc qui promet du wifi 6 et au final très peu de paramétrage possible.


Merci pour la précision. En lisant l’article je comprends que le répéteur diffuse un signal moins performant que celui de la box (signal instable au point 3 quand le répéteur est placé au point 1, la box seule faisant mieux alors que la distance est plus grande) et c’est cela qui me déçoit. De même quand le répéteur est placé au point 2, on a un faible gain à l’extérieur mais toujours pas au point 3.



Je plaçais un certain espoir dans cette solution maison de Free (pour répondre à certains problèmes chez des connaissances), un répéteur Free qui aurait pu simplifier l’accès à un WiFi proposant de bons débits sans devoir passer par une solution tierce (et son interface de configuration, compte, mot de passe, etc.), chez Ubiquiti notamment. Je n’ai pas l’impression que cela réponde à mes besoins.



Cela fait des années que je suis client Free et ma famille étendue également, et ce n’est pas la première fois que leurs produits me déçoivent : alimentation Freebox V5 à remplacer régulièrement, Freebox Player 4K de plus en plus lent (MyCanal et Netflix sont inutilisables désormais, ça saccade régulièrement, même une Chromecast de première génération fait mieux), les prises CPL de la box Alice proposaient un signal instable par rapport à des prises de marque TP-Link, ce sont des problèmes que j’ai constatés et que je constate aujourd’hui et c’est moi qu’on appelle pour trouver une solution.


Non, c’est surtout que le répéteur doit communiquer avec la box et avec les appareils en même temps. Du coup, la bande passante est partagée. C’est le principe du bi-bande qui n’est là que pour étendre la couverture à peu de frais.


Pour ma part j’utilise le répéteur Free en point d’accès avec un câble réseau qui relie la cave au grenier.
Maison de 108m² avec Cave/RDC/1er/grenier.



Mon arrivée fibre se trouve à la cave, à côté du bureau, mur en briques et béton la box permet de couvrir la cave. Au RDC à cause de la dalle béton la réception wifi de la box 2,4Ghz est correcte,100/150Mbps, le 5Ghz utilisable au dessus de la box à 250Mbps mais il ne faut pas trop s’éloigner.
Le répéteur du grenier permet d’arroser le 1er étage à 300Mbps au pire dans un placard! Merci le plafond placo/isolation/osb.



Concernant les interfaces Freebox OS/Freebox Connect je suis plus que d’accord avec vous, il faudrait une harmonisation des paramétrages!



Bon après en équipement étant donné que j’ai la chance d’avoir la fibre j’ai tiré des RJ cat7 dans le bureau, salon au niveau TV et au grenier pour le point d’accès wifi.
J’avais déjà un routeur wifi Asus AC68U et un AC68UF. Du coup le bureau en bénéficie d’un et le salon également. Donc mon Wifi AC me permet d’avoir à tous les étages un débits supérieur à 500Mbps.



Dans le cas de la maison test de l’article est ce qu’il ne serait pas possible de tester le répéteur Free en mode point d’accès avec un cpl pour la liaison?
Même si ça ne colle plus avec le test uniquement Freebox/Répéteur.


J’ai une question de néophyte pour tous ceux qui tirent des cables Ethernet chez eux, pourquoi ne passez-vous pas par du CPL ?


Moi c’est un femtocell sur la delta qui me faudrait plutôt que du Wi-Fi. J’ai prévu en câblant partout là où il faut, donc le net ça va mais le téléphone c’est presque impossible de capter à l’intérieur et pourtant j’ai l’antenne deux rues à côté (et si je sors j’ai du débit full-patate).


Parce que le CPL c’est souvent moins bien (quand ça fonctionne à peu près correctement :D). Après il y a des cas où c’est une bonne alternative, mais je vois plus ça comme un dernier recours qu’un premier choix en général, surtout quand il faut avoir de bons débits;


Merci pour le retour, dans ce mode point d’accès ça pourrait m’être utile.


David à déjà répondu mais pour ajouter quelques précisions de débits attendus.



Mes câbles RJ cat 7 tiennent sans problème du 10 Gbps, tests validés par mes soins. Même en Cat 6a ça doit fonctionner sans soucis pour 55 mètres max théorique. Des maisons câblés par des électriciens souvent moins habitués aux normes informatiques mais souvent en cat 5e/6 ou alors en grade 3. Le débit atteint sauf problèmes de câblages c’est 1Gbps donc 110Mo/s si les matériels connectés dessus tiennent les débits.
Dans ma maison précédente en location j’avais le choix entre pont wifi ou cpl. J’avais testé avec mes routeurs Asus AC68u/uf qui sont des 1900Mbps(1300Mbps en AC et 600Mbps en BGN). J’avais au mieux 5 Mo/s, dans les 500 Mbps.
J’avais acheté des CPL TPlink 1Gbps à 50€, dans ma configuration, 2 tableaux électriques et 1 étage. Ce kit cpl gigabit m’annonçait une connexion entre les CPL à 750Mbps dans l’interface. Pour un débit réel à 12Mo/s donc l’équivalent de 120~130Mbps réels…



Donc l’idéal reste encore et toujours le câble réseau dédié si on veut du vrai débit.



(reply:58463:Ohmydog) Parce que le CPL c’est une vitesse réelle environ 5 à 10 fois inférieure au débit théorique des blocs CPL et dépend beaucoup de la qualité du circuit électrique. C’est très pratique effectivement quand on ne peut/veut pas percer partout (location notamment) mais si on veut vraiment de la performance y’a aucune comparaison possible.




J’ai des blocs 1200Mbps à la maison et j’ai une bande passante d’environ 10-11Mo/s sur mon pc en résultat.



Ohmydog a dit:


J’ai une question de néophyte pour tous ceux qui tirent des cables Ethernet chez eux, pourquoi ne passez-vous pas par du CPL ?




Moins cher, ne consomme pas d’électricité, plus stable et meilleur débit.
J’ai câblé tout ce que je pouvais.


Avant d’investir dans des répéteurs wifi cher et peu utile penser simplement à changer de canal wifi : par défaut les box émettent en 2.4GHz et sur les canaux 5Ghz pourris :




  • désactivez 2.4GHz qui ne sert à rien (ou à minima n’enregistrez pas le mot de passe 2.4Ghz pour les périph gérant le 5Ghz)

  • sur le 5GHz activez le DFS et testez les canaux DFS un par un (il faut être patient le DFS met de 1à 10min à écouter le canal avant de s’activer !)



En choisissant le canal DFS je suis passé d’un faiblard 10-20mb 2 étages au-dessus de ma box à mini 300mb stable dans toute ma maison (120m²) même au fond du jardin avec un mur en parpaing et un en brique de 40cm je mesure encore 170mbps avec nperf.



Freeboox révolution en Wifi 5 AC



Ohmydog a dit:


J’ai une question de néophyte pour tous ceux qui tirent des cables Ethernet chez eux, pourquoi ne passez-vous pas par du CPL ?




Le CPL coûte assez cher: prise + courant à l’usage, et l’espérance de vie des prises n’est pas folle (ça crame et quand les normes sont obsolètes faut changer toutes les prises) et le débit qui est déjà naze à la base est partagé.



Comme c’est un réseau en étoile un câblage grade 3 avec du RJ45 tu as une maison modulable et peut amener n’importe quel signal (réseau 10gb, TNT, tel fixe…) dans n’importe quelle pièce (et donc sans partage de bande passante)
Attention à éviter le câble CAT7/7A/8/8A… : C’est un piège marketing les câbles existent, mais pas les prises murales (ou alors ce sont des contrefaçons, car ces normes n’utilisent pas RJ45 ! )
Le vrai câble pour la maison c’est le “grade 3sat cat 6A” : vous pourrez les monter correctement dans les prises murales et avoir de la TNT fonctionnelle y compris après de grandes longueurs. Le grade 7 (et plus) est souvent moins cher au ml, mais les performances iront avec :)



JeanM64 a dit:


électricien … Le résultat : une forte perte en ligne sur certaines prises.




Démonte une prise pour voir : les électriciens sont mauvais sur le réseau : Ils font comme avec les courants forts et dénudent 20cm d’isolant et tu te retrouves avec des paires détorsadées qui sortent de la prise, si c’est le cas exige qu’il refasse tout à ses frais et aux normes si il refuse : procès.
Une prise RJ45 correctement montée tu dois voir la gaine du câble entrer dans la prise avec éventuellement un fil de blindage qui en sort si c’est du CAT6A : En aucun cas les fils de couleurs ne doivent être apparent (et surtout pas détorsadés), les 8 fils doivent être connectés.