Face aux actionnaires, Zuckerberg reste confiant sur la valeur du titre

Passe, tire et Mark

Avant-hier, Mark Zuckerberg a pour la toute première fois rencontré plusieurs de ses actionnaires, un peu plus d'un an après sa fameuse introduction en bourse. Et cette première rencontre s'est réalisée sous un climat difficile, que ce soit vis-à-vis de l'action de la société ou de son futur.

Facebook Q1 2013

Facebook comptait plus d'1,1 milliard d'utilisateurs uniques par mois au premier trimestre 2013.

Une évolution de l'action décevante 

Lancée à 38 dollars en mai 2012, valorisant la société à plus de 90 milliards de dollars, l'action de Facebook a dans les premières heures atteint un pic à plus de 42 dollars, permettant ainsi à Facebook de dépasser symboliquement les 100 milliards de dollars de valorisation. Une somme stratosphérique quasi équivalente à Amazon (à l'époque) et supérieure à des sociétés majeures comme Cisco, HP ou encore Dell.

 

La fête a toutefois été de courte durée. L'action de Facebook a ainsi plongé très rapidement sous les 30 dollars (fin mai), puis sous les 25 dollars (fin juillet), et même sous les 20 dollars (fin août) avant de retrouver des couleurs à partir du mois de novembre, redépassant même les 30 dollars en janvier dernier, avant de chuter à nouveau. Aujourd'hui, l'action est sous les 24 dollars et la société est valorisée à un peu plus de 57 milliards de dollars. Une somme élevée pour une jeune pousse du web, mais qui reste bien loin de sa journée d'introduction.

Zuckerberg reste confiant

Suite à cette mauvaise année, les actionnaires du réseau social numéro un au monde n'ont pas caché leur déception. Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a tout d'abord concédé que cette première année était décevante pour son action, tout en s'attendant à de futures fluctuations. Toutefois, le jeune milliardaire a surtout défendu sa stratégie, rappelant aux actionnaires que le marché mobile est en plein boom et que Facebook en tire chaque jour un peu plus de profit.

 

Néanmoins, d'après le Wall Street Journal, le mécontentement des actionnaires était palpable. De nombreuses questions portant sur les mauvaises performances de l'action ont ainsi été posées, d'autant que plusieurs petits actionnaires n'ont pas hésité à dépenser des sommes importantes sur Facebook. Zuckerberg a tenté de les rassurer en leur affirmant sa confiance quant à la capacité de Facebook d'augmenter ses recettes publicitaires, sa principale activité.

Pas de lien avec le gouvernement et la NSA

Le patron de Facebook a profité de l'occasion pour aborder à nouveau la polémique actuelle autour de PRISM et des remises de données à la NSA. La semaine dernière, à l'instar de Google, Microsoft ou encore Apple, Facebook expliquait déjà qu'il n'offrait « à aucun gouvernement un accès direct aux serveurs de Facebook. Quand il est demandé à Facebook de fournir des données ou des informations spécifiques sur des individus, nous examinons avec attention la conformité avec la loi de chaque requête, et nous ne fournissons pas plus que ce qui est demandé ».


Zuckerberg a pour sa part nié les informations de ces derniers jours suite à la fuite d'Edward Snowden, et a affirmé de nouveau que le gouvernement n'était en aucun cas directement relié à ses serveurs. Le dirigeant a même précisé que sa société se contentait de délivrer le minimum d'information possible en cas de demandes spécifiques du gouvernement. Il n'est toutefois pas certain que cela suffise à rassurer les actionnaires, et encore moins les internautes.

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