ASUS PN50 : on a décortiqué le mini PC Ryzen Mobile 4000 à connectique personnalisable

ASUS PN50 : on a décortiqué le mini PC Ryzen Mobile 4000 à connectique personnalisable

Parce que pourquoi pas !

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David Legrand

Publié dans

Hardware

16/10/2020 11 minutes
15

ASUS PN50 : on a décortiqué le mini PC Ryzen Mobile 4000 à connectique personnalisable

Si AMD n'est pas très présente dans les mini PC, ses dernières puces mobiles pourraient changer la donne. C'est en tous cas le point de vue d'ASUS qui a développé une version spéciale de ses machines pour entreprises à la connectique complète et en partie personnalisable.

Avec ses processeurs Ryzen, AMD a su conquérir une partie non négligeable de l'offre PC. Depuis, l'entreprise a réitéré ses succès dans le monde des stations de travail avec Threadripper puis des serveurs avec EPYC. On compte ainsi un nombre croissant d'hébergeurs et d'intégrateurs proposant ces solutions.

AMD gagne en parts de marché, peu dans le mini PC

Et sur un marché avec autant d'inertie que celui du monde professionnel, ce n'était pas une mince affaire. Le défi était aussi grand pour les PC portables, où il aura fallu attendre la troisième génération (Ryzen 4000, Zen 2) pour sentir une réelle appétence de la part des constructeurs.

Il n'y a finalement qu'un secteur qui semble avoir pour le moment résisté à AMD, c'est celui des ordinateurs de bureau ultra-compacts, avec finalement assez peu d'initiatives concrètes. Certes, il y a une version sur socket AM4 des DeskMini d'ASRock, mise à jour depuis. Zotac a aussi proposé quelques machines à base de processeurs Ryzen mais s'est plutôt ravisé depuis, à quelques exceptions près.

Ainsi, à part les 4X4 Box (APU Embedded) et le barebone Jupiter A320 d'ASRock, proposé entre 215 et 385 euros, il n'y a que peu de choix. ASUS pourrait bien être l'un des sauveurs d'AMD sur le sujet avec son PN50. Dévoilé discrètement il y a quelques mois, ce mini PC est l'un des rares à exploiter une puce Ryzen mobile de dernière génération, gravé en 7 nm. Compact, il est doté d'une connectique intéressante, mais surtout... personnalisable.

On a pu tester le modèle à base de Ryzen 3 4300U à 340 euros, on vous explique tout.

Le NUC selon ASUS

Faisant partie de la gamme professionnelle du constructeur, le PN50 en tire tous les avantages. Son packaging est sobre, compact, efficace, tout comme son design. La machine est livrée dans un carton de 288 x 175 x 68 mm, ce qui est assez rare pour être noté. Elle est accompagnée des habituels manuels, visserie et... d'un DVD de pilotes (?).

ASUS PN50ASUS PN50

La machine dispose de larges entrées/sorties d'air sur le dessous, les côtés et à l'arrière. Un bouton permet de l'allumer en façade, une diode reflétant son statut et celui de l'activité du stockage. Un kit Kensington peut aussi être utilisé grâce à une ouverture prévue à cet effet sur le fond du panneau droit.

On apprécie le rendu brossé de la coque de la machine qui a quand même quelques éléments brillants, mais ils sont assez légers et ne devraient donc pas demander trop d'entretien, même aux utilisateurs les plus maniaques.

L'adaptateur secteur est de 67 x 67 x 29 mm, relié à un câble à embout DC mesurant 1,8 mètre. Fournissant 65 watts seulement (19 V, 3,42 A) on aurait apprécié que le constructeur fasse le choix de l'USB Type-C, et surtout d'un format prise. Ici le câble relié au secteur est à connecter au bloc avec un embout IEC C6.

ASUS Mini PC PN PBASUS Mini PC PN PB

Bien entendu, un montage VESA (100) est prévu, avec un kit là aussi fourni dans le bundle. Le PN50 est pour sa part un cube de 115 x 115 x 49 mm, soit 0,6 litre. Il est annoncé à 700 grammes, nous l'avons pesé à 503 grammes. Il s'agit donc d'un mini PC au format NUC, mais avec une robe noire mate plutôt réussie et agréable à l'œil.

Notez que sa déclinaison Ryzen 7 4800U a une spécificité : elle est livrée avec une alimentation de 90 watts.

Une connectique complète...

La machine peut être équipée au maximum d'un Ryzen 7 4800U pour le plus performant. En France, elle est pour le moment essentiellement vendue sous la forme d'un barebone. Le modèle PN50-BBR343MD que nous avons testé est d'ailleurs le seul réellement disponible pour le moment, à 340 euros. Il embarque un Ryzen 3 4300U. Bonne nouvelle, c'est moins cher que le modèle Intel équivalent, à base de Core i5-10210U (PN62).

Ces deux CPU ont un TDP configurable de 10 à 25 watts. Pour le modèle AMD qui nous occupe aujourd'hui, il est par défaut à 15 watts. Mais comme nous le verrons plus loin, la puce va au-delà. ASUS semble dans tous les cas avoir réussi à tirer parti de la plateforme technique à sa disposition.

  • ASUS PN50 Présentation
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La connectique de base est en effet assez complète. En façade on a un USB 3.2 Type-C (10 Gb/s) avec DisplayPort 1.4 et Battery Charging 1.2, un USB 3.2 Type-A (5 Gb/s), un lecteur microSD, un port jack combo (entrée/sortie), deux micros intégrés et un récepteur infrarouge. À l'arrière on trouve un USB 3.2 Type-C (10 Gb/s) avec DisplayPort 1.4, deux USB 3.2 Type-A (5 Gb/s), un port réseau RJ45 Intel (1 Gb/s), une sortie HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4.

Un maximum de quatre écrans peuvent être branchés. ASUS précise qu'un peut être 4K dans cette situation. On peut aussi utiliser un écran 8K sur le connecteur DisplayPort jusqu'à 30 Hz et jusqu'à 60 Hz en dual mode (DP++). Au final, on regrette surtout de ne pas avoir au moins deux USB 2.0 supplémentaires pour clavier/souris.

Côté connectivité, on a droit à du Wi-Fi 6 (802.11ax) avec une puce Intel AX200 et donc du Bluetooth 5.

... et personnalisable

Faisant partie de son offre pour entreprise (Corporate Stable Model, CSM), cette machine a droit à quelques attentions particulières. Une feuille de route stable et définie à l'avance, un cycle de vie de 36 mois (disponibilité des pièces), une notification de fin de vie six mois avant sa mise en place et des certifications particulières.

ASUS PN50 Connectique personnalisableASUS PN50 Connectique personnalisable

Surtout, ASUS propose un service qui est plutôt inhabituel : la personnalisation d'un port. En effet, le connecteur DisplayPort 1.4 peut être remplacé par un VGA, série (COM) ou un second LAN si vous le désirez. Si le service est gratuit, il nécessite de passer par les services d'ASUS et d'assurer d'une commande dépassant un certain volume.

Étant donné le nombre d'entreprises qui peuvent encore avoir besoin de tels ports, considérés comme datés pour le grand public, mais qui ont la vie dure car ils permettent d'assurer le support de vieux équipements, c'est appréciable. Ainsi, si vous avez un parc encore doté de lecteurs de codes-barres ou de vieux écrans, une solution vous est proposée. Ce, sans pour autant dénaturer le produit dans sa version classique. L'idée est plutôt bonne.

Une évolution facile, une machine presque silencieuse

Autre point que l'on apprécie : ouvrir la machine ne nécessite que de retirer quatre longues vis. On peut sans effort placer deux barrettes mémoire (SO-DIMM), un HDD/SSD de 2,5" et un SSD M.2 (2280) S-ATA/PCIe (NVMe). Notez que placer un modèle avec un dissipateur ne pose pas de souci. Même lorsqu'un HDD/SSD au format 2,5" est présent.

Une fois la machine montée et démarrée, on a accès à une interface de gestion classique, loin des UEFI parfois trop complexes d'ASUS. Notez que nous avons procédé à une mise à jour vers la version 0416, qui apportait quelques options comme la possibilité d'activer ou non le protocole DASH et autres outils de gestion distante.

  • ASUS PN50 BIOS
  • ASUS PN50 BIOS
  • ASUS PN50 BIOS
  • ASUS PN50 BIOS
  • ASUS PN50 BIOS

Ne cherchez par contre rien de très complet sur la gestion du CPU, de la mémoire, des fréquences, etc. Même la ventilation se contente de trois niveaux : silencieux, normal, « Performance ». ASUS précise qu'un capteur dédié au relevé de température du SSD M.2 afin d'adapter sa ventilation pour assurer son bon fonctionnement.

Dans la pratique, la machine sait parfaitement être discrète. Mais elle paie certains choix de design comme le fait d'avoir privilégié l'espace donné aux composants ou sa hauteur réduite. Le ventilateur est petit, limité à la partie haute de la machine. Dès que le processeur travaille trop, trop longtemps il s'active inexorablement. 

Soyons clairs, le PN50 n'est pas bruyant pour autant. Mais il ne sera pas constamment silencieux. Dès que la température interne s'approche des 45/50°C la ventilation s'active. Elle se fait plus pressante si l'on s'approche des 60°C. Le processeur peut dégrader ses performances et sa fréquence si cela dure trop longtemps.

Consommation, performances

Au repos, sous Windows 10, la machine ne consomme que 7 watts seulement. En pleine charge sous Blender 2.90, elle monte jusqu'à 35 watts lorsque le calcul est effectué sur CPU, 18 watts sur GPU.

Si le GPU n'est pas le plus rapide, utilisé à travers l'implémentation OpenCL du moteur Cycles, il est le plus efficace. En effet la scène bmw27 est calculée en 14 minutes environ pour un total de 4,1 Wh. Le CPU nécessite pour sa part 11 minutes pour une consommation énergétique sur l'ensemble du rendu de 4,6 Wh.

Ryzen 3 4300U ASUS PN50 FréquenceRyzen 3 4300U ASUS PN50 Fréquence

Comme nous l'avons évoqué plus haut, ce chiffre s'explique par le fait qu'au bout de 5 minutes de rendu, le CPU revoit sa fréquence à la baisse. Plutôt que 3,77 GHz, elle tombe à 3,15 GHz pour ménager le système de refroidissement de la machine. Il ne s'agit pas d'une mise en sécurité (throttle), plutôt d'une étape intermédiaire. 

C'est la limite de puissance de 25 watts qui semble atteinte et fini par activer le mécanisme STAPM d'AMD. Il faut dire qu'à ce moment sa température interne est indiquée comme étant à 95°C, 71°C pour la partie graphique, avec des outils comme HWiNFO64. Nous relevons 56°C à la sortie de la ventilation avec notre caméra thermique.

Il sera intéressant de voir si des outils comme Ryzen Controller permettent de modifier ces comportements. Nous y reviendrons dans un second temps. Car de manière plus générale, un Ryzen 3 4300U n'est de toute façon pas fait pour du calcul intensif, très performant. On ne tiendra donc pas vraiment rigueur de ce comportement à la machine. Mais il est à connaître. Sous OpenSSL (via Ubuntu et WSL 2), nous relevons les performances suivantes :

OpenSSL - RSA 4096 bits - 1 CPU :

  • 264 signatures/s
  • 17 270 vérifications/s

OpenSSL - RSA 4096 bits - 4 CPU :

  • 1042 signatures/s
  • 68 072 vérifications/s

Limitée à une partie graphique Vega 5, la puce ne fait pas de miracle dans les jeux. Sous Diablo III en 1080p on obtient 30 à 40 ips selon l'activation ou non de l'anti-crénelage 2x. Certes, ce sera sans doute mieux que n'importe quel modèle Intel actuel, mais ce n'est clairement pas une machine faite pour le jeu. À moins de se limiter à du casual gaming et autres titres très peu gourmands, notamment en 3D.

Voici notre résultat sur le dernier test Wild Life de 3DMark :

ASUS PN50 3DMark Wild Life

Une machine intéressante comme serveur ou en entreprise

Outre ses possibilités en bureautique, cette machine sera parfaite comme petit serveur discret. Elle est parfaitement gérée sous Linux, que ce soit le processeur, sa partie graphique ou ses divers composants réseau signés Intel. Ce, même sans pilote propriétaire. Privilégiez néanmoins une distribution avec un noyau récent, car ils sont les seuls à comporter toutes les optimisations permettant de profiter au mieux des derniers Ryzen.

En entreprise, les administrateurs apprécieront la compatibilité de cette machine avec l'ASUS Control Center. Il s'agit d'une solution de gestion centralisée, permettant de suivre l'état du matériel, leur consommation, de les gérer à distance, le tout dans une interface web (responsive) avec une compatibilité Active Directory.

Elle est payante, mais accessible en version d'essai. Nous y reviendrons dans un prochain article.

  • En pleine charge,  l'air sort de la machine à 56°C
  • Deux versions de l'ASUS PN50, dont une avec un port personnalisé
  • Une large place est laissée aux composants
  • Les ports USB 3.2 Type-C détaillent leurs fonctionnalités

Un mini PC pas trop cher, à tout faire

Au final, ASUS nous livre ici un très bon mini PC. Si pour beaucoup, les NUC font souvent office de référence, le constructeur montre ici qu'il est possible d'aller plus loin, tout en restant abordable, avec un processeur AMD, mais aussi des fonctionnalités spécialement pensées pour l'entreprise.

Certes, ce modèle à base de Ryzen 3 4300U n'est qu'une solution d'entrée de gamme. Elle sera ainsi adaptée à un usage comme PC de bureau, en lecteur multimédia près d'une TV ou comme petit serveur. On aurait aussi apprécié avoir un peu plus la main sur le système de refroidissement et/ou la valeur du TDP. Mais il dispose tout de même d'une sérieuse connectique, d'une bonne évolutivité interne et d'une bonne conception.

Sa sobriété sera sans doute appréciée par le plus grand nombre, bien qu'elle soit imposée par le fait qu'il s'agisse d'un modèle pour les « Pro ». Ces derniers accueilleront sans doute positivement les fonctionnalités qui leur sont dédiées, tout comme la possibilité de personnaliser le panneau arrière lorsque le besoin (et le volume) sont là.

ASUS PN50 Ubuntu 20.04 LTS
Utilisant des composants AMD et Intel, la machine fonctionne parfaitement sous Linux

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

AMD gagne en parts de marché, peu dans le mini PC

Le NUC selon ASUS

Une connectique complète...

... et personnalisable

Une évolution facile, une machine presque silencieuse

Consommation, performances

Une machine intéressante comme serveur ou en entreprise

Un mini PC pas trop cher, à tout faire

Commentaires (15)


Un des avantages des NUC c’est le port TB3 , manquant ici. On peut leur adjoindre un adaptateur 10G (Sonnet Solo10G en cuivre ou SFP+ par exemple).
En USB-C 3.2 non TB3 il n’y a pas encore a ma connaissance d’adaptateur 10G sur le marché.
On attendra l’USB-4 …


Oui, après t’en trouvera pas trop sur des NUC à 300 balles, surtout quand il faut ajouter un adaptateur qui coute le prix de la machine (mais on trouve des bons 2.5G/5G USB à des tarifs raisonnables).


J’en ai 5 en prod. Tous TB3.
Même les i3 ont des ports TB3 (et tiennent le 10G en petit NAS fanless).



Par exemple le NUC8i3BEH a 250€ en a un port TB3. La gen8 en avait tous il me semble. Je n’ai pas regardé les versions récentes.



Pour le prix de l’adapteur on a pas trop le choix en solution fanless 10G (qui est aussi multigig ). Le prix est exorbitant c’est certain.



C’est dommage que ces nouveaux ASUS n’est pas un port au moins 2.5G voir 5G.



Le TB3 permet aussi d’utiliser tous les accessoires fait pour Mac.


Le TB3 n’est pas la règle, mais oui il y a certains modèles qui l’intègrent, le compromis est en général différent. Dans le cas que tu évoques tu as un CPU 2C/4T mais une connectique de type TB3.



Après comme dit, dépenser autant dans un barebone que dans un adaptateur pour avoir du 10G, je doute que ce soit le besoin moyen. Pour le 2,5G/5G, ça viendra, comme dit dans d’autres articles ça commence à arriver dans certaines cartes mères d’entrée de gamme, les Mini PC suivront.



Mais en l’état actuel, on a des solutions (et amha le combo USB/Multi-Gig sur ce segment est plus logique que TB3/10G). Et pour faire du fanless en 28W sans un dissipateur dédié, faut aimer le risque :D



(quote:David_L)
Plutôt que 3,77 GHz, elle tombe à 3,15 GHz pour ménager le système de refroidissement de la machine. Il ne s’agit pas d’une mise en sécurité (throttle), plutôt d’une étape intermédiaire.




Euh… C’est un peu jouer sur les mots là. Sa fréquence tombe à cause de la chauffe, c’est donc du throttling.


Hmmm. Le bon vieux BIOS comme on les aime…! :mdr:
Sérieux, vous avez vu les dernières interfaces UEFI de chez DELL (Latitude) ?
Dégueulasse ! On perd 3 plombes à régler les 34 trucs “entreprise” kivonbien OOBE. :plantage:



Salamandar a dit:


Euh… C’est un peu jouer sur les mots là. Sa fréquence tombe à cause de la chauffe, c’est donc du throttling.




Non, je l’ai déjà dit plusieurs fois à d’autres occasion, ça n’a rien à voir. Le throttling est une sécurité mise en place, correspondant à un état particulier (remonté comme tel dans les états de monitoring) où le CPU passe dans une sorte de mode panique à une fréquence très basse, hors specs classiques, pour éviter d’avoir à complètement s’éteindre. Ici on en est loin.



Petit rappel donc : les CPU (AMD et Intel) ont des caractéristiques, dont des fréquences de base, un mode Turbo, un TDP et des limites diverses (tension, courant, etc.). Ils sont conçus pour fonctionner au mieux dans ces contraintes. Leur fréquence évolue constamment.



Dans le cas d’un TDP réduit et de modèles pour portables, ils peuvent soutenir une grosse fréquence pendant un certains temps, mais passé une limite c’est considéré comme problématique au niveau de leur consommation ou de leur échauffement, la fréquence se réduit donc. Ici jusqu’à 3,14 GHz, une valeur supérieure à la fréquence de base donnée pour le 4300U.



C’est un comportement normal, attendu, qui répond à des règles élémentaires de physiques. Par contre ce n’est pas toujours très bien évoqué dans les tests où l’on se contente en général de lancer un des tests qui durent pas trop longtemps pour publier au plus vite. Et le terme de throttllng est en général aussi bien maitrisé par les utilisateurs que celui de TDP, ce qui n’arrange rien.




domFreedom a dit:


Hmmm. Le bon vieux BIOS comme on les aime…! :mdr: Sérieux, vous avez vu les dernières interfaces UEFI de chez DELL (Latitude) ? Dégueulasse ! On perd 3 plombes à régler les 34 trucs “entreprise” kivonbien OOBE. :plantage:




Il y a de bons et mauvais BIOS/UEFI. Certains sont clairs et utiles, dont inutilement complexes et bourrés de trucs inutiles ou au contraire manquent de trop de fonctionnalités. Cela n’a rien à voir avec le fait que l’interface soit bleue/grise ou pleine de couleurs et gérable à la souris.



domFreedom a dit:


Hmmm. Le bon vieux BIOS comme on les aime…! :mdr: Sérieux, vous avez vu les dernières interfaces UEFI de chez DELL (Latitude) ? Dégueulasse ! On perd 3 plombes à régler les 34 trucs “entreprise” kivonbien OOBE. :plantage:




Moi j’ai un Lenovo M75q: le BIOS est très limité - sauf si on appuie sur Ctrl+Z : là je peux overclocker, changer le TDP cible, les timings…


Merci David. Test très complet et agréable à lire. J’attends pour ma part des NUC-like Ryzen 4000 avec double carte réseau pour remplacer mon firewall sous pfsense à base de i3-4005U.



(reply:51592:Master Of Bandwidth)




De mémoire il y a déjà des produits embed dans le genre, ou sinon tu as toujours cette solution avec un pfsense virtualisé :D


Une idée de la dispo avec les Ryzen 7 ?
Machine qui me tente bien pour du rétro gaming + Kodi


Ryzen 7 pour du retrogaming ? :D


Alors il faudra corriger l’article Wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/Dynamic_frequency_scaling?wprov=sfla1



“Dynamic frequency scaling (also known as CPU throttling) is a technique in computer architecture whereby the frequency of a microprocessor can be automatically adjusted “on the fly” depending on the actual needs, to conserve power and reduce the amount of heat generated by the chip. “


Vu les références il est clairement daté oui.


Bon sinon David les test des nuc tu ne veux pas en faire ? :8 C est pas comme si tu n avais pas les samples … :roll: